Lundi 13 Février, a eu lieu notre première « Grande Dictée », inspirée de la fameuse dictée de Bernard Pivot.
Les participants s’étaient inscrits nombreux, et bien décidés à déjouer les pièges et autres chausse-trappes, méchamment semés dans le texte par ce pervers de Pivot.
L’ambiance était animée, bien que studieuse, et pour nous consoler des tirets et accents malencontreux, nous avons terminé l’après-midi par un petit gouter, en nous promettant de recommencer l’exercice. »
Nora & Colette
Les deux organisatrices
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Pour info: une participante a fait moins de cinq fautes. Bravo
Témoignage d’Annette:
« Sacré et malin Pivot, une dictée pleine de pièges. Mon orthographe et mon savoir grammatical ont été mis à rude épreuve. Aucun participant n’en n’est sorti indemne, mais tout le monde a apprécié cette belle initiative et en redemande. !! «
Témoignage d’Élisabeth:
Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort,
Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port.
Corneille, Le Cid, acte IV, scène 3
« Parti tout seul, en revanche, de chez moi, je me suis retrouvé, dans une salle de la résidence de la rue du Château, parmi une trentaine de « camarades de classe » rassemblé(e)s sous la houlette bienveillante de Nora et Colette, organisatrices de cette dictée AVF.
Première lecture du texte, puis dictée proprement dite, lue, comme il se doit, à haute et intelligible voix par Colette. Je n’entendais que d’(inexistantes) mouches voler, et le bruit de mon feutre sur la feuille vierge. Mon écriture n’est pas jolie (c’est peu dire), et souffrait la comparaison avec celle, bien plus élégante et fluide, de ma voisine. Cependant, en me débattant parmi les difficultés de l’orthographe et de la syntaxe françaises (entre incarnats et bons chrétiens blets…), je peux me réjouir d’avoir tenu la distance, et renoué somme toute très agréablement avec des souvenirs qui remontent à mes classes de septième (c’est ainsi qu’on appelait le CM2 à l’époque…) et sixième. Après l’auto-correction et les questions et commentaires qui m’ont donné l’occasion d’apprendre, encore et toujours, des subtilités de notre langue (la matière est quasiment inépuisable…), après le goûter qui nous a été si gentiment offert, je me sens tout à fait prêt à renouveler l’exercice ! »