Aujourd’hui 7 Novembre 2024, nous nous sommes retrouvés pour nous mesurer à la grande dictée, copiée sur celle de Bernard Pivot.

Colette et Nora avaient sélectionné le texte « les rues »

 

LES RUES »
Asphaltées ou non, bordées d’eucalyptus, d’acacias ou de thuyas, les rues, quelles qu’elles soient, de Rabat à Stockholm, ont toutes un air de famille.
Combien de touristes et de quidams y pullulent ! Pour s’y retrouver, ils décryptent, avec force difficultés, les panonceaux bleu marine porteurs de noms célèbres : George Sand, Georges Clemenceau ou Théophile Gautier.
On n’y compte plus les dédales obscurs où se sont promenés des curieux cosmopolites, où se sont engouffrés des vents pénétrants, tels l’alizé et l’aquilon. Combien, ici, de liens d’amitié se sont noués, puis défaits ! Combien, ici de mots câlins, choquants, provocants y ont été susurrés, marmonnés ou lancés à la cantonade ! Les rues sont un théâtre permanent. .
Des quartiers huppés aux places populacières, du levant au ponant, quels chiens, du setter au mastiff, n’ont pas hanté les rues ? Quels badauds ne se sont point délectés languissamment du charme de ces enseignes à demi effacées, de ces éfourceaux délabrés et de ces échoppes d’antan ? Dans certaines rues trônent des abbatiales aux pierres épaufrées, et dans d’autres, que remarque-t-on ? Des hauts-reliefs sur des frontons lézardés, des trompe-l’œil à foison. .
Ces voies ont des frères et des sœurs : les venelles, les ruelles, les cours, les mails et, en forêt, les laies. Des clochards s’y sont plu, des noctambules s’y sont égarés, des poètes s’en sont inspirés, et d’ailleurs « leurs chansons courent encore… dans les rues ».

 

Seule,notre championne imbattable,  Marie Florence s’en est tirée avec moins de cinq fautes. trois fautes seulement. Bravo !

Nous nous sommes quittés après un petit goûter, avec l’espoir d’un zéro faute la prochaine fois.


Nora  &  Colette
Les deux organisatrices

 

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Témoignage d’Annette:

« Sacré et malin Pivot, une dictée pleine de pièges. Mon orthographe et mon savoir grammatical ont été mis à rude épreuve. Aucun participant n’en n’est sorti indemne, mais tout le monde a apprécié cette belle initiative et en redemande. !! « 

 

Témoignage d’Élisabeth:

« Je ne vous dirai pas combien j’ai fait de fautes……
Nous étions une petite vingtaine pour nous livrer à cet exercice concocté par Nora et Colette.
Le texte qui contait les aventures d’un groupe de randonneurs, présentait les traditionnels pièges des traits d’union, accents circonflexes ou pas, et mots plus ou moins connus.
Nous en sommes venus à bout et la correction s’est effectuée dans une joyeuse ambiance.
Le goûter qui a suivi, a clôturé ce très sympathique moment d’échange.
Un grand merci à Colette et Nora. Qu’elles n’hésitent pas à renouveler l’expérience. »
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Témoignage de Guido:

Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort,
Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port.
Corneille, Le Cid, acte IV, scène 3

« Parti tout seul, en revanche, de chez moi, je me suis retrouvé, dans une salle de la résidence de la rue du Château, parmi une trentaine de « camarades de classe » rassemblé(e)s sous la houlette bienveillante de Nora et Colette, organisatrices de cette dictée AVF.

Première lecture du texte, puis dictée proprement dite, lue, comme il se doit, à haute et intelligible voix par Colette. Je n’entendais que d’(inexistantes) mouches voler, et le bruit de mon feutre sur la feuille vierge. Mon écriture n’est pas jolie (c’est peu dire), et souffrait la comparaison avec celle, bien plus élégante et fluide, de ma voisine. Cependant, en me débattant parmi les difficultés de l’orthographe et de la syntaxe françaises (entre incarnats et bons chrétiens blets…), je peux me réjouir d’avoir tenu la distance, et renoué somme toute très agréablement avec des souvenirs qui remontent à mes classes de septième (c’est ainsi qu’on appelait le CM2 à l’époque…) et sixième. Après l’auto-correction et les questions et commentaires qui m’ont donné l’occasion d’apprendre, encore et toujours, des subtilités de notre langue (la matière est quasiment inépuisable…), après le goûter qui nous a été si gentiment offert, je me sens tout à fait prêt à renouveler l’exercice ! »

Chantal Bourguignon

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