Petite Fugue à La Roche Parnal et Pointe de Sur Cou

Photos Béatrice L, Béatrice B, Claire, Odile G, Quitterie – Texte Odile M.

Nous démarrons à un bon rythme du parking Le Chesnet (1171m) à Orange au-dessus de La Roche-Sur-Foron, sur un chemin large, raide et caillouteux. Ombre et fraîcheur accompagnent notre grimpée vers l’Alpage de Balme où paissent quelques vaches.

En traversant des alpages nous arrivons au Col du Petit Cou puis poursuivons jusqu’au Col du Freu, où la vue est dégagée sur le Mont-Blanc dans toute sa majesté. Nous dominons, avec fierté le raidillon à travers un chaos rocheux, que nous venons d’emprunter pour longer le pied de la falaise de la Roche Parnal.

Après une petite pause nous nous lançons à l’assaut final de la Roche Parnal (1896m) où nous sommes récompensés par un paysage à 360°, incroyablement net, sur tous les sommets principaux de la Haute-Savoie et très au-delà.

L’Ambiance, grâce au Vin Frais Rosé Ines de Cécile, est des plus joyeuses sans parler du délicieux gâteau épeautre/figue et pommes de son jardin, confectionné par Béatrice L, qui a clos notre pique-nique

Nous redescendons facilement par le col du Freu jusqu’au Haut de Balme.

Là, face à nous, un versant herbeux et pentu sur lequel s’élève, gentiment mais sûrement, un petit sentier. Notre sortie comporterait-elle un deuxième sommet… après le repas !

Quitterie est très fière de nous « vendre » deux balades pour le prix d’une, et elle a raison. Au terme de cette seconde grimpette de 200m de dénivelé, quelle récompense !

Depuis la Pointe de Sur Cou (1809m), un panorama, toujours à 360° mais cette fois-ci c’est la vallée de l’Arve, le lac Léman, le Jura qui retiennent notre attention.

Nous voyons aussi la Roche Parnal, ce gros bloc rocheux surplombant le massif des Bornes dont l’ascension avait meublé notre matinée.

Une table d’orientation, un banc, le soleil, la tiédeur de l’air … il faut pourtant rompre ce moment magique.

En une heure nous redescendons, directement sur le parking du Chesnet, via Les Communaux, par un joli parcours en forêt, et à la fin, dernier ravissement visuel : des amanites tue-mouches aussi belles que celles que les enfants dessinent.

La journée étant bien avancée, les quinze fugueurs (seulement deux messieurs) se quittent, sans passer par la case « bistrot ». Difficile de remercier Quitterie, à hauteur de la belle découverte qu’elle nous avait préparée. (D 950m, 10km)