Yves et Mireille Samuel, animateurs de l’atelier de conversation italienne, nous communiquent :

L’Atelier de Conversation Italienne a repris ses activités en présentiel début octobre. Contrairement à ce que nous craignions, la participation n’a pas pâti de la pandémie, puisque nous avons la chance de compter cette année 4 nouvelles arrivantes (un record).

Nous sommes  malheureusement obligés de revenir au port du masque, ce qui n’est pas l’idéal pour la compréhension d’une langue étrangère, mais nous espérons pouvoir continuer sans devoir repasser par la case « visioconférence » de l’an passé…qui nous avait quand même permis de maintenir le groupe en vie.

5 séances ont déjà eu lieu (dont la dernière en visioconférence le 10 décembre à cause de l’alerte neige) : 3 ont donné lieu à l’étude d’un texte préparé par les animateurs, 2 ont demandé plus de préparation aux participants, car ils devaient présenter soit un événement, soit une photo ou un objet de leur choix.

Un des thèmes étudié est peut-être de nature à intéresser les visiteurs non italianisants du site AVF. Il concerne l’origine du prix littéraire le plus prestigieux en Italie, le Prix Strega (que l’on peut comparer au Prix Goncourt en France).

Pourquoi ce nom » Strega »?

Ce n’est pas le nom d’un écrivain, ni d’un éditeur.

C’est le nom d’une liqueur, qui a créé et sponsorisé ce prix, juste après la deuxième guerre mondiale. « Strega » en italien veut aussi dire « sorcière ».

Mais alors pourquoi cette liqueur s’appelle-t-elle « Sorcière »?

Ce n’est pas un hasard. Cette liqueur a été créée au XIXème siècle à Benevento, ville moyenne de l’intérieur des terres en Campanie (région de Naples), dont le seul titre de gloire était d’avoir été le théâtre de plusieurs épisodes  de sorcellerie, vrais ou légendaires,  sans doute les plus anciens d’Italie. C’est donc la localisation dans cette ville de Benevento qui a décidé le créateur de la liqueur à lui donner le nom de « Strega ».

Claude COUDERT

Un commentaire sur “Conversation italienne”

Laisser un commentaire