Mireille et Yves SAMUEL, animateurs du groupe de conversation italienne nous racontent :

Quand on parle italien, c’est bien connu, on ne peut pas s’arrêter. Et on parle de tout… sauf de la pandémie (c’est déjà assez dur comme cela), et bien sûr sauf de politique ou de religion.

Le groupe de conversation italienne a repris ses activités en octobre. Notre groupe d’une douzaine de personnes était trop important pour respecter les règles de distanciation en Salle Vuilloud. Nous avons scindé le groupe en deux, avec activité pour chaque demi-groupe un vendredi sur deux. La répartition s’est faite de manière naturelle. Une moitié des participants ne juraient que par le présentiel, malgré la contrainte des masques. L’autre moitié préférait la sécurité de la distanciation.

Et puis, le deuxième confinement est arrivé et à présent, les deux demi-groupes (on peut difficilement animer un groupe trop important en visioconférence) sont logés à la même enseigne des nouvelles technologies.

Au niveau technique, ce n’est pas très simple. La qualité de Skype est très aléatoire et nous ne l’employons pas. Nous naviguons entre Jitsi Meet et Zoom. Jitsi Meet est le plus facilement utilisable par tous les utilisateurs, sa qualité est acceptable mais se dégrade au niveau du son à partir de 5 postes connectés. Zoom est le meilleur au niveau qualité technique, mais certaines personnes ont des difficultés à se connecter et, pour la version non professionnelle du logiciel, chaque session est limitée à 40 minutes (ce qui nous oblige à deux interruptions pour nous reconnecter). Bref, nous avons hâte de retrouver des séances normales, mais nous sommes quand même contents d’avoir ces technologies à disposition.

Au niveau des thèmes abordés, nous avons parlé du plus grand Festival du Cinéma Italien hors d’Italie. Non ce n’est pas celui d’Annecy, il s’agit du Festival de Villerupt. Un évènement extraordinaire, à l’opposé des paillettes de Cannes. Dans une petite ville de Lorraine, frappée par la crise et dont la moitié des habitants a des origines italiennes (dont l’ancienne députée et ministre Aurélie Filipetti), depuis 40 ans et chaque année, des bénévoles font vivre pendant trois semaines le Cinéma Italien. Nous avons vécu plus de vingt ans en Lorraine et nous fréquentions  assidûment ce Festival dont nous gardons un souvenir ému. Nous sommes également revenus vers un passé beaucoup plus lointain, avec un texte assez pittoresque sur le petit déjeuner à Rome à l’Epoque Antique.

Claude COUDERT

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