Texte Odile M, photos de Laurence, Quitterie, Odile et Martine.

Encore une journée estivale ce mardi 10 octobre. Les quinze fugueurs ne veulent pas « louper » les conditions météorologiques exceptionnelles de ce début d’automne.

Pour le co-voiturage, priorité est donnée aux véhicules hauts sur roues pour pouvoir emprunter une piste évitant une marche d’approche. Dommage, son accès est impraticable. Nous nous garons donc un peu avant l’entrée de Plan Montmin sur un parking offrant un grand panneau des circuits et reliefs du secteur au titre aguicheur « Talloires-Montmin, la tête dans les nuages, les pieds dans l’eau. »

 

La première partie de notre itinéraire se fait sur cette piste en sous-bois, qui monte peu.

Nous passons par « Le Journal Rapille » puis poursuivons jusqu’à la clairière « Le Mont » où le Crêt des Mouches est annoncé à 3h40 de marche. Les manches longues sont vite enlevées et ne quitteront plus le fond des sacs.

Nous prenons sur la gauche un sentier qui nous emmène en lacets réguliers à travers des bois ombragés jusqu’à un bref passage dégagé. De là nous replongeons dans la forêt mais la pente a pris quelques degrés.

En arrivant à l’Arpettaz, une grande clairière sur un replat en haut du versant que l’on vient de gravir, dominée par la Pointe de Chauriandre, nous découvrons une vue dégagée en direction des Aravis et du Mont Blanc.

Nous poursuivons en contournant Chauriandre par la droite pour une longue traversée par un raidillon étroit, caillouteux et aérien. Arrivés dans la combe de l’Arclosan, nous plongeons vers les Chalets de l’Arclosan. Il n’y en a plus qu’un debout, le Chalet Antoine à 1760 mètres.

Trois randonneuses préfèrent faire halte et pique-niquer à proximité. Pour les autres, l’objectif du Crêt des Mouches sera finalement atteint assez vite, et largement récompensé par une vue à 360 degrés, totalement dégagée et en profondeur. On peut balayer le relief du Jura aux Écrins, en passant par la Tournette tout contre, et le lac d’Annecy en contre-bas.

Le Crêt des Mouches ne faillit pas à son nom, quelques mouches tournoient autour de nous ainsi que des choucas.

Nous mangeons à 2036m sous le grand mas aux quatre directions des points cardinaux.

Deux marcheurs redescendent par le même chemin tandis que le reste du groupe remonte un peu la crête Sud pour regagner les Chalets de l’Arclosan sur un tracé aléatoire dans les prés.

De là nous empruntons le même trajet qu’à l’aller. Quelques initiées en profitent pour faire des incartades et remplir de cèpes, lactaires délicieux, coprins…, les sacs en papier qu’elles ont pris la précaution d’emporter. Il y a des diners qui ont dû s’Apparenter à de Vrais Festins.

Au col de la Forclaz, sur la terrasse du Balcon du Lac (ex Edelweiss) qui porte bien son nom, nous nous jetons sur les boissons fraîches, les gourdes d’eau ayant été vidées jusqu’à leur dernière goutte. Le groupe fêtait aussi l’arrivée de Martine et Laurent qui « fuguaient » pour la première fois, et celle de Claire qui s’est parfaitement intégrée en quelques sorties.

Il a fait chaud et nous avons bien sué pour gravir les 1050 m de dénivelé au programme. Pour les kilomètres parcourus, chacun les appréciera selon l’état de ses pieds, de ses courbatures…, les montres et téléphones connectés ont affiché des écarts de résultats trop conséquents pour trancher.

Félicitations à Florence qui nous a fait découvrir ou redécouvrir le Crêt des Mouches dans une si bonne ambiance. Et à la semaine prochaine !

Danielle WOJNAROWSKI

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