Mardi 3 octobre, un petit groupe d’adhérents ont pris la direction de Saint-Gilles, puis quelques kilomètres avant, ont rejoint le château d’Espeyran qui est aujourd’hui aussi constitué d’un parc, d’une réserve archéologique et du Centre national du microfilm et de la numérisation. C’est un établissement rattaché au service interministériel des Archives de France.

UN CHATEAU, 6000 OBJETS DE MEMOIRE :

Depuis la fin du XIXe siècle, l’ensemble des décors, du mobilier et des objets est resté en place : loin d’être un lieu de reconstitution historique, le château d’Espeyran est un véritable lieu de vie du XIXe siècle préservé des aléas du temps.

Le patrimoine immobilier :

Après différentes campagnes d’aménagements, le château devient un lieu de villégiature pour la famille propriétaire et leurs proches. S’étendant sur près de 3 000 m², le château comporte près d’une centaine de salles dont l’agencement rend compte de la hiérarchisation des espaces.

Au rez-de-chaussée se trouvent les pièces de service, les salles de réception et les salles de vie privée.

Les étages déploient les appartements des invités, des maîtres et les chambres des domestiques.

L’ensemble est encore entièrement meublé et donne à voir l’évolution des arts décoratifs au XIXe siècle.

Au château et au parc s’ajoutent l’ensemble des communs destinés aux chevaux.

6 000 objets de mémoire

Lieu de villégiature, le château a été conçu et aménagé comme un lieu de réception par la famille Sabatier. Le site est alors dédié aux loisirs, aux plaisirs de la chasse et aux sports de plein air, rendant compte aujourd’hui des pratiques de sociabilité au XIXe siècle. À l’intérieur, l’ensemble du mobilier est resté en place depuis la fin du XIXe siècle, faisant du château le témoin privilégié d’une époque : objets du quotidien, meubles, tableaux, sculptures, peintures, livres sont autant de traces représentatives du mode de vie de la haute bourgeoisie au XIXe siècle. Près de 500 objets sont aujourd’hui protégés au titre des Monuments historiques.

Merci à monsieur Julien Catala de nous avoir accueillis dans le parc magnifique et de nous avoir fait découvrir quelques pièces remarquables des appartements en rappelant les coutumes de ces grandes familles bourgeoises. Une visite agréable, un suspens esthétique qui a comblé les visiteurs.

Daniel.
Dominique Schmidt