MARIE NOËL, de son vrai nom Marie Rouget.
On mesure mal de nos jours la reconnaissance de son vivant de cette poétesse et écrivaine française.
Née le 16 février 1883 à Auxerre, elle y décède le 23 décembre 1967.
Elle naît dans une famille bourgeoise aisée, très cultivée et respectueuse de la tradition catholique.
La mère de Marie s’appelle Marie-Émilie-Louise Barat. C’est une femme pieuse, contrairement à son époux. Elle descend de sainte Madeleine-Sophie Barat, fondatrice en 1800 de la Société du Sacré-Cœur de Jésus
Marie, bonne pianiste et férue de lecture, reste célibataire. Un amour de jeunesse déçu , son jeune frère, Eugène, retrouvé mort dans son lit au lendemain de Noël 1904,… toutes ces épreuves sous-tendent sa poésie.
Rentière, elle s’occupe de catéchèse, s’implique dans nombre d’œuvres sociales, vient au secours des petits, des humbles et des oubliés.
Marie Noël entretient une correspondance abondante avec des grands tels que Montherlant, Cocteau, Colette, Mauriac.
Montherlant dit « elle est pour moi le plus grand poète français vivant » “
L’abbé Arthur Mugnier, confesseur du Tout-Paris, lisant ses poèmes et sa prose, lui dit « Vous avez du génie » Ils échangeront une correspondance d’environ 200 lettres
Son œuvre est récompensée par de nombreux prix : Ceux de l’Académie Française, de la Société des gens de lettres, de la Société des Poètes entre autres.
Elle reçoit des décorations :
-Commandeur des Arts et des Lettres.
-En 1960, le général de Gaulle lui décerne la croix d’officier de la Légion d’honneur.
Depuis le 16 décembre 2019 sa maison, au numéro 1 de la rue Marie-Noël à Auxerre est labellisée Maison des illustres.
Elle meurt presque aveugle le 23 décembre 1967, soit un jour avant la nuit de Noël.
Le 23 décembre 2017, à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa mort, est ouvert son procès en béatification en tant que servante de Dieu.
Pour en savoir plus :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_No%C3%ABl#cite_note-14
https://le-verbe.com/portrait/marie-noel-poetesse-de-lamour-et-de-la-douleur/