Conçu par l’architecte Renzo Piano, le nouveau Palais de Justice de Paris est un empilement impressionnant de 3 cubes : 160 m de hauteur, 62.000 m² , où travaillent 7.000 personnes. S’y sont ajoutés, le 10 novembre, 25 visiteurs d’AVF Versailles, dont quelques nouveaux arrivants.

Le monde judiciaire parisien étouffait dans les locaux trop exigus de l’Ile de la Cité. Il est maintenant bien au large, il dispose notamment de 90 salles d’audience de tailles diverses. De petits cabinets annexés permettent des rencontres en marge des procès.

L’occupation des différentes parties du bâtiment est réglée par la volonté de séparer les rôles.

Les magistrats et leurs collaborateurs sont logés dans les deux « cubes » supérieurs.

La « cube » de base, le plus grand, est dévolu au Tribunal Judiciaire de Paris, issu de la fusion des Tribunaux d’Instance et de Grande Instance. Le public, dénommé « les justiciables », peut venir y prendre gratuitement des informations auprès des greffiers. Les audiences sont publiques pour afficher la transparence de la Justice. Notre groupe a pu assister à une courte partie du procès de convoyeurs de drogue.

Les avocats résident professionnellement hors du Palais où ils ne viennent que pour plaider, rencontrer leurs clients ou tenir des permanences. Ils sont installés depuis peu dans la Maison des avocats voisine.

La Police Judiciaire a emménagé tout près, au 36 rue du Bastion, le seul numéro de cette rue artificielle. Il s’agit d’évoquer avec nostalgie l’adresse précédente de la PJ, le célèbre 36 quai des Orfèvres.

 

L’architecture est belle et fonctionnelle, beaucoup de bois clair et de marbre. Elle veut créer une atmosphère de calme, et observe une grande économie d’énergie en recourant, par exemple, à la géothermie.

En un mot, c’était vraiment un lieu à connaître.

 

Compte-rendu de Michel L.

Photos de Nicole Q.

Jean-Paul Visticot

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