Non, détrompez-vous!  ZOE n’est pas le nom d’une physicienne qui aurait donné rendez-vous le mercredi 26 février sur le site du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) à Fontenay-aux-Roses à un groupe d’une vingtaine d’adhérents de notre association.

Z.O.E. est un acronyme qui désigne la première pile  atomique française :  « Z » en raison de sa puissance voisine de zéro ; « O » pour désigner son combustible, l’oxyde d’uranium ; « E » indiquant le choix du modérateur, à savoir l’eau lourde.  Z.O.E. a initié la filière française des réacteurs à eau lourde refroidis au gaz.

C’est effectivement durant l’hiver 1948, et à la grande surprise des Américains, que la France a pu faire fonctionner son premier réacteur nucléaire expérimental. L’équipe du professeur Frédéric Joliot-Curie, premier haut-commissaire à l´énergie atomique, s’est installée en 1946 sur les terrains de l´ancien fort de Châtillon dans ce seul but. Ce physicien, auteur de nombreuses recherches en physique nucléaire et sur la structure de l’atome, s’est effectivement mis en tête de construire des locaux pour abriter Z.O.E.  Lui et ses collaborateurs ont mis moins de deux ans pour faire fonctionner le réacteur. Un exploit.

Jusqu’à son arrêt le 6 avril 1976, Z.O.E  va permettre les mesures et les expériences indispensables à la conception des futurs réacteurs nucléaires français.

En parcourant l’espace muséographique de ZOE,  notre accompagnatrice nous a aussi permis de découvrir divers projets de recherche en cours au CEA en physique nucléaire et également dans le domaine des maladies neuro-dégénératives, en particulier les maladies de Huntington, de Parkinson et d’Alzheimer, en coopération avec le CNRS et l’INRA.

 

 

 

 

Photos de Didier C. : Lien vers l’ensemble des photos

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