Parole aux Adhérents qui nous invitent au voyage …

Ci-dessous, vous trouverez 2 petits textes écrits pendant le premier confinement et publiés dans la newsletter d’avril 2020 que j’ai relue récemment. Comme ils sont hélas encore d’actualité, j’ai eu envie de vous en faire profiter et de vous donner pourquoi pas l’envie, en ce temps de confinement et d’oisiveté de relire les newsletters de l’UNAVF !

Voyager autour du pâté de maisons …

A force de faire le même tour, dans mon quartier seule la plupart du temps, j’ai le sentiment que les arbres me  reconnaissent, qu’ils me saluent : « Tiens te voilà, comment vas-tu ? ». Alors, je réponds. Je dis bonjour à l’arbre de Judée qui devient rose, au pin qui est resté le même avec tout son vert, au chêne qui réinstalle ses feuilles jeunes et pas encore vertes, au cerisier tout en fleurs, au cyprès svelte … Je crois que l’on s’entend bien et je regrette tout le temps qu’il m’a fallu pour les repérer individuellement…
Jamais trop tard, me direz-vous !
Hier, j’ai été carrément interpellée par un oiseau qui semblait me dire beaucoup de choses, sur tous les Tons, je me suis arrêtée pensant le dénicher rapidement, mais comme j’entends mal, j’ai mis un moment à le trouver. Il était en haut d’un poteau, tout petit, gris foncé presque noir, avec un bec jaune, un merle !!! Dommage, je n’avais pas d’interprète, il m’a fait tout un discours. Comme j’étais seule, je lui ai répondu… des banalités …
Je profite de ces deux marches quotidiennes pour apaiser le flux de mes pensées, « calmer le buffle intérieur ». Je souhaite à la Planète bleue de s’en sortir, de recommencer sur de meilleures bases après le C 19, je pense à ma descendance, si tendre, si jeune, si pleine d’espérance… hum, je voudrais tant être entendue et en haut lieu !

Brigitte


Voyage dans l’après-confinement …

« Personne ne sait si ce moment est proche ou encore éloigné mais nous pouvons déjà imaginer ce que nous ferons en premier. Lorsque la permission de sortir nous sera enfin accordée, va-t-on tous se ruer dans les grands magasins pour assouvir un besoin compulsif ou, au contraire, allons-nous raison garder et estimer que ce dont nous nous sommes passés pendant tout ce temps n’est vraiment pas si important ?
Lorsque nous serons libérés de nos masques et nos laissez-passer, notre plus grand plaisir sera sans doute de se réapproprier la Prom’ en marchant au soleil, le regard se perdant à l’horizon, là où le ciel et la mer s’unissent en camaïeu ! Ou bien déambuler dans les ruelles du Vieux Nice, en dégustant une glace de Fenocchio ou autre Roberto. Aller  simplement au marché en admirant les étals colorés qui nous ont tant manqué. Marcher le nez au vent, croiser des inconnus, esquisser un sourire, prendre un verre entre amis ou se retrouver pour aller à un concert.
Oui, nous nous rassasierons avec délectation de plaisirs simples sans bourse délier… et pourtant inaccessible à l’heure où j’écris. En attendant que ce jour-là arrive, rendons hommage chaque soir à nos soignants dévoués, débordés, fatigués et qui luttent au péril de leur vie, remercions-les en tapant des mains, en chantant ou, tout simplement, en étant silencieux tout en pensant à eux. Remercions aussi les commerçants, les éboueurs et tous ceux qui œuvrent pour nous faciliter la vie, alors que nous sommes impuissants et que notre seule mission est de respecter le confinement.
Restez confinés… et connectés ! »

Françoise

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