La chorale des dames de Chilbury  de Jennifer Ryan :

« Dans la petite ville de Chilbury tous les hommes sont partis au front, nous sommes en 1940 et la guerre fait rage sur le continent. La France va être envahie et l’Angleterre envoie toutes ses forces dans la bataille. Le seul loisir pour plusieurs femmes reste la chorale. Et n’ayant plus d’homme, elle sera exclusivement féminine (du jamais vu !!) – mais en temps de guerre les choses changent et les mentalités évoluent.

C’est un roman épistolaire, c’est donc un mélange de lettres et de journal intime. Nous suivons quatre femmes dans des intrigues et leur quotidien.

A travers ces quatre voix, c’est tout une petite ville qui prend forme avec ses joies et ses peines, ses bombardements et ses deuils, mais aussi ses naissances et ses histoires d’amour.

Grâce au chant, chacune trouve la force de surmonter les difficultés quotidiennes et les horreurs de la guerre qui déchirent leurs vies.

C’est un roman divertissant avec un charme «so british » qui se lit facilement. »

Premier roman de Jennifer Ryan publié en 2017.

 

La voix cachée de Parinoush Saniee :

« A quatre ans, Shahaab ne parle toujours pas. Pourquoi ? Personne ne le sait. Protégé par sa mère, Shahaab n’a pas conscience de sa différence et vit heureux. Puis il découvre que tout son entourage, y compris son père, le prend pour un idiot. Son monde de paix et d’harmonie s’écroule. Mais il est petit, il est mutique. Comment faire face à la violence psychologique dont il est victime ? Impuissant à se faire comprendre, submergé par une rage intense, il devient un véritable démon et commet les pires bêtises. Jusqu’à l’arrivée de sa grand-mère qui, en secret, à force d’amour et d’écoute, le délivre de sa colère et lui apprend à communiquer.

Une histoire vraie racontée par Shahaab devenu adulte. Deux voix se mêlent et se répondent : celle de Myriam face aux difficultés de son fils, à la dureté de son époux et à la malveillance de sa belle-famille ; celle de l’enfant contraint d’affronter un monde qui lui est hostile. »

Après avoir écrit Le Voile de Téhéran, l’auteure iranienne Parinoush Saniee a réussi à se surpasser avec ce deuxième livre qui lève cette fois le « voile » sur l’histoire d’un gamin aussi mal compris que mal aimé.

De chapitre en chapitre, on découvrira peu à peu pourquoi ce petit Iranien n’a longtemps pu avoir recours à la parole pour décrire son triste quotidien. Un roman bouleversant qui nous laisse « sans voix ».

 

Felix et la source invisible d’Eric- Emmanuel Schmitt :

« Félix, 12 ans, est désespéré. Sa mère, la merveilleuse Fatou, qui tient à Belleville un petit bistrot chaleureux et coloré, est tombée dans une dépression sans remède. Elle qui incarnait le bonheur n’est plus qu’une ombre. Où est passée son âme vagabonde ? Se cache-t-elle en Afrique, près de son village natal ? Pour la sauver, Félix entreprend un voyage qui le conduira aux sources invisibles du monde .Dans l’esprit de «  Oscar et la dame rose » et de » Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran », Eric-Emmanuel Schmitt interroge les mystères de l’animisme, la puissance des croyances et des rites issus d’une pensée spirituelle profondément poétique. Il offre aussi le chant d’amour d’un garçon pour sa mère. »

Poursuivant son Cycle de l’invisible, qui permet de rencontrer des spiritualités différentes, l’écrivain franco-belge Eric-Emmanuel Schmitt nous propose un étonnant huitième volet avec Félix et la source invisible.

Il y a plus de 20 ans déjà qu’Eric-Emmanuel­­­ Schmitt a entamé son Cycle de l’invisible. Un Cycle qui n’est certes pas passé inaperçu, plusieurs des livres qui le composent – Milarepa, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Oscar et la Dame rose, etc. – ayant notamment été portés au grand écran ou adaptés au théâtre.

Après avoir abordé à sa façon le bouddhisme, le soufisme, le christianisme, le judaïsme, le bouddhisme zen, le confucianisme et la symphonie d’émotions liées à la musique, Eric-Emmanuel­­­ Schmitt nous offre ainsi un huitième volet, qui se penche cette fois sur l’animisme, une croyance surtout présente en Afrique grâce à laquelle animaux, objets et phénomènes naturels peuvent être dotés d’une âme.

 

Le carnaval noir de Metin Arditi :

« On ne se lasse pas de Venise. Surtout lorsque la Sérénissime est mise en scène par l’écrivain genevois Metin Arditi, comme il l’a déjà fait avec talent dans Le Turquetto, dont le récit se déroulait au XVIe siècle.

Cette fois, l’histoire commence en janvier 2016 avec la découverte d’une étudiante de l’Université de Venise retrouvée noyée dans la lagune. Tout laisse penser à un accident. Qui donc pourrait vouloir du mal à une jeune femme qui consacrait une thèse à l’une des principales confréries du XVIe siècle, qui avait été la cible d’une série de crimes en 1575 durant le Carnaval de Venise, événement baptisé par les historiens comme le « Carnaval noir » ?

Seulement voilà, l’étudiante n’est pas la seule à trouver la mort et Bénédict Hugues, professeur de latin à l’Université de Genève, grand érudit, mais homme timide et maladroit dans ses rapports humains, se retrouve à déjouer une machination ourdie par l’alliance d’un groupuscule d’extrême droite de la Curie romaine et des mercenaires de Daech dont l’objectif est d’éliminer le pape.

On se plonge dans les 400 pages dont on émerge ravi quelques heures plus tard, comblé par l’intrigue, le suspense, les rebondissements et les personnages dont les faiblesses sonnent tellement juste. L’écriture élégante et précise de l’auteur contribue également au plaisir de ce thriller historique qui, malgré des allers-retours constants et savants entre le XVIe siècle et le notre, réussit à ne jamais lasser le lecteur.

Dans ce roman riche de suspense, de passion et de savoir, Metin Arditi se révèle, une fois encore, un conteur exceptionnel. »

Les disparus de la Lagune de Donna Leon :

« Surmené et épuisé, le commissaire Brunetti décide de prendre des vacances. Loin de Paola, son épouse et de la questure, il s’offre un séjour en solitaire dans une villa de l’ïle de Sant’Erasmo.

Au programme : ramer sur la lagune et ne penser à rien. Sa retraite tourne court quand le gardien de la propriété disparaît. Contraint de mener l’enquête, Brunetti voit ses vacances virer au cauchemar. Et dans les brumes de la laguna vénitienne, de bien vilains secrets refont surface… »

Le thème de l’environnement est très présent dans ce roman, le personnage principal n’est pas caricatural, il a sa part d’ombre. Le cadre, au milieu de la lagune, est magnifique. On ne s’ennuie pas ».

 

Les déracinés de Catherine Bardon :

« Autriche, 1931. Lors d’une soirée où se réunissent artistes et intellectuels viennois, Wilhelm, jeune journaliste de 25 ans, a le coup de foudre pour Almah. Mais très vite la montée de l’antisémitisme vient assombrir leur histoire d’amour. Malgré un quotidien de plus en plus menaçant, le jeune couple attend 1939 pour se résoudre à l’exil. Un nouvel espoir avant la désillusion : ils seront arrêtés en Suisse. Consignés dans un camp de réfugiés, ils n’ont qu’un seul choix : faire partie des 100 000 Juifs attendus en République dominicaine après l’accord passé par le dictateur local Trujillo avec les autorités américaines. Loin des richesses de l’Autriche, la jungle sauvage et brûlante devient le décor de leur nouvelle vie. L’opportunité de se réinventer ? »

Un premier roman très ambitieux. Les déracinés est une vaste fresque romanesque, déployée sur une toile de fond s’étendant d’Europe en Amérique, dans un temps historique particulièrement tourmenté. Sur six cents pages, l’auteure, Catherine Bardon, raconte trois décennies de la vie d’Almah et de Wilhelm depuis leur rencontre et un coup de foudre mutuel, à Vienne, à l’aube des années trente.

 

Vienne est alors une grande ville moderne, rayonnant intellectuellement sur l’Europe. Près de deux cent mille Juifs y vivent. Pour une large part, de grands bourgeois, cultivés, peu religieux, très intégrés dans la haute société. Almah, fille d’un chirurgien, vient d’obtenir son diplôme de dentiste. La famille de Wilhelm, lui-même journaliste, possède une imprimerie. Contraste, d’autres Juifs sont installés misérablement dans les quartiers populaires, après avoir fui les pogroms de l’Europe de l’Est.

 

Longtemps sous-jacent, l’antisémitisme des Viennois se dévoile, attisé par l’idéologie nazie qui prolifère de l’autre côté de ce qui est encore une frontière. En 1938, sitôt l’Anschluss, il explose. Pour les Juifs de Vienne, la vie devient de jour en jour plus insupportable. Une escalade sans fin d’obligations et d’interdictions, qui se traduisent par autant d’humiliations quotidiennes. Près de la moitié d’entre eux ont déjà pris le parti de l’exil, souvent vers les Etats-Unis, parfois vers ce qui s’appelle la Palestine. Ils ont sacrément bien fait ! Car tout se complique. Désormais, pour partir, il faut solliciter l’autorisation des autorités nazies, qui la conditionnent à l’abandon de tous les biens. Almah, Wilhelm et leur petit garçon quittent l’Autriche, un maigre pécule en poche.

 

S’en suivent pour eux plusieurs mois d’errance, voyages interminables en cars, hébergements collectifs précaires, en Suisse, en France, au Portugal. Traversée de l’Atlantique, synonyme d’espoir. Mais l’accès aux Etats-Unis leur est fermé, car des quotas très restrictifs d’immigration juive y ont été décrétés.

 

En désespoir de cause, Almah et Wilhelm atterrissent en République Dominicaine, où une institution juive a négocié avec les autorités, les conditions de l’immigration de plusieurs dizaines de milliers de Juifs, à charge pour eux d’y créer des exploitations agricoles, sur le modèle des kibboutzim des pionniers sionistes de Palestine. Ils ne seront en fait que quelques centaines à tenter l’expérience.

 

Une vie nouvelle s’installe pour eux, sous le soleil, sans confort, loin des centres urbains de l’île. Des intellectuels font l’apprentissage de métiers manuels et agricoles. Les mois passent, puis les années, d’abord scandées par les nouvelles en provenance d’Europe, la guerre, le doute, l’espoir, la victoire, la chute finale des nazis, la découverte des camps, l’arrivée de rescapés. Joies, peines, réactions d’horreur, sentiment de culpabilité. Puis c’est la création de l’Etat d’Israël. Enthousiasme et ouverture d’un débat : qui part, qui reste ? Almah et Wilhelm décident de rester, et même de s’enraciner. Car comme le dit Almah, « sans racine, on n’est qu’une ombre ! ».

 

La plupart des événements sont racontés par Wilhelm, l’auteure reprenant de temps en temps la parole pour une narration classique. Une subtilité qui passe inaperçue. Quelques chapitres sont extraits de « carnets » tenus par Wilhelm, qui s’exprime sur des événements déjà connus sans vraiment apporter d’éclairage nouveau.

 

C’est le premier tome d’une Trilogie – le second paru en livre de poche s’intitule « L’Américaine » – le dernier « Et la vie reprit son cours » est en librairie depuis le 16 avril 2020 (pas en poche) –

 

 

Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier :

 

« Il y  a près de 100 ans, les feux de forêt les plus meurtriers de l’histoire canadienne prenaient la vie de 223 personnes dans le nord de l’Ontario, un moment historique qui a servi de trame de fond au roman primé à l’international Il pleuvait des oiseaux,de l’auteure établie en Abitibi Jocelyne Saucier.

Partout où elle promène son livre, l’auteure est interrogée sur ces grands feux qui ont mené à la création de la direction de la protection des forêts au sein du ministère des Terres, des Forêts et des Mines, en décembre 1916, soit quelques mois après le 29 juillet, jour fatal où sévit le grand feu de Matheson.

Allumé par des feux d’abattis de colons, le brasier s’étend jusqu’à près de 80 kilomètres au nord, jusqu’à Cochrane, rasant au passage les villages de Porquis Junction, Iroquois Falls, Kelso, Nushka, Matheson, et Ramore.

L’auteure explique pourquoi ce sujet lui a inspiré son roman :

Sic : « Les grands feux du nord de l’Ontario, ce n’est pas connu, sauf dans le nord de l’Ontario, fait-elle valoir. Je me suis promenée beaucoup avec ce livre-là et on me posait beaucoup de questions sur ces grands « feux-là ». Ça impressionne les gens, c’est la résilience. La résilience de ces gens-là qui ont pu survivre à ça, moi c’est ça qui m’a frappée. »

Elle reçoit en 2011, le Prix des cinq continents pour « Il pleuvait des oiseaux » ainsi que le prix littéraire France-Québec 2012 – ce livre est son 4ème roman.

 

Déjà cité par une de nos adhérentes lors de sa sortie en librairie il y a quelques années, ce livre  je l’avais acheté puis mis en attente dans l’étagère des  livres à lire…. Confinement, on cherche dans ses armoires, il est là, patient, il attend son heure ….  Alors vient le plaisir de lire et de découvrir ce pan inconnu de l’histoire canadienne qui nous saute au visage.

 

 

« Vers quelle forêt secrète se dirige la photographe partie à la recherche d’un certain Boychuk, témoin et brûlé des Grands Feux qui ont ravagé le nord de l’Ontario au début du XX ième siècle? On ne le saura pas. Au moment où s’amène la photographe, Boychuck vient tout juste de mourir.
Tom et Charlie, deux survivants, ignorent que la venue de la photographe bousculera leur vie. Ils feront la rencontre d’un personnage aérien, Marie-Desneige. Elle a 82 ans et tous ses esprits.

Elle arrive sur les lieux comme une brise espérée alors que la photographe découvrira que Boychuck était peintre et que son œuvre était tout entière marquée par le Grand Feu de Matheson.
C’est dans ce décor que s’élabore  « Il pleuvait des oiseaux ». Nous voilà en plein cœur d’un drame historique, mais aussi pris par l’histoire d’hommes qui ont choisi la forêt. Trois êtres épris de liberté et qui ont fait un pacte avec la mort. Un superbe récit à la mesure du grand talent de Jocelyne Saucier, deux fois finaliste au Prix du Gouverneur général et récipiendaire du Prix à la création artistique du CALQ pour l’Abitibi-Témiscamingue (2010). »

 

Critiques d’Actua Litté c-dessous :

 

« Nul besoin d’ajouter un vernis ou quelques fioritures pour apprécier ce concentré de bonheur brut, si immédiat. La sincérité des mots, la beauté de la langue et la simplicité de l’histoire s’harmonisent sans contraintes et, sans excès délivrent au lecteur un moment  lumineux, empreint  de tendresse et d’émotions, troublant, imprévisible mais tellement réconfortant au final.

Aussi laissez- vous prendre par la délicatesse de Jocelyne Saucier, imprégnez-vous des vastes étendues de l’Ontario, puisez de l’énergie dans ces contrées sauvages, âpres mais grandioses puis pénétrez avec intensité mais bienveillance au sein de cette petite communauté du lac et là, respirez, doucement mais en profondeur et délectez-vous d’un rythme soudain plus lent, mais ô combien bénéfique. Un sentiment de liberté va vous gagner. Décidemment, ce livre est un privilège. Prolongez ce bien être en le partageant. Parfois la littérature est une grâce.

Cette histoire séduit d’emblée, sans prétentions, sans même le faire exprès. Comme par erreur. En effet, raconter le quotidien d’une petite communauté  de gens âgés, reclus dans une vaste forêt du Canada aurait de quoi faire fuir n’importe quel lecteur sensé et pourtant, bien loin de toute morbidité et de tout ennui, ce roman, au contraire, réjouit davantage qu’il n’attriste ou désespère, apaise et fait du bien. »

Sans intention philosophique ni discours contestataire ou jugement moral sur notre société et civilisation, ce roman va bien au-delà, rend un vibrant hommage aux vieux, à la liberté de choisir sa vie, à l’amour et à la nature. Sans commentaires superflus. Juste bienveillant.

« Le silence vaut mieux que le bavardage, surtout quand il est question de bonheur et qu’il est fragile. Le bonheur a besoin simplement qu’on y consente. »

Ce livre adapté au cinéma (sorti l3 septembre 2019), a remporté de nombreux prix à sa parution au Québec, dont le Prix des Cinq Continents de la Francophonie, le Prix France-Québec et le Prix des Collégiens. »

Lectures de nos adhérentes :

 

 

Le choix des autres de Françoise Bourdin :

 

« Lucas et Clémence, Virgile et Philippine, deux couples d’amis comme tant d’autres. Mais ces quatre trentenaires ne s’invitent pas à tour de rôle pour dîner ensemble, ils vivent sous le même toit, dans un immense chalet conçu pour une famille nombreuse.

Lucas et Virgile ont été à l’origine de ce projet ; amis depuis le lycée et passionnés de montagne, ils quittaient Paris pour les stations de ski dès qu’ils le pouvaient et ont été séduits par La Joue du Loup, à proximité de Gap, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Et puis Lucas est tombé amoureux de Clémence, cette belle jeune femme en instance de divorce à qui il est venu faire la cour tous les week-ends…

Depuis, Lucas, Clémence, leurs deux petites filles, Virgile et Philippine vivent en harmonie et savourent le calme de leur chalet, à neuf cents mètres d’altitude, avec une vue imprenable sur le Vercors et le Luberon. Mais cette belle entente résistera-t-elle au retour dans la région de l’ex-mari de Clémence, qui n’a pas supporté leur séparation et est bien décidé à récupérer celle qu’il considère encore comme sa femme ?

Personnifiée à travers cet être possessif, la Jalousie s’invite dans la vie du chalet, au risque de contaminer ses habitants, tandis que l’hiver, particulièrement rude cette année, rend les routes dangereuses et fait naître au sein du groupe un sentiment d’isolement… »

 

Suivi de plusieurs titres du même auteur :

 

 

L’héritier des Beaulieu :

 

« Barthélemy Beaulieu règne sans partage sur l’imprimerie familiale créée plus de deux siècles avant, et en a fait une entreprise florissante. Il n’a pas d’héritier pour lui succéder mais la veuve de son frère a décidé d’imposer son fils Stéphane. Une saga familiale dans le monde des imprimeurs qui mêle secrets de famille, rivalités, vengeances et amours contrariées.

 

Galop d’essai :

 

 

« Passionnée de littérature mais aussi de voitures, de vitesse ou encore de chevaux, Françoise Bourdin n’a pas craint d’embrasser une carrière hippique et de s’y illustrer, avant de retrouver le chemin des histoires, croisé quand elle avait treize ans.

Son œuvre est nourrie par son amour des chevaux, auxquels elle a consacré pas moins de quatre romans : Comme un frère, Dans le silence de l’aube, La Camarguaise et Mano a mano.

Afin de célébrer vingt ans d’étroite collaboration, Françoise Bourdin et les éditions Belfond ont organisé un grand concours d’écriture intitulé « Galop d’essai ».

Le jury, présidé par Françoise Bourdin, a sélectionné huit nouvelles pour un recueil qu’elle parraine en l’ouvrant et le fermant par deux textes de sa plume.

Dix histoires qui nous ressemblent, et où s’épanouissent des vocations, des voix nouvelles, disant chacune de façon singulière la relation hors du commun qui lie l’homme au cheval. »

 

 

La Camarguaise :

 

 

 

« À la mort de François Valence, sa petite-fille Jordane a repris en main la destinée du Biloba, la bastide familiale en plein coeur des somptueux paysages de Camargue. Mais comment la seule exploitation des champs d’iris, des moutons mérinos et des chevaux andalous pourrait-elle sauver de la ruine un si lourd héritage ?

Déchirée à l’idée de perdre son domaine guetté par les huissiers, mais trop fière pour accepter l’aide de Lionel, son mari dont elle est séparée, la jeune femme décide de transformer le Biloba en hôtel de luxe : un choix douloureux, violemment critiqué par son entourage. Au sein des dynasties arlésiennes, on n’aime guère les touristes…

Tandis que des intrigues se nouent autour du devenir du Biloba, la beauté et la fougue de Jordane font tourner les têtes et chavirer les coeurs : celui de Lionel, qui n’a pas perdu espoir de la reconquérir, mais aussi celui de deux hommes, deux frères que tout sépare, et qui vont se disputer son coeur… ».

 

 

 

 

Le Siècle de Ken Follet –

 

Entre saga historique et roman d’espionnage, histoire d’amour et lutte des classes, Le Siècle, la nouvelle épopée de Ken Follet en trois volumes, traverse la période la plus agitée, la plus violente et la plus complexe des temps modernes : la grande aventure du XXe siècle…

 

Tome 1 – La chute des géants :

 

 

« En 1911, les grandes puissances vivent leurs derniers instants d’insouciance. Bientôt la guerre va déferler sur le monde…

Cinq familles – américaine, russe, allemande, anglaise et galloise – vont se croiser, s’aimer, se déchirer, au rythme des bouleversements de l’Histoire: la Première Guerre mondiale et la Révolution russe.

Les Williams, une famille galloise de mineurs est liée par amour et par inimitié aux Fitzherbert, aristocrates et propriétaires des mines. Ethel Williams connaîtra une passion secrète avec le comte Fitz, marié à la princesse russe Béa, fille du tsar… et s’engagera en politique, défendra le droit de vote des femmes. Billy Williams quittera la mine pour les tranchées de la Somme, puis le front russe…

La farouche Lady Maud Fitzherbert tombera amoureuse de Walter Von Ulrich, espion de l’ambassade allemande à Londres. Leurs routes croiseront celles de l’ambitieux Gus Dewar, collaborateur du président américain Wilson, et de deux frères russes orphelins, Grigori et Lev Peshkov, dont le projet d’émigrer se heurte à la guerre, la mobilisation et la Révolution…Passions contrariées, rivalités et intrigues, jeux de pouvoir, coups du sort…

Cette gigantesque fresque brasse toute la gamme des sentiments humains et dresse une galerie de portraits saisissants : des personnages exceptionnels, passionnés, ambitieux, attachants, tourmentés, qui bravent les obstacles et les peurs pour s’accomplir en dépit des tragédies qui les emportent. »

 

 

Tome 2 – L’hiver du monde :

 

« Entre 1933 et 1949, des salles de bal de Buffalo aux chambres du Parlement anglais, de la bataille de Normandie au terrible Blitz, L’Hiver du monde entraîne le lecteur dans le tourbillon de la Seconde Guerre mondiale.

Dans La Chute des géants, cinq familles – américaine, russe, allemande, anglaise et galloise – se sont croisées, aimées et déchirées au rythme de la Première Guerre mondiale et de la Révolution russe. À l’aube des grands bouleversements politiques, sociaux et économiques de la seconde moitié du XXe siècle, ce sont désormais leurs enfants qui ont rendez-vous avec l’Histoire.

Pouvant se lire indépendamment du premier tome, L’Hiver du monde raconte la vie de ces êtres au destin enchevêtré pour qui l’accession au pouvoir du IIIe Reich et les grands drames de la Seconde Guerre Mondiale changeront le cours de leur vie pour le meilleur comme pour le pire.

Carla von Ulrich, née à Berlin d’un père allemand et d’une mère anglaise, va subir de plein fouet les affres du nazisme jusqu’à ce que, décidée à reprendre sa vie en main, elle entre en résistance… Les frères américains Woody et Chuck Dewar, chacun portant un lourd secret, empruntent deux voies différentes au moment de l’entrée en guerre des États-Unis, l’un s’engageant dans la politique à Washington, l’autre combattant dans la jungle des îles du Pacifique… Lloyd Williams, brillant étudiant et très engagé politiquement, à l’instar de ses parents, se porte volontaire pour combattre les fascistes durant la guerre civile espagnole, au prix de certains de ses idéaux… Daisy Peshkov, belle et ambitieuse jeune fille, s’éprend du mauvais garçon, le suffisant et lâche Boy Fitzherbert, avant de prendre conscience que le véritable amour n’est ni intéressé ni prévisible… Quant à Volodya, le cousin de Daisy, espion pour les renseignements russes, il va peu à peu remettre en question les agissements de son gouvernement au point que ses actes affecteront non seulement cette guerre, mais également la Guerre froide à venir. »

 

 

Tome 3 : Aux portes de l’Eternité :

 

L’Hiver du monde racontait la vie de leurs enfants au moment de l’accession au pouvoir des nazis puis des grands drames de la Seconde Guerre mondiale. Aux portes de l’éternité retrace leurs destinées toujours enchevêtrées à l’ère des immenses troubles sociaux, politiques et économiques des années 1960 à 1990 : lutte pour les droits civiques, guerre du Vietnam, construction du mur de Berlin, crise des missiles de Cuba, guerre froide…

Rebecca Hoffman, professeur en Allemagne de l’Est, découvre que la Stasi l’espionne depuis des années et prend une décision qui aura de graves conséquences sur la vie de tous les membres de sa famille…

George Jakes, enfant d’un couple interracial, renonce à une carrière d’avocat d’affaires pour rejoindre le ministère de la Justice que dirige Robert F. Kennedy, participant ainsi aux principaux événements de la lutte pour les droits civiques, tout en livrant une bataille beaucoup plus personnelle…

Cameron Dewar, petit-fils de sénateur, n’hésite pas s’engager dans un travail d’espionnage officiel et officieux, au profit d’une cause qu’il croit juste, pour découvrir que le monde est un lieu infiniment plus dangereux qu’il ne l’avait cru…

Dimka Dvorkine, jeune collaborateur de Nikita Khrouchtchev, se trouve pour le meilleur comme pour le pire aux premières loges de la course qui conduit les États-Unis et l’Union soviétique au bord de la guerre nucléaire, tandis que sa sœur Tania se taille une place qui la conduira de Moscou à Cuba, puis à Prague et à Varsovie.

Aux portes de l’éternité clôt magistralement cette ample fresque des Temps modernes, où des personnages attachants affrontent toutes les tragédies du XXe siècle avec une pugnacité sans pareille. »

 

 

 

Merci à nos adhérentes qui nous ont envoyé leurs coups de cœur –

 

Pour lire cet été – quelques titres qui peut-être vous séduiront :

 

  • Oublier Klara d’Isabelle Autissier
  • Gobi et moi de Dion Leonard
  • Née contente à Oraibi de Bérengère Cournut
  • Il est temps de rallumer les Etoiles de Virginie Grimaldi
  • Né sous une bonne étoile d’Aurélie Valognes
  • Une évidence d’Agnès Martin Brigand

 

 

Sans oublier ceux qui vous tenteront dans le listing des comptes rendus que l’on vous fait parvenir régulièrement.

 

Nous vous rappelons que la remise du Prix AVF SILLAGE est reportée à la Rentrée –  en attendant une date.

 

Nous vous souhaitons de bonnes vacances anticipées – profitez bien de vos proches et surtout prenez soin de vous toutes –

 

A bientôt à la rentrée,

 

Catherine, Evelyne et Patricia