22/02 – La Ferme Durand au départ du Pont Charvet

Nous étions 12 à effectuer cette randonnée par un temps magnifique qui nous a permis de profiter pleinement de nos massifs préférés. La ferme Durand est construite sur un plateau dominant Sassenage et lorsque l’on s’approche de la falaise (attention la marche est haute) on bénéficie d’une vue d’avion sur la vallée. Le confluent de l’Isère et du Drac à gauche du célèbre bâtiment du Synchrotron est particulièrement bien visible. Hélas ce qui se voit particulièrement bien c’est la pollution qui stagne au-dessus de cette métropole alpine qu’est Grenoble.

20/02 – Sortie raquettes au désert d’Entremont

Nous sommes partis de Voiron, en étant presque sûre que les raquettes resteraient dans le coffre. Oh ! surprise, au désert d’Entremont, il reste encore beaucoup de neige, même si celle-ci fond un peu l’après-midi. Nous étions 6 pour monter à la croix de la Cochette à 1586 m. Après une pente assez raide, nous […]

12/02 – La pensée « woke »

Nous étions 12 ce samedi matin réunis pour débattre autour de la pensée « woke ». Il s’agit d’un mot anglais qui signifie « « être éveillé », « vigilant », il est dérivé du verbe anglais « awake » qui signifie se réveiller et dont le participe passé « awoke » a donné en argot américain « woke». Ce terme est apparu depuis une dizaine d’années, mais son origine est plus lointaine. Cette expression argotique a cheminé dans le monde africain-américain à partir des années 1960. Dans un discours à l’université Oberlin (dans l’Ohio), en juin 1965, Martin Luther King, qui évitait l’argot dans son expression publique, exhortait les étudiants à rester « éveillés » (« awake ») « pendant la grande révolution » et à « être une génération engagée ». Au milieu des années 2010, une nouvelle génération se l’est appropriée, au-delà du monde noir, et pour des usages plus variés que l’antiracisme. Si son origine est le mouvement antiraciste il s’est répandu à d’autres combats, l’écologie et l’égalité hommes femmes (« metoo »). En 2014 la mort du jeune noir Michael Brown, tué par la police américaine ainsi que de Eric Garner, décédé suite à un étranglement,  ont donné un grand écho au mouvement « Black lives matter ». Le racisme « systémique » est dénoncé, racisme qui a légitimé l’esclavage et la colonisation, arguant de l’infériorité supposée des « races » noires. Aujourd’hui si le racisme est officiellement dénoncé et sanctionné il n’en demeure pas moins qu’il est encore logé dans les esprits. En France les discriminations à l’embauche, à l’accès au logement, les contrôles au faciès montrent la persistance d’attitudes racistes. Face aux injustices et aux discriminations le « wokisme » est donc l’idée d’être conscient de ses origines et de faire valoir ses droits. Dans le domaine de l’écologie le personnage de Greta Thunberg est considérée comme un personnage woke. Et bien évidemment le mouvement « metoo », dénonçant les violences faites aux femmes est également une manifestation de ce mouvement. Il se pose en défenseur des victimes d’un système injuste, et se caractérise par la dénonciation des injustices et de leurs agents (le patriarcat blanc). Le mouvement s’est trouvé confronté à des critiques, le fait de condamner les personnes sans leur laisser la possibilité de se défendre, même s’il est justifié aux yeux des dénonciateurs par le fait que le système favorise les agresseurs (police dans le cas du racisme ou agresseurs mâles dans le cas des agressions sexuelles) en ne permettant pas de prendre en compte le discours des victimes et en ne  condamnant presque jamais les dénoncés. Le risque de règlements de compte et de créer un climat de violence est patent. La victimisation de pans entiers de la population (femmes, noirs, musulmans, homosexuels, etc.) pose également problème : comment se reconnaître dans la seule position de victime ? Le mouvement refuse aussi la contradiction et disqualifie d’emblée le discours des accusés ce qui met en danger la liberté d’expression. Toute personne en désaccord avec les « wokistes » devient un ennemi qu’il faut faire taire. Le souci de revisiter l’histoire avec les yeux du présent et nos sensibilités actuelles, fait sombrer tout le passé dans un âge des ténèbres qu’on se doit de condamner. D’où les polémiques sur le déboulonnage des statues de personnages du passé parce qu’ils ne partageaient pas les préoccupations de notre époque (et pour cause !). En confortant chacun dans notre singularité, d’individus marqués par la différence avec autrui plutôt que l’appartenance à une humanité commune on risque de porter atteinte à l’héritage des Lumières et à l’idée de l’universalité de la condition humaine. Ce qui prime ce sont les différences qui me permettent d’être reconnu dans mon individualité irréductible et non pas mon identité avec autrui, isolant chacun d’entre nous d’autrui, le transformant en un obstacle à la reconnaissance de soi, voire comme un ennemi. C’est la porte ouverte au repli sur soi et sur ceux qui nous ressemblent le plus, paradoxe d’un mouvement qui lutte contre le racisme. Enfin dernier point, l’objectivité de la recherche scientifique risque d’être remise en cause puisque certains champs d’investigation sont interdits car symptômes d’une contamination par les idées d’un système répressif. On a vu dans les universités les polémiques soulevées par les prises de position de certains professeurs. En résumé, si la pensée woke permet une prise de conscience plus aigüe sur les différents biais de nos sociétés – évidemment il n’y a pas de pensée woke dans les sociétés non démocratiques – et les injustices qu’ils induisent, on peut constater que ces injustices avaient déjà été dénoncées, le mouvement contre le racisme aux Etats-Unis est aussi vieux que le racisme et l’esclavage, le féminisme est né au 19° siècle, voire au 18° en Europe et que toutes ces dénonciations des discriminations ont conduit à des progrès. D’autre part les excès de ce mouvement woke ont permis à des mouvements d’extrême-droite de fortement progresser dans les couches populaires, la question sociale ayant été totalement laissée de côté. Mais il ne faut pas non plus confondre les excès d’une minorité intolérante avec le souci majoritaire de vouloir changer en mieux nos sociétés.

10/02 – Bois des Chartreux

« Annick absente, Nicole a pris la relève. Nous étions 14 au départ de la Croix Bayard à Coublevie, pour une balade en direction du bois des Chartreux sous un beau soleil et température de printemps.. Primevères, goûter et bonne humeur ont fait de cet après midi, un régal. Merci à l’organisatrice. Liliane Arnaud

08/02 – Les hauteurs des ABRETS

Départ de Saint-Ondras sous un ciel bleu qui nous a accompagnés toute la journée.

27/01 – Saint Christophe sur Guiers

Après avoir retrouvé pour notre plus grand plaisir les chemins aux alentours de Voiron pendant les premières semaines de Janvier, alors que les jours sont courts et ne nous permettent pas de trop nous éloigner (Charauze, Bois Joli, Coublevie), Annick nous a proposé la balade habituelle à Sait Christophe/Guiers. Cela nous permet de re-découvrir la crèche qui s’installe dans l’église et d’apprécier les nouveautés, en particulier cette année, les 4 vitraux signés ARCABAS et les santons représentant les habitants du pays des Rois Mages. Au printemps 2022, 4 nouveaux vitraux viendront compléter cette magnifique série. Pendant notre marche dans une atmosphère un peu fraîche, nous avons même salué le dindon !

01/02 – De la maison de Jean-Jacques Rousseau aux cascades de Jacob et la Grobelle

Nous étions 8 à effectuer cette sympathique randonnée verte sur les hauteurs, très proche de l’hypercentre de l’agglomération de Chambéry qui permet de visiter la demeure de l’illustre Jean-Jacques Rousseau et de parcourir les cascades du Nant du Pontet. Cette randonnée permet de traverser à la fois les territoires de Jacob-Bellecombette, Chambéry et Barberaz, et de passer à la limite de la commune de Montagnole. Malgré sa proximité avec la grande ville, l’essentiel du parcours est dans les bois ou au travers des prés.

01/02 – Arts plastiques

L’atelier « Arts plastiques » est fréquenté par des passionnées (uniquement des « artistes » féminines cette saison)  intéressées par certaines techniques picturales ; actuellement la pratique de l’initiation à l’Aquarelle pour les « débutantes  » semble convenir parfaitement à toutes les participantes.   L’assiduité de 5 à 6 passionnées est manifeste pour  cette  équipe de « peintres » qui découvre le difficile […]

25/01 – De Montfalcon à la chapelle de Serrein

Nous étions 19 à effectuer cette randonnée de Montfalcon à la chapelle de Serein à Saint-Clair-sur-Galaure entre campagne et bois. Elle permet de découvrir de très belles régions ou parties de nos régions parfois isolées et complètement inconnues.