03/12/2024 – Optevoz – cyprès chauves – cascade de la roche

Partis d’Optevoz, 7-8°, ciel couvert avec de trop rares trouées de bleu, nous étions 13 à prendre la direction de Grivoux où quelques toitures et clôtures sont en lauses. Chemin forestier jusqu’au lac de Lemps où nous avons fait halte à la cabane ornithologique pour observer aigrettes, cormorans, cygnes, hérons, canards et poules d’eau. Chemin jusqu’au village de Surbaix avec son lavoir et son four à pain datant de 1812. Descente à la cascade de la Roche , bien ‘nourrie’ , pour notre pique nique. Petit détour à l’étang de Surbaix où les cyprès chauves avaient gardé pour nous leur crinière rousse que Jean-Marc avait photographiée en 2021. Poursuite de notre itinéraire en repassant par la cascade et grand tour en pleine campagne pour rejoindre Optevoz. A signaler une longue halte (que beaucoup ont eu du mal à quitter) en longeant un élevage de… cochons. Tous les goûts sont dans la nature, et on en a bien profité ! Philippe

26/11/2024 – La tour de Clermont et les marais de Chirens

Nous étions 21 randonneurs à effectuer cette randonnée qui nous a menés par une température plutôt clémente et un ciel dégagé des marais de Chirens à la tour de Clermont. La tour de Clermont est l’un des derniers vestiges attestant la présence d’un château du Moyen Âge sur le territoire du Pays Voironnais. Située sur la commune de Chirens, à quelques kilomètres du lac de Paladru, elle appartient aujourd’hui encore à l’une des plus anciennes familles du territoire, la famille de Clermont-Tonnerre. Son histoire Simple tour de bois bâtie sur une motte castrale au 11e siècle, le château devient une forteresse de pierre à partir du 12e siècle. Peu occupé au Moyen Âge, le château est démantelé en 1633 dans le cadre de la politique du cardinal Richelieu visant à imposer l’autorité royale et à réduire le pouvoir des grands seigneurs. Le château a été classé Monument historique en 1983. Un donjon pentagonal Ce château est une fortification complexe à trois enceintes enserrant un monticule surmonté d’un donjon, appelé aujourd’hui « Tour de Clermont ». Cette tour présente les caractéristiques des tous premiers donjons du Moyen Âge : de plan pentagonal (5 côtés), elle est construite en pierre taillée avec un parement à bossage.Autre caractéristique de ce donjon, il comporte quatre niveaux, chacun étant séparé par des planchers. Le troisième étage servait de résidence seigneuriale, il conserve d’ailleurs les indices du confort de l’époque : cheminée murale et latrines. Deux baies l’éclairaient et une voûte en tuf la coiffait. Dans la région, la tour de Clermont reste le plus ancien témoignage des châteaux de pierre de ce Moyen Âge naissant. Les marais de Chirens Vous vous retrouverez au fond de l’ancien lac de Chirens qui, après la fonte des glaces il y a environ 15 000 ans, s’est comblé de sédiments et de tourbe pour devenir marais. Belles vues sur l’ancienne vallée glaciaire du Val d’Ainan. Ces marais s’étendent aujourd’hui sur 380 hectares entre les piémonts de Chartreuse et le lac de Paladru. Prairies humides, roselières, pâturages, champs de céréales et boisements… C’est une mosaïque de milieux à grande diversité floristique. Une riche variété de plantes s’épanouit sur le site telles que des Orchidées et des espèces spécifiques aux zones humides comme les saules ou les roseaux. Le sentier des Libellules aménagé par le Département en propose la découverte.

19/11/2024 – le Grand Souillet

Nous étions 14 personnes courageuses pour affronter une météo incertaine, mais nous n’avons pas regretté cette randonnée aux abords de Voiron. Nous sommes partis du centre de loisirs de Chirens pour monter jusqu’au Grand Souillet. Le village de Grand Souillet s’appuie du côté amont sur le soubassement miocène du Mont Fol. Du côté aval (sud-ouest) […]

13/11/2024 – Soirée d’accueil des nouveaux adhérents

Nous étions  92  pour notre traditionnelle soirée où les anciens adhérents accueillent celles et ceux qui ont rejoint notre association cette année, pour leur souhaiter la bienvenue à AVF. Ce fut une bien belle soirée, conviviale, avec beaucoup d’échanges , de discussions , de sourires et  de rires. Une soirée chaleureuse comme on les aime dans notre AVF. Un grand merci à tous les bénévoles sans qui cette soirée n’aurait pas été possible Nicole Grelet

09/11/2024 – Le Transhumanisme – café philo

Nous étions 10 ce samedi matin réunis pour parler du transhumanisme et des problèmes qu’il pose. D’abord une définition : le transhumanisme repose sur l’espoir que le progrès des sciences et des techniques permettra de transformer radicalement l’être humain, lui permettant de lutter contre les maladies, le vieillissement et la mort en lui apportant des améliorations tant physiques que mentales. Le constat d’une insatisfaction devant les limites de notre humanité et le constat que les progrès techniques ont permis à la machine de dépasser les capacités humaines dans de nombreux domaines sont à l’origine de cette idée, du moins dans sa version contemporaine car depuis toujours l’homme essaie de tirer le maximum de son potentiel tant physique qu’intellectuel et moral. C’est le programme des Lumières qui est remis au goût du jour (Descartes, «… nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature. Ce qui n’est pas seulement à désirer pour l’invention d’une infinité d’artifices, qui feraient qu’on jouirait, sans aucune peine, des fruits de la terre et de toutes les commodités qui s’y trouvent, mais principalement aussi pour la conservation de la santé, laquelle est sans doute le premier bien et le fondement de tous les autres biens de cette vie. »), mais, avec le transhumanisme, dans sa version la plus extrême. Ainsi les penseurs du transhumanisme visent un (post-)humain capable de vivre 2 ou 3 siècles sans aucune maladie, doté de capacités intellectuelles exceptionnelles et libéré de la tyrannie des passions. Il existe même des personnes qui pensent que nous pourrions atteindre l’immortalité en transférant le contenu de notre esprit dans des ordinateurs, nous permettant d’accéder à une vie de cyborg ! Le projet de l’hybridation de la machine et de l’humain est toujours présent dans les rêves des transhumanistes, de l’implantation de puces dans l’organisme à la création de prothèses améliorant l’efficacité humaine, la confiance en les capacités infinies de progrès et de performances de la technologie est toujours exprimée. Se fondant sur les progrès indéniables de la science et surtout des techniques les transhumanistes croient à une continuation de ces progrès à l’infini ! Au-delà de l’utopie, qui n’est pas aussi illusoire qu’on peut le penser a priori, il faut se rappeler que beaucoup d’utopies d’hier sont des réalités d’aujourd’hui, il faut constater les réalités du progrès technique de notre monde – on peut faire voir les aveugles, marcher les paralysés et des maladies mortelles d’hier sont guéries aujourd’hui – . L’utopie a toujours été un moteur de l’évolution humaine au-delà de ce qui paraissait possible et réalisable. Mais cette idée de la création d’un surhomme pose bien des problèmes et c’est ce dont nous avons discuté. D’abord un premier point évident c’est celui de la confiance en la technique et ses réalisations qui semblent probablement excessive. Si la technique a permis des avancées et même de résoudre certains problèmes, ceci ne s’est fait qu’en apportant d’autres problèmes (l’utilisation du pétrole à outrance nous a apporté de nombreux bienfaits mais aujourd’hui les perturbations climatiques en sont la conséquence, les avancées thérapeutiques apportent leurs effets secondaires qui sont parfois si lourds qu’ils conduisent à un renoncement, chaque « avancée » technique apporte de nouvelles difficultés). Il y a une balance entre bénéfice et inconvénient qui doit à chaque fois être mesurée. Les contestations des OGM, les inquiétudes sur l’IA, le refus de l’acharnement thérapeutique, ne sont pas le seul fait de passéistes refusant la modernité. Ainsi l’optimisme béat n’est pas nécessairement de mise quant aux progrès de la technique et les exemples sont innombrables, ce qui est possible grâce aux avancées de la technique n’est pas toujours souhaitable. Le transhumanisme semble ignorer les difficultés que soulève la technique. Il existe ainsi une inquiétude sur la création de ces posthumains que mettent en avant les transhumanistes : La planète sera-t-elle capable d’absorber le choc d’une humanité surnuméraire et immortelle ou presque ? Ces avancées de la technique ne bénéficieront ils pas à une seule minorité privilégiée ? Certains pensent une humanité à deux vitesses, d’un côté une élite bénéficiant des progrès de la science et de l’autre une humanité de seconde zone, considéré comme une espèce inférieure ? Et puis n’est-ce pas pour rien que les partisans de cette doctrine se recrutent parmi les personnes qui travaillent dans les nouvelles technologies (informatique, intelligence artificielle, biotechnologie, etc.), le discours transhumaniste n’est–il que le paravent d’intérêts économiques bien compris ? Dernier point qui a été abordé c’est celui de l’intelligence, le modèle d’une intelligence supérieure est celui de la super calculatrice, de « deep blue » qui bat Kasparov. Mais est-ce que l’intelligence humaine est le seul résultat du calcul rationnel ? On peut penser que nos décisions sont aussi le fruit de nos sentiments et les machines sont sans le moindre affect, ce qui peut les pénaliser dans les prises de décision, ou les rendre inhumaine ! Si donc le transhumanisme nous rappelle que l’homme se doit de progresser et qu’il le peut avec ou sans l’aide de la technique, il semble que l’utopie transhumaniste pourrait vite devenir une dystopie et qu’il faut probablement mettre un peu de modestie dans nos projets pour l’humanité, nous sommes liés à notre enveloppe corporelle actuelle pour le pire ou le meilleur…

10/11/2024 – Le Sénépy

Nous étions 9 randonneurs pour grimper en haut du Sénépy, par une belle journée. Le Sénépy ou Senépy, autrefois Génépi, est une montagne culminant à 1769 mètres d’altitude, le col du Sénépy est à 1526 m. Au total, plus de 900 vaches issues d’une trentaine d’exploitations agricoles différentes, passent l’été sur les pentes du Sénépy. C’est le plus grand alpage […]

05/11 – Montrevel La combe lambert

Aujourd’hui 12 marcheurs ont décidé de prendre de la hauteur pour randonner sur les hauteurs de Montrevel, dans ces bois qui culminent à plus de 700 m d’altitude. Les bois de Montrevel sont chargés d’histoire et tout le long de notre parcours, nous traversons des lieux aux noms évocateurs : le Château Désert, le Bois du Seigneur, le Taillis de la Dame, mais ce n’est absolument pas un hasard. En effet, ces bois qui surplombent la vallée de l’Hien nous rappellent qu’un château était érigé autrefois à cet endroit.

29/10 – St Etienne de St Geoirs le tour des étangs

Nous étions 10 à effectuer cette balade variée, alternant bois et rives d’étangs. Elle nous a fait découvrir successivement la plaine de la Bièvre, les coteaux de Chambaran, les étangs de Plan et Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs. Au retour nous avons pris le temps de visiter le vieux St Etienne de Saint Geoirs.

22/10 – La vallée qui travaille

Nous étions 8 à randonner dans cette vallée de l’Ainan jalonnée de témoignages des usines d’autrefois pour s’immerger dans l’histoire industrielle locale des siècles passés. Nous avons croisé des installations hydrauliques qui, dès le 15e siècle, ont canalisé l’eau comme force motrice pour le travail du bois et du métal. Puis nous avons voyagé à l’époque de la «Grande Fabrique», la Manufacture des étoffes de soie de Lyon ainsi nommée, quand les imposants complexes usiniers du textile se sont implantés. La balade s’est poursuivie en prenant de la hauteur jusqu’au plateau vallonné de Velanne, avant de redescendre par la Sauge où nous avons retrouvé encore les traces d’une ancienne usine de tissage…