02/06/2024 – Journée festive

La journée festive s’est déroulée dans une ambiance conviviale, enjouée à la salle des fêtes de Voiron, chacun retrouvant des personnes de connaissance. Celle-ci a débuté par le verre de l’amitié, suivi du repas. Nous avons dansé avec le groupe « Cire tes souliers » danses traditionnelles, celtiques et entraînantes. Les tableaux réalisés par les personnes qui […]

04/06 – Boucle de Saint-Bonnet-de-Chavagne par Montagne

  Nous étions 18 à effectuer cette rando  sur les contreforts Sud des Chambarans qui aurait pu nous offrir de belles vues sur le Vercors et ponctuellement sur la Chartreuse et les Monts d’Ardèche.

28/05 – Notre-Dame de la Salette – Château de la Villardière par la Combe Noire

Nous étions 11 à effectuer cette randonnée qui démarre en bordure Nord de la plaine de la Bièvre, le long du GR65. Puis, elle conduit sur la moraine pour découvrir, nichée au milieu des bois, la Chapelle de la Salette. Enfin, le retour se fait par le Château de la Villardière d’où vous aurez une belle vue sur les montagnes.

25/05/2024 – Projet de loi sur la fin de vie

Nous étions 7 ce samedi 25 mai réunis autour du projet de loi sur la fin de vie. En guise d’introduction il a été rappelé qu’il existe plusieurs termes pour parler de la mort provoquée, d’abord celui d’euthanasie — décrite comme une pratique (action ou omission) visant à provoquer — particulièrement par un médecin ou sous son contrôle — le décès d’un individu atteint d’une maladie incurable qui lui inflige des souffrances morales ou physiques intolérables, l’euthanasie ne prenant pas en compte le consentement du patient – ainsi que celui de suicide assisté —L’aide au suicide, ou suicide assisté, est l’acte de fournir un environnement et des moyens nécessaires à une personne pour qu’elle se mette fin à sa vie . L’aide au suicide est différente de l’euthanasie. C’est la personne elle-même qui déclenche ce qui va aboutir à sa mort et non un tiers. Le gouvernement a introduit la notion d’aide à mourir qui ne diffère pas du suicide assisté. La loi Léonetti (2005) avait comme principe de permettre aux personnes de mourir dans la dignité. Pour cela elle mettait en avant le concept d’acharnement thérapeutique et permettait d’arrêter un traitement qui ne faisait que prolonger artificiellement une vie que l’on pouvait considérer indigne si le patient en exprimait la volonté ou si des directives anticipées le précisaient (« Ces actes ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable. Lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris. Dans ce cas, le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa vie en dispensant les soins visés à l’article L. 1110-10 ».). En même temps cette loi mettait en avant le développement de soins palliatifs. Le 2 février 2016 est promulguée la loi Leonetti-Claeys, finalement adoptée par l’Assemblée nationale après de longs débats. Le Code de la santé publique intègre les modifications intervenues à la suite de cette loi, notamment sur les soins palliatifs, les directives anticipées et la personne de confiance. La loi instaure également la sédation profonde et continue jusqu’au décès. En septembre 2022, pour la première fois dans son histoire, le Comité Consultatif National d’Ethique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) se prononce en faveur de l’aide active à mourir, essentiellement le suicide assisté, dans son avis no 139, qui ouvre la voie à la Convention citoyenne sur la fin de vie. Ainsi, une personne pourrait être accompagnée activement dans sa volonté de mettre fin à ses jours ou de faire appel à un médecin pour lui donner la mort dans des conditions strictes. Le rapport final de la convention citoyenne réuni par la première ministre Mme Borne est remis au gouvernement le 2 avril 2023. Les membres de la convention citoyenne sont reçus à l’Elysée le 3 avril 2023. À la question, « Le cadre d’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? », la grande majorité des votants (75,6 %) s’est prononcée en faveur d’une évolution du droit vers une aide active à mourir. Deux constats ont été faits :
  • d’une part, l’inégalité d’accès de l’accompagnement de la fin de vie,
  • et d’autre part, l’absence de réponses satisfaisantes face à certaines situations de fin de vie, notamment dans le cas de souffrances physiques ou psychiques réfractaires.
La proposition de loi reprise par le gouvernement est la suivante : « L’article 5 définit l’aide à mourir. Elle consiste à autoriser et à accompagner la mise à disposition, à une personne qui en a exprimé la demande, d’une substance létale, dans les conditions et selon les modalités prévues aux articles 6 à 11, afin qu’elle se l’administre ou, lorsqu’elle n’est pas en mesure physiquement d’y procéder, se la fasse administrer par un médecin, un infirmier ou une personne volontaire qu’elle désigne. » Accompagnant cet article, d’autres articles visent à renforcer la prise en charge et l’accompagnement du malade. C’est évidemment l’aide à mourir, c’est-à-dire la possibilité pour une personne de demander à ce qu’on l’aide à mettre fin à sa vie, qui provoque des débats. Du côté des religions c’est le caractère sacré de la vie qui est remis en cause. Cette opposition repose sur la foi et ne peut être discutée comme tout ce qui concerne la foi. En revanche d’autres oppositions à la loi se font jour sur la base d’arguments sociaux et moraux. Une opposition vient de certains soignants qui considèrent que leur participation à une « aide à mourir » est en contradiction avec la mission qu’ils se sont fixés qui est de soutenir la vie et non d’y mettre fin. Le commandement « tu ne tueras point » est un commandement fondamental permettant la vie en société. La transgression de ce commandement n’est-elle pas une « rupture anthropologique », le caractère transgressif du meurtre disparaissant du fait de la loi. Et ainsi le suicide, voire l’euthanasie deviendra une des modalités normales de la fin de vie. Il y a chaque année en France 200 000 tentatives de suicide, la loi ne va-t-elle pas rendre légitime qu’au nom de la souffrance psychologique que ces personnes endurent on rende leur geste définitif ? La loi est un prescripteur de comportement : pour les opposants, la loi n’est pas le constat d’une évolution des mœurs mais le promoteur d’un nouveau comportement jugé souhaitable (exemple, l’abolition de la peine de mort : il s’agissait de transformer chez les gens un certain rapport à la punition, la majorité des gens étant à l’époque – et reste ? – favorable à la peine de mort). Il risque de se produire la même chose avec la nouvelle loi et l’euthanasie risque de se banaliser. Il s’agit donc de savoir si de suicide assisté, d’aide à mourir on en passe à l’euthanasie. La question porte aussi sur la volonté consciente du malade, le malade est-il vraiment pleinement conscient lorsqu’il demande à mourir ? N’est-il pas aveuglé par la douleur ? D’où l’insistance marquée sur les soins palliatifs qui, en déduisant la douleur peuvent modifier l’état d’esprit du malade. A ces arguments qui sont des objections importantes les partisans de la loi mettent en avant les fins de vie dans la souffrance et la déréliction, le malade ayant perdu le contrôle de son corps et ne prenant plus aucun goût à une vie qui n’en est plus une. Ils mettent en avant les limites que le législateur a mises pour éviter les dérives vers l’euthanasie. Ces limites qui sont d’ailleurs déjà contestées par certains qui trouvent la loi trop restrictive. Et surtout ils mettent en avant le droit de chaque personne à disposer de son corps et à vouloir laisser à ses proches une image à laquelle ils adhèrent. La notion de dignité, malgré le flou qui l’entoure, est mise en avant. Renvoyer à autrui, et surtout aux personnes qui comptent pour chacun, une image dans laquelle chacun peut se reconnaître ainsi que ses proches, est essentiel et peut rendre insupportable ce que l’on est devenu du fait de la maladie. Choisir de mourir plutôt que de survivre dans des conditions dégradées doit être une possibilité pour chacun. C‘est au fond une des modalités de la liberté que nous réclamons tous. La discussion a porté sur nos expériences qui, hélas, sont bien trop nombreuses, elle a permis de montrer le caractère délicat et hautement inflammable de cette question. D’où la nécessité de poser des limites qui seront peut-être questionnée demain. Bref, une discussion intéressante et menée dans le calme et la sérénité. Didier Donnadieu    

21/05 – Autour de Saint-Aupre

Nous étions 6 à randonner par cette belle journée, un peu chaude par moment à travers de jolis paysages et le tout sans pluie…

13/05/24 – Les crêtes par Charande dans le Vercors

Par cette belle journée ensoleillée, quoique nuageuse au retour, nous étions 9 pour parcourir les crêtes en partant du petit village de Aigaux ou Egaux (les 2 noms existent). Avant de monter nous avons pu admirer les orgues du Vercors qui se trouvent au-dessus du gîte de la Molière. Pour accéder sur les crêtes, nous […]

30/04 – Boucle dans la Montagne de Parves depuis le Pont de Nattages au départ de Yenne

Nous étions 13 à découvrir les richesses culturelles de la Montagne de Parves qui constitue une avancée du Bugey coincée entre la dérivation du Rhône alimentant la chute de Belley et le Rhône court-circuité passant par le défilé de Pierre-Châtel. Le départ proposé depuis Yenne nous a offert un parcours d’une grande variété de paysages et de vues, entre les bords du Rhône, le site de Fort les Bans , celui de la chartreuse de Pierre Chatel et le la tombe de Pierre Boisson.

27/04/2024 – La technique et le problème de sa maîtrise

Nous étions 8 ce samedi réunis autour du thème de la technique et du problème de sa maîtrise. Nous avons commencé en visionnant une vidéo qui mettait en avant différentes questions. La première que nous n’avons guère abordée était celle du statut de la technique, est-elle un prolongement naturel de notre humanité faisant partie de notre « nature » ou bien est-elle cet artifice qui nous éloigne de la nature avec toutes les conséquences que l’on connaît (rapport consommateur avec le vivant, destruction de la planète, etc.). L’exemple du coureur sud-africain Pistorius qui, bien qu’amputé de ses 2 jambes, peut courir aux jeux para-olympiques montre que les produits de la technique peuvent être des prothèses qui ne font qu’aider nos membres à réaliser leur fonction ou bien aiguiser nos sens (lunettes, prothèses médicales diverses, etc.) et même les outils les plus sophistiqués peuvent sembler de prolongements de nous-mêmes, l’automobile par exemple comme un outil « au bout » de nos pieds. La technique moderne pose la question de la distinction entre outil et corps organique, l’outil ayant été conçu dès le départ comme un prolongement de la main et semblant parfois se confondre avec le corps humain. Une autre question posée a été celle de la principale fonction de la technique qui a permis à l’homme de ne pas être soumis à la nature et d’imprimer à la matière sa marque. L’homme, grâce à la technique a réussi, dans une certaine mesure, à conquérir sa liberté sur les contraintes naturelles. Cette maîtrise est ce qui a été au centre des réflexions des hommes, l’homme décide, grâce à ses réalisations techniques, du monde dans lequel il va vivre, ce qui s’appelle la liberté. Les Lumières aux 17° et 18° siècles mettent en avant cette liberté conquise par l’homme (Descartes : « l’homme comme maître et possesseur de la nature »), permettant à l’homme ayant dépassé les contingences matérielles de s’élever et de construire une société morale. Bien entendu ce qui n’avait pas été prévu est ce qui a fait l’objet essentiel de notre débat, la technique s’est, comme la créature de Frankenstein, retourné contre son créateur créant des monstres (la bombe atomique, le bouleversement climatique par exemple) et étant animée d’un développement interne ayant échappé à notre contrôle. En effet la technique permet de créer un nouvel environnement qui à son tour influe sur nous et nous pousse à vouloir continuer dans cette voie. La société, dominée par la technique exige de plus en plus de technique pour répondre aux problèmes qu’elle pose (la réponse à toutes nos difficultés se trouverait dans la technique –problème des déchets nucléaires, de l’effet de serre, de la pollution atmosphérique, etc.). Tout problème posée par le développement d’une technologie aurait une solution technologique (centrale nucléaire de nouvelle conception, captation du carbone, voiture électrique…). Dans une société technologique il n’existe de solution que technique. Ainsi donc ce que disait Bergson se confirme, la machine en augmentant la productivité du travail ne produit pas du temps libre consacré à l’enrichissement personnel mais une surproduction incitant à une surconsommation créant les déchets que l’on sait et surtout des vies consacrées à la seule consommation, jamais satisfaite par ailleurs. Les exemples abondent qu’il est inutile de rappeler. Peut-on sortir de cette spirale infernale ou bien la technique est-elle devenue incontrôlable ? Nos existences sont conditionnées par les modes de vie que la technique a créés. La voiture est trop utilisée mais l’étalement urbain fruit de la démocratisation de la voiture contraint à l’utiliser, les intrants agricoles et les machines ont révolutionné le mode de vie des agriculteurs qui ne peuvent plus revenir en arrière, les outils informatiques ont transformé les méthodes de travail et on ne plus s’en passer, etc. Nos lamentations semblent de peu de poids devant l’aspect inéluctable de ces évolutions et lorsque des dirigeants politiques proposent une autre voie ils se trouvent en butte à des protestations parfois violentes. Ainsi donc on en revient à l’idée que notre sort est entre nos mains et que les décisions individuelles et collectives peuvent changer le cours des choses. La politique, c’est-à-dire les décisions des citoyens sur la direction que doit prendre la société, est le seul moyen de corriger les dérives de nos sociétés technophiles. Il n’est pas question de se passer de la technique puisqu’elle est consubstantielle à l’homme, comme le dit Platon dans le Protagoras, et qu’elle nous a permis de survivre et même d’améliorer nos existences (médecine par exemple) mais il faut rester vigilant devant les dérives que proposent les délires techniques de certains et les évolutions présentées comme allant dans le sens de l’histoire ou comme nécessaire. Il est toujours possible de mettre fin à des dérives si nous le désirons, du moins il faut l’espérer sinon c’est notre liberté qui est en cause. Didier Donnadieu

16/04/2024 – La Chartreuse de Parménie par Renage

Nous étions 13 pour affronter cette rando. Ce parcours, fort agréable, pour atteindre la Chartreuse de Parménie, nous a fait découvrir une autre approche que celle habituellement utilisée. Une température et un vent du Nord bien différents de la météo du week-end précédent, nous ont accompagnés.