28/01/24 – Randonnée à la Scia

Nous étions 9 pour profiter de cette belle journée et randonner en direction de la Scia. Arrivés au pied de la Scia, nous avons pu admirer les sommets environnants, la Dent de Crolles, le Grand Som, Chamechaude, la Pinéa, Charmont Som. Nous n’avons pas eu besoin des raquettes, mais les crampons étaient indispensables pour redescendre […]

23/01/2024 – Automne 2023 et début d’hiver 2024

Marche du jeudi, fin d’automne 2023 et début d’hiver 2024: Quelques nouvelles du groupe de marche du jeudi: pour résumer, la météo très capricieuse de cette fin d’année ne nous a pas permis de randonner régulièrement, cependant quelques sorties ont eu lieu, même avec 2 participantes avec un temps très maussade… Le 19 Octobre: une petite balade d’une petite dizaine de kilomètres nous a conduit de St Blaise du Buis à Apprieu en passant sur le fameux Pont Gaulois à nul autre pareil puisque c’est une succession de grandes dalles de pierre, qui n’aurait de gaulois que son nom mais qui a le mérite de traverser la Fure. C’était le but de notre promenade que j’ai eu un peu de mal à retrouver (toutes mes excuses). Heureusement la pluie tardait à arriver (Annick l’avait prévue pour plus tard dans la soirée) et nous avons pu cueillir quelques châtaignes et champignons pour notre grand plaisir. Le 4 Janvier: nous étions 5 pour nous dégourdir les jambes après les excès des fêtes sous un petit soleil très agréable avec un départ de Croix Bayard pour une petite boucle en direction du Bret. Le 11 Janvier: Annick nous a proposé la traditionnelle visite de la crèche provençale de St Christophe/ Guiers, qui est une pure merveille. Elle nous fait voyager dans le passé, revisiter les vieux métiers. C’est déjà la 14ème édition: cette année plus de1200 santons dans une centaine de bâtiments ! Nous avons pu apprécier le travail plein de réalisme des santonniers et admirer les 8 vitraux dessinés par Arcabas peu de temps avant son décès et réalisés par Christophe Berthier, maître-verrier à Grenoble. Nicole Perrin

20/01/2024 – Café Philo – La vengeance et son rapport avec la justice

Nous étions 8 ce samedi réunis autour de la notion de vengeance et de son rapport avec la justice. La définition qui en a été donnée est : « Acte de renvoyer à l’autre ce qu’il nous a fait, en pire, on veut faire souffrir l’autre comme on a souffert. C’est une riposte à une offense. C’est […]

23/01 – Le Mont Tournier

Modeste sommet de l’avant pays savoyard, le Mont Tournier offre l’opportunité d’une agréable randonnée à la découverte des vestiges du passé et de l’histoire de l’ingénieur italien Galetti. Nous étions 13 à effectuer cette rando toujour dans la bonne humeur.  

16/01 – SAINTE-BLANDINE – MARLIEU – MONTAGNIEU – RUISSEAU DE BIÈVE

Nous étions 21 à effectuer cette randonnée  sans difficulté à travers les châteaux de ce lieu des terres froides.

14/01/24 – Sortie raquettes Vercors

Nous étions 5 pour randonner au départ de Lans en Vercors, en direction de la croix des Ramées et de la cabane des Ramées. La neige très agréable, il manquait un peu de soleil. La croix des Ramées est posée sur des dalles structurales d’Urgonien (calcaire) inférieur qui vont des falaises de la Croix-des-Ramées et […]

18/12/2023 – Repas de fin d’année, activité cartes

Quel beau moment de convivialité lors de notre repas de Noël, au restaurant le Coq Gourmand, qui était excellent. Ambiance, fou rire assuré. Nous avons rejoint nos collègues au local pour jouer et déguster les papillottes. A l’année prochaine pour d’autres festivités. Joyeux Noël et vive 2024. Liliane

16/12/2023 – café philo « Le Déclinisme »

Nous étions 10 ce samedi 16 décembre, réunis autour de l’idée de déclinisme. Les thèses du déclin de la France repose sur la conscience que sa civilisation ou sa patrie subit un déclin et que nous sommes impuissants devant cette évolution. Le déclinisme est soutenue par deux sentiments puissants, la nostalgie (« c’était  mieux avant ») et le pessimisme. Cette perception se décline dans 3 domaines, la culture (baisse voire fin du rayonnement de la culture française), l’économie (désindustrialisation,  recul de la place des innovations et de la recherche française devant les leaderships états-uniens et asiatique, et enfin historique (la voix de la France dans le monde n’est guère audible). Ce sont en France des intellectuels qui mettent en avant cette idée mais aussi des économistes. Le déclinisme est plus marqué à droite mais il traverse largement toutes les couches de la population. Un des intellectuels figure de proue de ce déclinisme est A. Finkielkraut qui, dans ses livres fait remonter ce déclin à mai 68. Il dénonce le multiculturalisme  (comme dilution de la singularité des nations) et le relativisme (toutes les cultures se valent et aucune culture ne peut prétendre à la supériorité de ses valeurs). Les signes et causes de ce déclin culturel se trouvent à l’école, ce sont le refus de l’autorité, la dévalorisation des enseignants, la massification de l’enseignement (d’où la faiblesse des résultats des  écoliers français aux tests PISA). En matière économique le sacrifice de l’industrie au profit des pays à moindre coût de production conduit à la perte des emplois industriels grand pourvoyeur d’emplois et de socialisation ainsi qu’à l’absence de réalisations qui révèlent un dynamisme économique (où sont les Concorde, Paquebot France, TGV, etc.) Seule demeure l’industrie du luxe où la France reste leader. La France est devenue une société à économie de services et en même temps les services publics sont ressentis comme dégradés (enseignement, médecine, services publics divers…). Houellebecq décrit la France comme un immense parc d’attraction où les touristes étrangers viennent s’extasier devant nos réalisations passées. En politique les personnages admirés des français sont des personnages du passé, Louis 14, Napoléon, De Gaulle. Par contraste la France n’est plus ressentie que comme une puissance mineure alors qu’elle a dominé le monde il y a quelques temps. Ce tableau noir n’est pas partagé par tous, le déclinisme étant considéré comme la nostalgie d’un âge d’or qui n’a jamais existé. L’Europe a connu une période de paix inhabituellement longue entraînant une hausse de la protection sociale (développementde l’état-providence), l’état sanitaire de la population est meilleur, la société est plus tolérante avec les minorités et les faibles, la situation des femmes s’est amélioré (droit de vote, indépendance, pilule, IVG, etc.). Bref si la puissance de la France n’est plus ce qu’elle était un siècle plus tôt, le bien-être matériel des populations a progressé. Il s’agit donc de savoir ce que nous recherchons, la puissance et la gloire ou le bien-être, il semble que notre société a choisi. Les exemples historiques de notre grandeur passée montrent qu’il y a un lourd prix à payer pour le maintien de la puissance. Evidemment il ne faudrait pas que notre souci du bien-être nous désarme devant les menaces que les temps actuels nous réservent (guerre, perte d’indépendance, changement climatique, etc.). La discussion a porté sur ces points, montrant un paysage contrasté où il est difficile de faire un constat tranché. Si le climat est plutôt à l’inquiétude c’est aussi que nous sommes dans une situation de transition où ce qui était vrai hier ne l’est plus aujourd’hui, où les menaces multiformes se précisent et où nous avons du mal à trouver nos repères. Certains pensent que nous serons en capacité de relever les défis du temps présent, d’autres sont plus pessimistes. L’histoire nous enseigne aussi bien la remarquable résilience des civilisations que leur brusque chute devant les nouveaux défis. Nous nous retrouverons samedi 20 janvier pour parler de la vengeance et de la justice.