Une façade romane pour une église gothique, voilà qui est original, or c’est bien le cas de la Cathédrale Saint Denis, le XIXème siècle est passé par là.
C’est ce qu’ont constaté les 21 participants AVF à la sortie du 17 novembre. Le grand intérêt de la visite a dû beaucoup à notre guide. Elle connaissant les familles royales comme ses intimes, non seulement l’Histoire (avec H majuscule), mais aussi les historiettes et anecdotes, qui ont provoqué quelques rigolades, vite étouffées pour ménager le recueillement en cette nécropole.

   

Nous avons écouté attentivement le récit de la longue évolution de ce lieu sacré, depuis le Roi Dagobert au VIIème siècle, qui y fut le premier inhumé, jusqu’à l’érection de la Basilique en Cathédrale lors de la création d’un diocèse en 1965.
La première chapelle fut construite dans un cimetière mérovingien, encore partiellement visible dans la crypte, sur la sépulture de Saint Denis.

 

La nécropole contient les tombeaux de 25 rois, entourés de leurs familles et de quelques grand serviteurs, tel Bertand du Guesclin. Ce sont bien souvent des restes, après les profanations ravageuses de la Révolution.

A Saint Denis étaient conservés les « régaliens », encore visibles aujourd’hui, çàd les insignes de la royauté : couronne, épée et éperons. Ils étaient simplement prêtés pour le sacre des rois en la Cathédrale de Reims.

On le sait peu, la « fleur de lys » est un iris des marais, connu en tant que « fleur de Louÿs ».

Il reste à souhaiter à chacun de bénéficier d’une telle guide lors d’une prochaine visite !

 

Compte-rendu de Jean-Michel L. et Photos de Mara E.

Jean-Paul Visticot

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