Bijou d’architecture appelé aussi salle Favart est reconstruite en 1898  après un incendie survenu en 1887. Le bâtiment (c’est le 3ème depuis sa création) est construit sur un terrain de l’hôtel Choiseul ce qui octroi à cette famille un droit sur une loge à vie, droit qui perdure encore de nos jours.

 

L’Opéra-comique est fondé sous le règne de Louis XIV en 1714, à partir de troupes qualifiées de « foraines » qui se produisent lors des spectacles donnés lors des foires annuelles de Paris. L’une des troupes de la foire Saint-Germain prend alors le nom d’Opéra-comique. L’histoire de l’Opéra-comique est jalonnée de fermetures, d’incendies, de créations, de succès artistiques internationaux et d’innovation. On désigne par opéra-comique un genre de spectacle musical particulier. « Comique » ne signifie pas que le rire est obligatoire ni même fréquent…. mais que les airs chantés se mêlent au théâtre parlé. L’opéra-comique se différencie donc de l’opéra, entièrement chanté. C’est en quelque sorte l’ancêtre de la comédie musicale ! La salle rencontrant des difficultés financières, l’Etat décide de placer l’Opéra Comique sous la coupe de l’Opéra Garnier. Après une première fermeture en 1971, l’Opéra-comique cesse son activité le 30 novembre 1972 pour devenir de 1974 à 1978 un lieu de formation pour les jeunes chanteurs sous le nom d’« Opéra-Studio » et former la Réunion des théâtres lyriques nationaux (RTLN). En février 1978 après la dissolution de la RTLN, La salle Favart devient alors la seconde salle de spectacle de l’Opéra. C’est dans ce contexte qu’ont lieu les créations d’Atys de Lully (1987) et de Médée de Charpentier (15/06 – 30/06 1993) dirigés par William Christie. Le théâtre est régi, depuis le 1er janvier 2005, par le décret no 2004-1232 fixant le statut du théâtre national de l’Opéra-comique qui devient ainsi un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). L’article 2 de ce décret lui confie une mission très large puisqu’il peut représenter des ouvrages lyriques, mais aussi des pièces de théâtre sans musique. Son répertoire s’étend de la musique baroque à la musique contemporaine.

Compte-rendu et photos de Mara E.

Jean-Paul Visticot