Visite de l’Opéra de Lyon
Visite de l’Opéra de Lyon le 10 mars 2025
NOIR, ROUGE et OR
Le noir couleur dominante de l’ensemble architecturale permet la concentration du regard sur la scène et invite au théâtre…
Rendez-vous ce lundi 10 mars 2025 place de la Comédie, nous allons visiter l’Opéra de Lyon…
Construit en 1831, sous le nom de Grand Théâtre, dans les anciens jardins de l’Hôtel de Ville, il a été complétement restructuré entre 1989 et 1993 par Jean Nouvel qui a su établir « un dialogue entre Histoire et Modernité ».
Totalement évidé, l’ancien édifice ne conserve que ses 4 façades et son Foyer du XIXe siècle. Il reçoit une structure sur pilotis de 14 800 m², développée sur 18 niveaux dont 5 en sous-sol et 6 dans la verrière semi-circulaire. (42 m du sol, plus 20 m de sous-sol ; 3 x plus important qu’avant, coût 478 millions de francs)
Notre déambulation, alternant escalators, passerelles suspendues et platelages métalliques, nous amènera dans l’amphithéâtre puis une des 3 salles de répétition, jusque sous le « ventre » de la salle : cette coque noire brillante suspendue (un bateau, deux fleuves ! ) qui compte 1 100 places : un théâtre à dimension humaine, de qualité et à l’acoustique excellente. Puis nous admirerons le Foyer XIXe : fresques et masques pour accéder enfin aux espaces des studios du Ballet (verrière répondant au dôme de la Tour du Crédit Lyonnais).
L’Opéra de Lyon a fait le choix d’une politique artistique audacieuse, recevant des talents venus du monde entier tout en conservant la volonté de rendre cette « maison » accueillante au plus grand nombre. (Les arcades du parvis de l’Opéra accueillent les pratiquants de Breakdance, qui s’y entrainent depuis les années 1990).
Les muses, au nombre de 8 et non de 9 : Calliope (poésie), Clio (histoire), Erato (poésie lyrique et érotique), Enterpe (musique), Mélponène (tragédie et chant), Polymnie (rhétorique et éloquence), Terpsichore (danse), Thalie (comédie).
Uranie (astronomie) est la manquante… à vrai dire elle n’a guère d’affinités avec l’art lyrique… donc M. Chenavard (Architecte de la reconstruction de l’Opéra 1826-1834) lui trouva un gîte Place des Cordeliers (colonne du Méridien)…Mais depuis la réhabilitation de cette place… où est passée cette 9e muse ?
