LES FEMMES SOUS LA 1ère GUERRE MONDIALE
Et vraiment ce vendredi 14 février 2025 n’a pas été triste. Cette conférence fut joyeusement animée par Monsieur Louis Mercadié, Membre de la Société des lettres, sciences et arts de l’Aveyron et conférencier. Nous avons visionné de superbes photos de ces femmes qui ont dû remplacer «leurs» hommes qui se sont sacrifiés pour «leur patrie».
L’introduction de Monsieur Mercadié vaut le plaisir de la retranscrire ci-dessous
« Les femmes ont des énergies qui étonnent les hommes :Elles affrontent les difficultés, règlent les problèmes graves. Elles sourient quand elles voudraient crier, elles chantent quand elles voudraient pleurer, elles pleurent quand elles sont heureuses, elles rient quand elles sont nerveuses. Elles luttent pour ce en quoi elles croient. Elles se rebellent contre l’injustice. Elles n’acceptent pas un « non » pour réponse quand elles croient qu’il y a une meilleure solution. Elles se privent pour maintenir la famille debout. Elles aiment inconditionnellement. Elles pleurent quand leurs enfants ont du succès, et elles se réjouissent pour les chances de leurs amis. Elles sont fortes quand elles pensent ne plus avoir d’énergie. Elles savent qu’un baiser peut aider à soigner, un coeur brisé. Elles ont un gros défaut, elles oublient combien elles valent…
Reprenons le thème de notre conférence,
Nous sommes 48 adhérents attentifs à la projection et commentaires de notre conférencier.
Des photos de femmes au travail. Elles sont devenues pour la «cause» : agricultrices, paysannes, mécaniciennes, chauffeurs de tramway, cordonnières, ouvrières, pompières. Elles ont fabriqué des obus (avec tant de risques) mais aussi, après le travail, soir ou matin, elles ont ramassé du bois pour chauffer la soupe, et continuer à faire «tourner» la maison et les enfants.
Et puis….Aussi…elles ont, pour certaines (et beaucoup trop), été victimes d’exactions : vols, viols, meurtres.
D’autres sont devenus ces «anges blancs », infirmières de fortune mais si généreuses.
N’oublions pas ces marraines de guerre qui les ont aidés nos poilus à patienter et parfois recueillis.
Toutes ont soutenu ces jeunes soldats
Cette guerre a été longue, difficile pour tous, pour leurs enfants que l’on préférait ne pas voir «jouer» à la guerre. Cette guerre qui a fait avancer la médecine et surtout la chirurgie pour réparer ces gueules cassées :
Elle a été une guerre Durant ce temps une génération de femme a été bien courageuse et encore beaucoup plus
Nous avons écouté quelques témoignages et avons poursuivi cette soirée autour d’un généreux buffet mis en place par l’équipe, comme d’habitude, ce qui nous permet d’échanger en tout convivialité ces moments
(Bibliographie de M. MERCADIE : Marie Talabot – Pour ma Soeur – L’Enfant du Buron – L’Enfant trouvé –Les enfants des Palanges – l’Ange Blanc – Editions De Borrée)