Sarah Bernhart, La divine
Un siècle après sa mort, aucun film français n’avait été consacré à ce monstre sacré du théâtre.
Guillaume Nicloux a refusé le biopic classique pour retracer deux épisodes marquants de « la Divine », cette femme libre aux amours tumultueuses et aux caprices de diva. Il montre la modernité de Sarah Bernhardt en privilégiant des thèmes comme la passion, l’antisémitisme ou le féminisme, qui résonnent aujourd’hui.
Lucien Guitry et son fils Sacha sont présents ainsi qu’Edmond Rostand ou Emile Zola, dans un scénario bien construit avec des allers-retours dans le passé.
Quant aux dialogues ciselés, ils font mouche, avec de vraies citations de la grande Sarah.
Flamboyante et irrésistible Sandrine Kimberlain se soulève de la folle exubérance de Sarah Bernhardt, dans un mimétisme épatant. Les autres artistes, dont Amira Casar, Laurent Lafitte ou Laurent Stocker, forment une unité paraite dans des décors et costumes somptueux.
Nous avons apprécié ce beau film et terminé la soirée par le dîner habituel et si convivial.
Vos animatrices