21/10/2023 – La verité

La vérité Nous étions 10 à réfléchir ensemble à la notion de vérité. Josiane a présenté le thème en disant la difficulté d’aborder un thème si vaste. Et il est vrai que l’actualité de cette notion se fait sentir dans les médias, la politique, la vie de tous les jours. La démarche de Josiane a […]

17/10/2023 – Le sentier de Bocsozel

Le sentier de Bocsozel C’est avec optimisme que les treize randonneurs de ce mardi sont partis vers Saint-Hilaire-de-la-Côte malgré une météo peu engageante. Mais nous avons pu vérifier que la météo n’est pas une science exacte et c’est sous un beau soleil dans un ciel bleu que la randonnée s’est déroulée. Après avoir grimpé sur le coteau nous avons pu admirer la plaine de Bièvre, ancien lit de l’Isère, dont la surface plane contraste avec les montagnes alentour. Le Vercors, Belledonne et la Chartreuse s’offraient à notre vue. Le spectacle était même sonore puisqu’un petit avion tournait au-dessus de nous pour rappeler que l’aéroport de Saint-Etienne de Saint- Geoirs permet aux pilotes amateurs et professionnels de pratiquer leur activité préférée. Après avoir admiré les restes du château de Bocsozel, vieux de 900 ans tout de même, dominant un joli vallon herbeux nous sommes revenus vers la chapelle de Notre-Dame du Mont où nous avons déjeuné sous le soleil et devant le spectacle de la vallée de la Bièvre et des montagnes la dominant. Nous avons même pu apercevoir le Mont Blanc. Le château de Bocsozel bien que mentionné de manière régulière au XIIe siècle semble antérieur. En effet, deux chartes du début du XIe siècle le mentionnent. Il apparaît dans un premier acte, de manière prouvée, en date du 25 janvier de l’an mille et répertorié dans les Cartulaires de l’église Cathédrale de Grenoble dits Cartulaires de Saint-Hugues sous la forme castrum Bocizelo. Un second acte, toujours dans Cartulaires de l’église Cathédrale de Grenoble, mais avec certaines réserves, du 2 avril 1003, mentionnerait sous la forme castrum Bocissello. Ces documents sont les premières mentions des Humbertiens, avec le comte Humbert et ses frères. La famille de Bocsozel est une famille noble du Viennois dans la province du Dauphiné. Le premier membre cité de cette famille est Humbert de Bocsozel qui aurait vécu en 1093, mais déjà une charte datée de 1004 mentionne le château du même nom. Les Bocsozel Les Bocsozel constituent un noble lignage du Viennois dans la province du Dauphiné. Le premier membre cité de cette famille est Humbert de Bocsozel qui aurait vécu en 1093, mais déjà une charte datée de 1003 mentionne le château du même nom. Cet Humbert aurait été témoin d’une donation du comte de Savoie à l’abbaye de Novalaise en Piémont. D’après Nicolas Chorier, elle serait une des plus anciennes du Dauphiné. Du XIe siècle et jusqu’en 1355 les seigneurs de Bocsozel prirent généralement le parti des comtes Savoie face aux Dauphins, malgré certaines exceptions au sein des branches de la famille. Le nom Bocsozel, que l’on voit parfois écrit Bocsossel, viendrait du prénom Boggis. Aubert de La Chenaye-Desbois débute la filiation avec Guy de Bocsozel, chevalier, et qui est témoin, en 1243, lors d’un traité entre le seigneur de Thoire et Villars et Boniface de Savoie, alors prieur de Nantua. Il écrit qu’il pense cette famille était éteinte.

18/10/2023 – Balades du Jeudi

Le 28/09/23:   Le soleil et la météo au beau fixe de ces dernières semaines nous ont permis de marcher sur nos chemins bien secs et donc, aucun risque de glissade… Alors nous en avons profité pour parcourir les bois au-dessus de la Sylve Bénite et d’accéder au Col de la Croix du Moine Mort. Et là, les légendes s’installent… Serait-ce Thierry; fils de Barberousse, qui, à son arrivée, aurait tué un prêtre, dévasté une église, et qui aurait érigé une croix sur le lieu de son crime. Ou alors, et cela semble la bonne version : les soldats de Lesdiguières auraient tué un Chartreux qui les guidait jusqu’à Notre Dame de Milin en 1590.   Le 5/10/23 :   Pas de légende pour la balade à la Voie Sarde mais cependant des questions : Voie Romaine ou pas ? Pont Romain ou pas ? Mais le cadre de ce Guiers Vif, ancienne frontière entre la Savoie et la France est enchanteur, apaisant et nous avons pu apprécier le travail de l’eau dans ces gorges, son niveau étant très bas. Cet ouvrage a été voulu et commandé par Charles-Emmanuel II, Duc de Savoie, pour faciliter le passage avant la création du tunnel des Echelles bien plus tard.   Le 12/10/23 :   En l’absence d’Annick, Jocelyne a proposé « les  Marais de Chirens ». Merci à elle ! Pour ma part, ce que j’apprécie dans cette boucle, c’est la différence de paysages entre les marais et cette cuvette au milieu des prés, où l’on arrive après une petite montée (certaines l’ont trouvée un peu raide) et qui apporte calme et sérénité. Ensuite, le chemin nous permet de rejoindre le hameau de Clermont.   MERCI à cette nouvelle accompagnatrice et à Josette pour les photos.

10/10/23 – Saint Aupre

Nous étions 12 pour randonner sous le soleil et la chaleur depuis Saint Aupre en direction du col du Pilori et des étangs des Chartreux. Aucune information ne nous permet de savoir à quelle date la commune de Saint-Aupre fut fondée.  Néanmoins, des hameaux à la voie romaine qui traversait autrefois le village, les traces d’un passé […]

03/10/2023 – Malleval col de Neurre par la cascade de la Gerlette

  Nous étions 16 à effectuer cette boucle en partant de Malleval charmant  petit village du Vercors. Malleval est aussi un haut lieu de la Résistance en Vercors. On y accède par une route audacieuse en surplomb des profondes gorges du Nan.

30/09/2023 – Le désir

Le désir Nous étions 12 ce samedi 30 septembre à participer au  café philo de la rentrée avec de nouveaux arrivants. Nous avons commencé par nous présenter avant de rappeler rapidement les règles de fonctionnement du café philo.     Le café philo vise à échanger nos idées sur un thème choisi à l’avance par le groupe afin de conforter ou remettre en cause nos convictions. Cet échange se fait sur la base de l’égalité entre tous les participants, l’animateur ayant un double rôle de régulateur et de formuler les enjeux philosophiques du débat mais il ne possède en aucun cas la vérité. Si les désaccords sont normaux et féconds parce qu’ils révèlent des problèmes dans l’appréhension et la compréhension des problèmes, ils doivent être formulés et accueillis avec bienveillance, les propos de chacun doivent être respectés en ce qu’ils sont une tentative d’apporter une réponse aux problèmes posés. Aucune attaque personnelle n’est tolérée.     Le bénéfice que tous peuvent tirer de cet échange est un éclaircissement des enjeux et une ouverture vers la complexité des problèmes soulevés, source d’un enrichissement intellectuel. L’argumentation de chacun vise à reposer sur la raison, même si évidemment les affects sont présents dans toute discussion entre humains.     Le thème du jour était le désir, la question posée étant de savoir si « le désir ne faisait que rendre les hommes malheureux ». Nous avons commencé par voir une petite vidéo qui abordait la question du désir sous un large spectre. Tour à tour la place du désir dans nos existences, ses manifestations multiples et sa caractérisation ont été abordées.     Le désir est-il une expression du manque (je désire ce que je n’ai pas) ou bien d’un excès (le désir est une force productive en l’homme) est la première question qui a été abordée. L’opposition entre ceux qui voient dans le désir le révélateur d’une insatisfaction continuelle de l’homme et ceux qui y voient ce qui fait la singularité humaine, la capacité à se dépasser pour aller toujours plus loin est marquée. Si l’homme désire ce qui lui manque, la satisfaction par l’obtention de l’objet du désir ne peut conduire qu’à une déception rapide, l’objet acquis ayant perdu les attraits qu’il avait lorsqu’il semblait inaccessible (Dom Juan, le progrès scientifique, l’enfant attendant un jouet, etc.). Le désir conduit inévitablement l’homme à la déception relançant par-là la course à l’obtention d’un nouvel objet qui lui-même décevra etc. Cette course sans fin est celle de nos sociétés de consommation, décriée par de nombreux contemporains.     Mais on peut aussi considérer le désir comme une source de joie  parce qu’elle enrichit nos existences de nouveaux biens qui nous rendent meilleurs et nous font mieux apprécier nos existences. C’est le sens de la réflexion de Spinoza pour qui le désir est « l’essence de l’homme », c’est-à-dire cette faculté en nous de discerner ce qui est bon pour nous et de le choisir. Le désir rendant désirable les objets sur lesquels il se porte (êtres humains, manifestations artistiques, objets matériels) et nous donnant plus de raisons de vivre     (« persévérer dans l’être »). L’absence de désir rendant la vie sans objet, inutile, c’est le sens de l’expérience des gens qui se laissent mourir parce qu’ils ont « perdu le goût de vivre ».     Encore faut-il savoir si tous les objets sont désirables, l’infinitude du désir conduit certains à vouloir classer les désirs entre les désirs souhaitables et ceux qu’il faut bannir. Epicure sépare les désirs vains et les « vrais ». Pour lui seuls les désirs « naturels et nécessaires » doivent être poursuivis. La distinction entre artifice et nature est ici présente. Mais est-il si facile de séparer l’artificiel du naturel, le besoin du superflu ? La vidéo nous montre les multiples aspects du désir, ses objets innombrables rendant bien délicat de séparer l’artificiel du naturel. Le désir prend tant de formes qu’il est bien difficile de procéder à un classement objectif. C’est la société qui va introduire des bornes à la satisfaction de nos désirs car le désir est sans limite.     Une remarque en passant, le désir n’est pas nécessairement lié au plaisir (à ne pas confondre avec la joie qui est accroissement du sentiment vital selon Spinoza) puisque l’accomplissement du désir peut passer par la souffrance (entraînement du sportif, du danseur, du musicien, etc.).     La vidéo a donné lieu à un échange très intéressant, chacun se retrouvant dans certaines positions avancées, d’autres prolongeant les réflexions à peine ébauchées dans l’émission. Il y a eu ainsi une prise de conscience de l’importance du désir dans nos vies et de ses multiples répercussions. Notre société valorise l’émergence de désirs en les orientant vers les objets matériels et les manifestations sportives. Elle s’en sert ainsi pour favoriser le développement économique et pour orienter nos intérêts vers des objets qui la renforcent, il est regrettable que chacun d’entre nous ne puisse prendre conscience de ses propres désirs mais peut-être que ce ne sont que des constructions sociales ? L’exemple des sociétés différentes vivant sur un autre mode de vie montre que les désirs des hommes dépendent de leur environnement. Et René Girard a montré que le désir qu’il appelle « mimétique » est le produit de notre socialisation, je désire ceci parce que mon voisin le désire, la publicité nous a révélé ce mécanisme, je désire tel objet parce qu’une célébrité (donc un être sur qui se porte le désir d’autrui) le désire.     En conclusion une discussion fort intéressante et riche. Nous nous retrouverons le samedi 21 octobre pour parler de la vérité.     NB : quelques références : Apologie de Socrate, Platon Lettre à Ménécée, Epicure Mensonge romantique et vérité romanesque, René Girard

26/09 – Col d’Hurtières, Mollard de la Chaleur (1776m) et Goulet d’Hurtières par le Col de la Charmette

  Nous étions 17 à effectuer cette randonnée à travers la forêt de Génieux. On parvient dans les alpages à l’est des rochers de Lorzier qu’on traverse jusqu’au Goulet d’Hurtières. Un plaisant parcours en mode petites montagnes russes, de col en col, à travers la belle forêt de Génieux.