texte d’Odile Mittelbronn et photos Claire, Béatrice L, Laurence, Thierry.
Vers 16h la boucle est bouclée. Au bout de 12,5km et 950 m de dénivelé, les participants avouent être bien contents d’être de retour aux voitures. Mais ils ne tarissent pas sur la journée : temps encore estival, paysages variés, belles vues, ambiance sympathique… et soupirent un peu : la prochaine randonnée n’aura lieu qu’après les quinze jours des vacances scolaires…
Vers 9h30 ce matin-là, Quitterie, très épanouie avec son année de plus, a démarré avec une petite troupe de 6 fugueuses et 3 fugueurs, à partir du parking situé entre le mur d’escalade et le Bar-Restaurant Le Repaire à 1460m au bout de la route vers la Culaz, bifurcation à ne pas louper à droite avant Le Chinaillon.
Nous montons dans les bois par un joli sentier longeant par la gauche le Roc des Tours. A partir du Planay à 1690m nous descendons à l’ombre, par un sentier plus étroit, qui nous amène dans la combe où se niche un hameau de chalets d’Alpage, Mayse.
Nous résistons à la tentation d’acheter des œufs de ferme par douzaine à un tarif intéressant. Le fléchage annonce le lac de Lessy à 1h20, il fait un peu frais mais la montée sur la large piste qui se déroule devant nous, nous fera vite enlever les manches longues.
L’arrivée au col de la Forclaz à 1844m nous offre une vue superbe sur le Jalouvre, et en contrebas sur le lac de Lessy au vert profond brillant sous les rayons du soleil. Il n’est que 11h 30. L’option est vite prise en commun, de faire une entorse au programme initial. Au lieu de poursuivre à droite pour rejoindre directement le pied de l’Aiguille Verte nous descendons pour aller nous installer au bord du lac, en contrebas des chalets, sur un promontoire herbeux.
Selon la consigne nous avions emmené un gobelet. Une Clairette de Die, des petits cakes maison et Quitterie partage ainsi gaiement avec nous, son passage « de l’année du Pastis ».
Le soleil a gagné l’autre rive du lac et nous repartons après le pique-nique pour une nouvelle montée jusque Sous le Buclon à 1900m. Nous cheminons au pied de l’Aiguille Verte, un des plus beaux moments de la journée. La vue est panoramique sur le Chinaillon, ses coteaux teintés de jaune, de violet au niveau du Col des Annes et sur les sommets alentours. En contrebas, un important troupeau de chèvres dévale le chemin vers le village, aureolé d’un carillon de cloches.
Nous entamons la descente à partir de Sur le Freu, délaissant l’ascension terminale de l’Aiguille Verte et la montée vers le Roc des Tours. Le chemin est caillouteux mais ouvert sur le paysage.
Nous passons par les Bassins de Samance à 1575m puis Sur la Québlerie pour enfin bifurquer à droite. Là, nous mesurons que le village est bien près mais nos voitures bien plus loin et plus haut… Nous passons par le Chinaillon d’en Haut où il y a un petit monticule creusé dans la pente avec une porte : une cave qui autrefois servait à affiner les fromages.
Nous poursuivons par un sentier étroit et raide qui nous fait descendre jusqu’au-dessus de la Chapelle de Notre-Dame-du-Puy-du-Chinaillon. De là, nous remontons par la droite sur une voie privée jusqu’à la Bouvardière qui regroupe quelques gros chalets anciens. Puis, nous nous engageons sur un nouveau chemin à flanc de versant, longeant quelques prés où sont parquées, à double clôture, des vaches à grosses cloches ouvragées et belles cornes, ruminant paisiblement.
Enfin un dernier raidillon nous ramène à notre point de départ.
Cette belle sortie avait été préparée par Cécile dont le papa s’en est allé. Nos pensées pour elle ont accompagné notre journée.
Un grand merci à Quitterie qui, au pied levé, a pris le relais pour permettre cette belle randonnée.
