Ce vendredi 21 juin, nous étions neuf à parcourir les 5 km 5 de sentier à travers une luxuriante végétation méditerranéenne.
Durant la première partie nous traversons le lotissement des Capitelles dont les maisons sont clôturées par des murs de pierres sèches.
Grâce au botaniste qui nous accompagne, nous découvrons déjà les premières fleurs dont certaines nous sont inconnues (plantain corne de cerf, bugrane, bituminaire, laser, chêne Kermes, pistachier lentisque, laitue vivace…)
A la sortie du lotissement , nous trouvons les premiers panneaux explicatifs et nous empruntons le sentier qui nous mène à la première capitelle : cabane en pierres sèches, c’est-à-dire sans mortier, servant autrefois d’abri temporaire à de petits propriétaires.
Nous avons pu voir de nombreux fossiles.
Un participant du groupe, spécialiste en géologie nous explique ces formations
L’histoire géologique de cette région peut se résumer en quelques points:
Après la mise en place du massif de la montagne noire, succède une longue période de calme géologique (environ 200 Ma) pendant laquelle le vieux continent plissé a été arasé et transformé en pénéplaine .
A la fin du crétacé et début tertiaire le rapprochement des plaques européenne et ibérique, à l’origine du plissement pyrénéen provoque la formation d’une large dépression tout d’abord envahie par des lagunes et lacs d’eau douce puis par l’arrivée des eaux du golfe marin aquitain.
Se déposent alors des calcaires à fossiles marins caractérisés par de très nombreuses espèces. Les alvéolines, nautiles et nummulites …. témoignent d’un milieu peu profond, calme et bien oxygéné. L’histoire de ce bassin marin se terminera par son comblement avec les molasses du début de l’érosion des Pyrénées
Après un pique-nique sur le parking du village d’Aragon, nous montons visiter l’église et le musée de pierres sèches.
Nous sommes tous enchantés de cette journée à Aragon
