Par une vaste étude portant sur 13000 participants, on découvert qu’être bénévole, passé 50 ans, était bon pour la santé. Les personnes consacrant au moins 100 heures par an (deux heures par semaine) bénéficiaient d’une baisse significative du risque de développer des troubles physiques. En outre, le sentiment de bien-être était accru par rapport aux personnes du même âge qui ne faisaient jamais de bénévolat. Ce n’est certes pas un médicament contre des maladies telles que diabète, hypertension, maladies cardiaques, accidents vasculaires cérébraux. Mais par l’activité physique, l’estime de soi, l’enrichissement des liens sociaux et le sens apporté, le bénévolat protège les seniors de la solitude, de la dépression et du désespoir. Sentiments que le confinement que nous avons vécu peut avoir creusés et accentués.

 

E.S Kim, A. V. Whillans, M. T. Lee

dans American Journal of Preventive Medicine, Juin 2020