Qui trouvera ces titres et leurs auteurs ???

« Glacé, Baudolino tentait de se réchauffer en faisant les cent pas devant l’auberge de la Jamaïque. Emma avait encore ½ heure de retard. Le climat des Cornouailles était loin d’être pour lui le meilleur des mondes… »

A vous de jouer !

Et à vous de proposer vos propres textes !

21 commentaires sur “Jouons avec des titres de livres”

  • Danielle COULON-CEPAS

    Avec des livres de ma bibliothèque….
    Avant le confinement obligatoire et plutôt conseillé pour les seniors, j’avais parfois des sujets existentialistes qui me titillaient:
    Paraître 10 ans de moins… Et si ça venait du ventre? …. Comment faire pour se cultiver en s’amusant…. Mon carnet de rêves….
    Quand je n’allais vraiment pas bien, je me faisais une des 6 ordonnances anti-stress, je pensais à mon amie prodigieuse et je prenais les bonnes résolutions des paresseuses. J’avais même décidée d’apprendre l’auto-hypnose pour connaître mes vrais désirs.
    Puis un jour, un petit minus venu de Chine ,a changé la face du monde et s’est joué de nos desiderata; Devant l’ampleur du désastre humain, j’ai réalisé , en mars 2020, que ma deuxième vie commence quand j’ai compris que je n’en ai qu’une:
    Finies les leçons du tao, finie une année de phrases à méditer; il n’y avait pas 50 façons de goûter la vie; je me suis donnée 30 jours pour commencer à changer, pour faire le vide chez moi et en moi. Jacques m’a donné le courage d’être moi et de passer ma vie à le dire; Devant la pandémie, Boris m’a convaincue que la résilience m’aiderait à passer le cap , qu’il valait mieux parler d’amour au bord du gouffre que de Covid, et il m’a conseillé « confine-toi et sauve -toi, la vie t’appelle. « 

    • Doit y avoir des ouvrages spécialisés en bien-être, psycho… Celui-là par exemple : 6 ordonnances anti-stress (auteur ?) –
      Si ça venait du ventre (Pallardy) – L’amie prodigieuse (Ferrante) – Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une (R. Giordano)- Le courage d’être soi (J. Salomé) – Parler d’amour au bord du gouffre et Sauve-toi la vie t’appelle (Cyrulnik que j’adore !).

  • J’abandonne. C’est terminé, je m’en vais. Je quitte cet endroit, ce petit pays auquel je ne me suis jamais habituée. Je me sens de plus en plus mal ici.
    Il faut dire que, pour mon malheur, j’y ai rencontré un certain Paul Durrigrand. On me l’avait présenté comme un garçon singulier. Au début de notre relation je ressentais souvent une joie féroce quand je remarquais les regards envieux des autres femmes.
    Notre couple semblait promis à un brillant avenir.
    Mais j’ai vite compris que vivre avec lui c’était un peu comme danser au bord de l’abîme. Il adorait provoquer des situations délicates. Et moi, les relations compliquées me fatiguent. Indocile je suis, indocile je resterai.
    Rien ne va plus. Je le quitte, je vais passer un hiver à Paris. Après je verrai… Mais de toutes façons, je vous fais une promesse : vous aurez de mes nouvelles.

  • J’ai goûté plusieurs fois les charmes discrets de la vie conjugale. Que dire d’autre de ma première femme -elle s’appelait Sarah- sinon qu’elle était très jolie et qu’elle aimait beaucoup la mode, particulièrement les chaussures italiennes.
    Hélas, elle a choisi de quitter le monde, trois jours avant Noël.
    Et moi, l’idiot, je me suis remarié. Mes amis disent que j’ai la passion des femmes, ils ont sûrement raison.
    Avec Xenia j’ai vécu un bonheur effroyable.
    Nous habitions du côté de chez Swann dans une grande maison que nous appelions la maison de l’été.
    Tout allait bien jusqu’au jour où son manque de compétence en matière de cuisine m’a lassé.
    Elle m’a donné à manger des cornichons au chocolat ! J’en ai eu la nausée.
    Je l’ai quittée.
    Grâce à internet j’ai retrouvé Jeanne, mon premier amour.
    Nous avons tous les deux atteint ce qu’on appelle pudiquement le « certain âge  » et nous gardons secrets quelques souvenirs lamentables. Mais nous sommes heureux…Et que dire en cas de bonheur, sinon bravo, nous l’avons bien mérité ?

Laisser un commentaire