Tout le monde connaît Séraphine de Senlis et ses toiles illuminées.

C’est cette petite ville médiévale qui nous parle de Philippe Auguste, d’Hugues Capet, de Saint-Louis dont nous avons arpenté les pavés usés et glissants au cours de cette journée riche de découvertes.

Encore protégé par sa muraille gallo-romaine le cœur de ville n’est que ruelles, et vieilles pierres. Laissons les photos raconter les ruines du Château Royal, le Prieuré, la cathédrale Notre-Dame, bel exemple de gothique flamboyant aux clés de voute spectaculaires, la chapelle Saint-Frambourg devenue la Fondation Cziffra, et siège d’un festival de musique très apprécié.

Le charme des vieilles pierres entre jardins et végétations sauvages s’est prolongé sous les grandes voûtes d’un restaurant pratiquement inaperçu de l’extérieur.

Il fallait avoir repris des forces pour aborder l’Abbaye de Chaalis, ancienne abbaye cistercienne aux ruines spectaculaires dans un rayon de soleil inespéré.

Ici encore, c’est une leçon d’histoire religieuse certes mais aussi « politique » que nous raconte cet édifice où les « grands » des siècles passés se sont affrontés.

Aujourd’hui on y parle de roses, et d’art.

Car dans ce site grandiose où on peut encore imaginer les « grandes chasses à courre », le couple Jacquemart-André aménagea sa résidence d’été et ses « réserves » d’œuvres d’art Nelie André et surtout y résida, y mourut et repose dans une chapelle, bijou décoré par « le Primatice » l’initiative d’Hippolyte D’Este.

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Jeannine Pierga