Du « Livre des Mille et une nuit » aux légendes entourant  Bilquis, reine de Saba, sans oublier les Rois Mages, l’usage des parfums remonte obligatoirement vers l’Arabie et des traditions dites « orientales ».

Ce savoir-faire remonte tout simplement à la production locale des ingrédients nécessaires à la compositions de ces senteurs  quotidiennes d’un « Orient » qui produit fleurs, épices, résines, bases de préparations de plus en plus sophistiquées et heureusement de plus en plus partagées.

L’encens, l’ambre et la myrrhe sont connus et utilisés depuis l’antiquité mais se sont enrichis de fleurs, roses d’Ispahan ou de Damas, narcisses, jasmin, safran..

Plus animales, les ambres, le musc et la civette, forment des bases longtemps méconnues.

Cette exposition est un voyage jalonné d’espaces « senteurs », de scènes de vies quotidiennes familiales ou commerçantes dans les souks pleins de couleurs nous initiant aux différents rituels domestiques ou cultuels.

N’oublions pas la cuisine où les épices tiennent une place d’autant plus importante qu’elle s’imprime dans la mémoire dès l’enfance. L’éphémère tapis d’épices retient toute notre admiration, comme le savant « aide-mémoire » détaillant savamment les dosages de notes de tête et de corps, dont tous les parfumeurs doivent encore s’inspirer.

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Raymond Jian