Quelques kilomètres en voiture ou quelques stations de RER et nous voici plongés dans l’univers de la famille Caillebotte dont nous connaissons surtout le peintre Gustave, d’abord mécène puis peintre impressionniste.

Loin du musée d’Orsay, du Pont de l’Europe et des raboteurs de planchers, ce beau domaine nous offre d’abord sa pelouse où déjà quelques familles se prélassent au soleil puis quelques fabriques selon la tradition : pavillon oriental surplombant la grotte de la glacière, petite chapelle, l’orangerie et le fameux potager fermé aux visiteurs mais dont nous gouterons les produits au restaurant.

La rivière inspiratrice des « canotiers » n’est pas loin et le restaurant ouvert très récemment nous reçoit avec beaucoup de gentillesse.

Très bon accueil et compétence aussi dans la Maison familiale, belle villa palladienne, rénovée récemment où nous apprenons tout sur la famille dans laquelle Gustave grandit avec ses frères, dont le prêtre pour lequel fut édifiée la chapelle puis le musicien, grand méconnu.

Tout est beau : de la salle à manger à la grande chambre où tous les meubles et œuvres d’art sont parfaitement présentés.

Sous les combles, l’atelier du peintre n’attends que lui.

Plus loin, la ferme puis l’orangerie présentent des peintres contemporains de styles très différents révélant le plus souvent les facettes les plus cruelles de notre époque.

Dehors, le soleil brûle… Il est temps de se retirer.

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Raymond Jian