Ce fut un peu comme une sortie de fin d’année, et les passagers du car, en direction de Rouen, étaient prêts à profiter de cette belle journée.

Depuis Richard « cœur de lion », Jeanne d’Arc et malgré les bombardements de 1944, Rouen peut dérouler une riche histoire encore  présente dans son architecture : Office de tourisme à la façade sculptée , Cathédrale finement ouvragée ,sa « tour au beurre » due aux indulgences de carême, et connue dans le monde entier par ses représentations diversement colorée de Claude Monet, Eglise St Maclou, St Ouen et sa tour à couronne, Palais de Justice à la façade à dentelle et au sous-sol à surprises, malheureusement inaccessible pour le moment.

Il faudrait des pages de guide touristique pour décrire ce patrimoine architectural, mais il faut arpenter ses rues pavées pour apprécier le charme des nombreuses maisons à colombage , les ruelles étroites, le « Gros Horloge ». L’aitre de St Maclou , ancien ossuaire , maintenant dédié aux expositions artistique reste surprenant.

Pause « restaurant » sur la Place du Vieux Marché où subsiste le souvenir du supplice de Jeanne d’Arc, mais pour la collection de vitraux, il faudra revenir car l’activité industrielle du Port nous attend.

La belle surprise fut la présence à quai du magnifique trois mats polonais, navire-école déjà prêt pour participer à l’Armada 2023.

Confortablement installés, à bord du « Lutèce « , nous avons tout appris sur les ponts Flaubert ou Guillaume le Conquérant,  l’importance du port de plaisance, , les silos à céréales ou engrais , les porte-conteneurs, les plates-formes de réparations la variété  des différents métiers propres à chaque activité. Vers la côte c’est un aperçu sur la dernière maison de Flaubert , le couvent Sainte-Barbe et sa partie troglodyte, la petite mairie , et la tour « marégraphe » ,permettant de suivre la vie de ce fleuve à la fois maritime et fluvial . Un bac permet de relier les deux rives et de nouveaux bâtiments d’architecture futuriste préparent l’avenir de cette vile déjà chargée d’histoire.

Reportage photos ICI

 

 

Raymond Jian