Architecture magnifique et très ostentatoire comme celle de la plupart de mairies de Paris et fort imposante dans un quartier qui réserve bien des surprises.

Commençons par cette petite maison, de 1m20 de large, résultat d’une mésentente entre voisins et, plus loin, l’ilot Trigano baptisé « à tort », dernière demeure d’André Chénier.

Les « beaux passages » de Paris, fort mondains, avaient démontré leur intérêt commercial, et la recette a outrepassé les « grands Boulevard ».

Le Xème arrondissement est riche de ces détours pour la plupart spécialisés : si le Passage Brady, est peut-être le plus connu pour ses restaurants, indiens, ses voisins attirent toutes les chevelures du monde.

Le textile et la confection ont fait la réputation des passages du Caire, du Grand-cerf, de la Trinité, comme les passages du Ponceau ou du Bourg Labbé mais force est de constater la faillite de cette activité laissant de grands vides avant que quelques ateliers « créatifs » ne viennent les remplir.

Seuls les « commerces de charme »se perpétuent autour de la rue St Denis, ancienne voie romaine, desservant Lutèce, qui recueillait les « exclus » de la Cité et qui reste très animée de nuit comme de jour.

Les victoires de Napoléon ayant provoqué   une « égyptomania « aigue, on peut arpenter les rues d’Aboukir, Damiette, d’Alexandrie où subsistent quelques immeubles insolites et décors orientaux.

Comme dans chaque quartier de Paris, l’histoire et l’architecture laissent leur marque qu’elle soit « Art déco « ou Haussmannienne. Balcons et rotondes étaient de mise pour les grandes sociétés, qui désormais, hors les murs, ont laissé la place à des établissement bancaires ou sièges d’entreprise en « coworking ». L’activité a changé mais le cadre est resté.

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Raymond Jian