Le Street Art a fleuri dans de nombreuses rues parisiennes mais le quartier de la Butte au Cailles en a été peut-être le creuset. C’est dans ces ruelles aux allures provinciales que nous avons vu les premières signatures de Mistic, suivies des pochoirs de Jeff Aerosol et des Lézards de la Bièvre. Les fans de Mario peuvent retrouver leur héro sur toute une façade, nouvel écran de leur jeu favori.

Les grandes avenues autour de la place d’Italie lui ont emboité le pas et c’est surtout sur et autour du boulevard Vincent Auriol que fleurissent les grandes fresques murales :

Le Docteur Pinel veille sur la place du même nom, La République du Célèbre Obey a été reproduite à l’Elysée, la Madre Sécular d’un artiste chilien comme beaucoup d’autres est surtout destinée aux voyageurs de la ligne de métro aérien. La Mairie du XIIIe en a été très souvent la commanditaire, via les grandes agences comme « itinérances ».

Curieuse initiative de Cryptik pour la décoration d’une librairie en lettres anciennes traduction d’un poème d’inspiration médiévale

Légères et joyeuses, tragiques ou angoissantes, ce décor de rue fait désormais partie de notre paysage.

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Raymond Jian