Henri de Toulouse-Lautrec, est inclassable dans  un courant artistique de cette fin de XIXème siècle.

Frappé lui-même par la maladie et l’infirmité, il recherche surtout la vérité des êtres dans une société « spectacle ». Les femmes et les artistes sont ses sujets de prédilection.

Après avoir fait « ses classes » dans des ateliers connus, il s’échappe du courant de l’époque pour introduire dans sa peinture un réalisme sans concession privilégiant le mouvement, et plus tard, une épure japonisante.

De sa fréquentation des maisons closes, il saisit la véritable condition des femmes, traduit leur quotidien dans leur regard et leurs symboles que sont les bas et leurs gants noirs.

Ses lithographies pour des affiches de spectacles démontrent son sens de la composition presque cinématographique.

Toujours soutenu par sa mère dont il fait un beau portrait, il peut vivre de son art. C’est encore elle qui s’occupera de préserver ses œuvres par le création du Musée d’Albi et le don des lithographies à la BNF.

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Jeannine Pierga