Notre journée à PLOUMANAC’H et les 7 Iles – le 14 juin 2019
Pour la plupart d’entre nous le réveil a sonné comme le clairon : avant l’aube.
Paupières encore fermées, Estomac pas encore ouvert, Petit déjeuner expédié.
Nous voilà toutes – il faut tout de même signaler le seul homme parmi ces 35 femmes, courageux et silencieux – à 7,15 h sur l’asphalte du parking de Kerfeunteun, baignées par un crachin bien breton qui nous donne cette si jolie peau, un peu transies tout de même.
Notre beau car, tel une panthère noire, arrive silencieusement et nous embarque pour un voyage confortable avec Sylvain un charmant chauffeur à la conduite tout en douceur.
En montant vers le nord nous traversons le spectacle grandiose des monts d’Arrée, verdoyants, parsemés de lacs aux éclats argentés de mercure liquide, plus riant que sous ses couleurs brunes de l’hiver.
La plaine, les collines basses, les arbres en bouquets et boqueteaux parsèment le paysage de tons verts tendres ou foncés.
Et puis, au détour du chemin, le « oh !!!!!! » d’admiration poussé par le groupe, surpris par la blancheur des maisons aux tuiles d’ardoise de Perros-Guirrec, sa longue plage de sable blond, sa mer aux tons argentés.
Nous voilà soudain rendus dans un village balnéaire aussi beau que ceux de la côte normande.
Avant le déjeuner petite escapade, le long de la côte par le chemin des douaniers, entre les rochers de granit rose, semblables à des bonbons géants comme jetés là, au hasard du caprice d’une main, en vrac et pourtant si parfaitement ajustés et empilés et alignés pour un décor grandiose, défiant souvent les lois de la gravité.
Au vu de la maison des douaniers, une petite chose ronde avec deux meurtrières en guise de fenêtres, les contrebandiers ne devaient rien redouter de la maréchaussée, réchauffée au chouchen.
Déjeuner dans un logis de France, avec une très belle vue sur la mer, puis retour dans le car pour rejoindre la cale où nous attend le bateau qui doit nous faire visiter les 7 îles prévues au programme.
Il faut reconnaître que, malgré le vent qui pousse les nuages sans les chasser, le ciel gris et la mer argentée au petit flop-flop le spectacle vaut le coup d’oeil.
Autour de l’île aux oiseaux les fous de Bassan volent au-dessus de nous sans que nous soyons persuadés de leur 1,80 m d’envergure en un ballet incessant et bruyant.
Puis les petits macareux aux battements d’ailes si rapides nous font cortège un petit moment.
Et soudain, là…. oui…. là…. deux petites billes noires et une truffe humide qui sortent de l’eau et nous espionnent : c’est madame phoque qui nous salue, bientôt rejointe par monsieur, plus grand et au pelage plus foncé.
Pour tout ce petit peuple nous devons ressembler à des fantômes enroulés que nous sommes dans nos imperméables à capuches blanches ou noires, chaussés de lunettes de soleil et parés d’appareils photos.
Trois petits tours et puis s’en vont : les autres îles nous attendent, dénudées, rocheuses avec si peu de végétation pour certaines et pas d’eau potable qu’elles sont inhabitées, battues par les flots et les vents qui les cernent.
Par la mer la forme des rochers change et nous essayons de découvrir quelle forme ils ont pris : tortue, bouteille renversée, vieux barbu, faisant leur cirque pour nous réjouir.
Las ! Il nous faut partir, retrouver nos pénates délaissées pour une journée ensoleillée par la beauté des paysages et le plaisir d’être ensemble.
Auteur du compte rendu – Monique C.
Merci à Monique, Marie-José, Christiane et Lucie pour les photos Cliquez ICI