Annie nous fait le compte rendu de la visite du Musée breton à Quimper par le groupe de l’atelier breton.
Mardi 7 février, 10 heures mois le quart, les chanteurs de l’atelier de breton descendent d’un bon pas la rue Élie Fréron ; dans les jardins de l’évêché, à l’entrée du Musée breton ils retrouvent le reste du groupe et leur guide.
10 heures, la voix puissante des cloches de la cathédrale se fait entendre, la visite, en breton, commence.
La Bretagne gallo-romaine : un pavage de villa, le dieu Mercure sur une borne milliaire, l’admirable collier de Treglonou et les objets émouvants de la vie de tous les jours.
La Bretagne christianisée, les vitraux, la statuaire religieuse objet d’un culte sans faille.
Et au fil du temps, le cadre de vie des Bretons, le mobilier, les costumes, l’activité des faïenceries reflétant, à l’occasion l’occupation allemande ou les commandes de l’Élysée, le bouillonnement artistique des Seizh Breur les belles fresques remises au jour dans les appartements de l’évêque…
Deux heures pleines d’intérêt.
Ceux qui connaissaient le musée breton et ceux qui l’ont découvert ont apprécié l’alliance de la langue bretonne et du cadre dans un musée bien agencé soucieux de restituer l’histoire d’une province, la « province de l’âme » chère à Julien Gracq.