15/10/2020. Exposition « Ruines » de Joseph Koudelka àla BNF.
‌‌Josef Koudelka né le 10 janvier 1938 est un photographe français d’origine tchèque. Il vit et travaille à Paris et à Prague.
A l’heure où les voyages sont bien compliqués il nous fait découvrir à travers des photos panoramiques des sites archéologies découverts au cours de nombreux voyages (Albanie, Algérie, Chypre, Egypte, Espagne, France, Grèce etc…)
Le photographe expose plus de trente ans de voyages à travers les ruines grecques et romaines du pourtour méditerranéen. Une traversée du temps en noir et blanc, qui ouvre à la méditation.
Ce fut notre première sortie autour d’une exposition depuis la reprise début octobre. En respectant toutes les mesures sanitaires nous avons été contents de nous retrouver et d’échanger quelques nouvelles.  Marie Jo.

 

    

09/10/2020.Balade pédestre commentée. Sur les traces d’artistes et écrivains autour de Montparnasse.

Nous nous retrouvons au métro St Placide pour une visite du quartier de Montparnasse, avec comme fil directeur les écrivains et artistes qui y ont vécu, principalement entre les 2 guerres mondiales. Rue de Fleurus ont vécu les Stein, Léo et Gertrude, des Américains prospères et d’excellents amateurs d’art, ouverts à l’art moderne, qui tenaient une sorte de salon, recevant et aidant en particulier Hemingway, Picasso, Matisse….En remontant la rue Notre Dame des Champs nous évoquerons Laurent Terzieff (au Lucernaire), Ezra Pound, André Salmon etc..La rue de la Grande Chaumière est riche des ateliers d’artistes, magasins de peinture, écoles d’art. Evocation de l’histoire tragique de Modigliani et de sa femme  Jeanne Hébuterne. Hasard heureux: nous sommes abordées par le fils de Veno Pilon, peintre et graveur, qui vivait au n° 16. S’ensuit une discussion très intéressante. Plus loin la rue Campagne première est pleine de souvenirs de Rilke, Foujita, de Chirico, Man Ray, Kiki….et d’Aragon et Elsa Triolet qui s’étaient rencontrés à la Coupole en 1928. (passage d’Enfer, hôtel Istria) Nous finissons par les 4 restaurants prestigieux, le Dôme, la Coupole, le Sélect et la Rotonde. La rue Delambre est très intéressante aussi. Comme l’écrivait Elsa Triolet dans « Le Rendez-vous des étrangers », ces artistes, « C’étaient des gens qui n’avaient qu’une seule patrie, l’art. »

Dominique.

                                        

06/03/2020. « Sur les traces du percing »

Piercing : Trouer la peau et y placer un objet visible en bois, corne, métal est une pratique qui remonte à la préhistoire et dont on trouve des traces sur tous les continents. L’homme de Cro-Magnon lui-même pourrait avoir céder à la coquetterie d’un bijou de corps en bois de renne.
Cette pratique perdure jusqu’à aujourd’hui. Les modifications du corps prennent des significations diverses : appartenance à un groupe, une ethnie comme Raonie Metuktire, l’homme au plateau labial, célèbre défendeur de la forêt amazonienne (tradition de son peuple Kayapo),rites de passage, signes de prestige ou marque d’infamie, signes de soumission, de beauté, de sensualité et de force…
En Europe, le piercing était peu répandu et beaucoup de gens se limitaient au simple port de boucles d’oreilles. Les adeptes les plus contemporains sont apparus en Californie dans les années 70 grâce à des précurseurs qui voulaient ‘libérer’ leur corps en se définissant eux-mêmes de « Primitifs Modernes » .

Aline.L 

 

 

27/02/2020. « Veni, Vidi, Vinci. L’art urbain face au génie »

Fluctuart premier bateau d’art urbain flottant au monde réunissant des artistes issus de tous les horizons est ancré entre les ponts Alexandre III et des Invalides. Les œuvres sont exposées sur 3 niveaux. A cause du vent très violent cet après -midi là, nous avons eu accès à 2 seulement.
En ce moment, l’hommage est rendu au scientifique, anatomiste, inventeur… Léonard de Vinci en utilisant la peinture, le collage et les technologies numériques, un clin d’œil est donné à la Joconde par le biais du logo et du flouté pour lui donner vie ; ‘imagerie’ surprenante et intéressante.
A l’étage supérieur, l’exposition temporaire nous fait découvrir des artistes très renommés comme JR, Miss Van et autres.
Lors de vos balades au bord de Seine, je vous conseille de vous arrêter pour prendre un pot dans cet endroit atypique.

Aline.L

 

 

13/02/2020. « Musée de la Poste ».

Après cinq ans de travaux, le Musée de la Poste a rouvert ses portes fin 2019 au cœur du quartier Montparnasse.
Les expositions permanentes, qui y sont présentées sur trois niveaux, racontent l’histoire, non seulement d’une entreprise, mais aussi de la France au quotidien.
Le parcours commence au 4ème niveau avec « La conquête du territoire ». Cet étage historique nous permet de découvrir comment s’est constitué, au fil du temps, le réseau de distribution du courrier, des premiers postillons à cheval jusqu’à l’ Aéropostale. Le tout agrémenté de cartes, spectaculaires bottes des postillons, ambulants ferroviaires, paquebots-poste…
Le 3ème étage, « Des métiers et des hommes », nous plonge dans l’univers quotidien des postiers, facteurs et guichetiers : uniformes, calendriers, sacs postaux, boîtes aux lettres, machines à affranchir et à oblitérer, guichets de bureaux, enseignes…
Puis au 2ème, tout un plateau est consacré aux timbres édités par la Poste depuis 1849 et à la manière dont les artistes s’en sont emparés en les redessinant ou en créant d’étonnantes œuvres : des maquettes de timbres signées Chagall, Soulages ou Miro, ainsi que des fleurs et une robe de bal faites de timbres.
Belle exposition très instructive dans un cadre vaste et lumineux.

Jacqueline.V

                 

 

09/02/2020. « L’art déco, un art de vivre. Le paquebot « Ile de France ».

Ile de France… Un paquebot de légende, trop souvent éclipsé par ses prédécesseurs, France et Paris, et par son illustre successeur, Normandie.
Cette exposition revient sur l’étonnante épopée du premier navire de luxe français, mis en service en 1927 par la Compagnie Générale Transatlantique : d’abord son heure de gloire sur l’Atlantique nord après avoir été décoré par la crème des artistes Art déco (Jean Dunand, René Lalique, Paul Landowski, Paule et Jules Leleu, Pierre Patout notamment), son utilisation pour le transport des troupes au profit de la France libre durant la seconde guerre mondiale, sa nouvelle carrière commerciale sur la ligne Le Havre-New York de 1949 à 1959 après avoir été redécoré et modernisé, puis son démantèlement après avoir accueilli le tournage d’un film catastrophe, The Last Voyage (Panique à bord).
Dans une scénographie immersive, évoquant tour à tour salons, salles à manger et fumoirs, cabines privées, espaces pour enfants et sundeck, près de 350 œuvres se côtoient pour raconter les trois vies du paquebot, de ses différentes classes, des passagers et de l’équipage.
Cette visite guidée, conduite par une conférencière très intéressante qui complétait les informations fournies par les nombreux panneaux, nous a permis également de voir un film d’époque montrant l’organisation incroyable des cuisines.

Micheline.A

 

 

05/02/2020 « Marche et démarche »

La première chaussure a été découverte en Arménie 4 000ans avant Jésus Christ : pièce de cuir cousue
Dans l’Egypte ancienne 2 à 3000 ans avant Jésus Christ, les chaussures étaient des sandales en différents matériaux : cuir, bois, paille tressée, métal (voire en or pour les pharaons).
A Rome au 1er siècle avant Jésus Christ, signe distinctif : les hommes libres portaient la sandale alors que les esclaves n’en avaient pas le droit.
Au Xème siècle en Chine l’empereur demanda à sa jeune concubine de se bander les pieds pour exécuter la danse du lotus et accroître son désir…. Ainsi commença l’enfer des pieds bandés qui devint symbole de raffinement et de richesse mais aussi de soumission. Sans pieds en ‘bouton de lotus’ (longueur 7 cm ; critère de choix de la fiancée) pas de considération, pas de mariage donc pas de descendance jusqu’au début du XXème siècle !!! Le nombre de femmes à avoir eu les pieds ainsi mutilés est estimé à 1 milliard
Au XVème et porté au XVIème siècle le sabot a connu une évolution très rapide ; suivi de la galoche avec le dessus en cuir
Au XVIe siècle, les talons haut avec le port des chopines apparaissent à Venise (semelle posée sur une plateforme en bois de 60 cm de haut. Ces chaussures avaient pour but d’éloigner autant que possible les pieds des dames de la haute société de la saleté du sol. Les bottiers abaissèrent le devant des chopines et créèrent le talon tel que nous le connaissons aujourd’hui. Catherine de Médicis fut la première femme à porter les chaussures à talon haut lors de son mariage avec le Duc d’Orléans. Le style fut immédiatement adopté en France.
Au XVIIe siècle, Louis XIV portait des chaussures ornées de ‘venez y voir’ (boucles de pierres précieuses) avec des talons rouges. Ce style représentait la classe privilège *
Nous avons pu remarquer la petitesse de la chaussure de Marie Antoinette 21cm de long et 5 de large. En effet le bandage des pieds existait en France mais seulement pour mettre le pied dans la chaussure qui avait 2 tailles en moins que le pied. A cette époque et jusqu’au XIXème la haute bourgeoisie marchait peu.
C’est La révolution française ; on coupe la tête et…les talons. La hauteur des chaussures chute avec la monarchie et tous les citoyens adoptent la démarche de l’homme moderne : pas élastique dans des chaussures à talons plats
Le talon réapparaît à la fin du XIXème ; les bottes, les chaussures militaires : les godillots, les rangers, les chaussures professionnelles et les chaussures de sport évoluent encore de nos jours
Le talon aiguille apparaît en 1952,’ le talon ballerine, des créations insolites pour une photo, un film…
L’évolution continue dans le but de nous protéger du sol esthétiquement ou confortablement ou visuellement.
Aline.L
  

31/01/2020 « le nouveau Musée de la Libération »

Nous nous retrouvons devant le nouveau musée de la Libération de Paris, place Denfert. Il se trouvait auparavant au-dessus de la gare Montparnasse et était plutôt méconnu. On espère que sa nouvelle situation fera venir plus de monde car il est vraiment passionnant.
Le fil directeur est celui de l’engagement et il s’appuie sur le parcours de 2 hommes très différents, Jean Moulin et Philippe de Hautecloque, alias le général Leclerc. Mais beaucoup d’autres personnes, plus ou moins connues, sont mises en valeur par des photos, petites biographies, et par les témoignages filmés de survivants. On remarquera l’effort pour mettre en valeur les femmes. (par exemple Madeleine Riffaud, un témoignage glaçant)
Le parcours est clair car présenté de façon chronologique. Après quelques éléments sur la 1° guerre mondiale et l’entre- 2 guerres on va de l’exode des Parisiens à l’arrivée des alliés et au soulèvement des Résistants dans la capitale puis au retour des prisonniers et des déportés. L’Histoire est rendue vivante et concrète: il y a beaucoup de « petites choses », souvent émouvantes: une boîte d’allumettes où Jean Moulin dissimulait des ordres de mission, carnet d’institutrice, souliers à semelle de bois etc.
Et l’on peut finir par la visite de l’abri antiaérien souterrain où le chef des FFI Rol-Tanguy installa son poste de commandement le 20 août 1944 pour coordonner l’insurrection. 100 marches à descendre, 100 marches à monter…..

22/01/2020 « Marie-Antoinette, métamorphoses d’une image »

La Conciergerie fait la lumière sur ce personnage aux multiples facettes. Intrigante, fascinante, la reine Marie-Antoinette (1755 – 1793) est l’une des rares célébrités de l’Histoire dont l’image a été révisée, corrigée, retravaillée au fil des siècles.
Tantôt martyre, tantôt traîtresse, tantôt mère exemplaire, elle questionne aujourd’hui encore au point d’être devenue une véritable icône.
Réunissant près de 200 œuvres, archives rares (notamment sa dernière lettre) et objets d’art, l’exposition propose une lecture de l’Histoire de la reine.
Débutant par les représentations de Marie-Antoinette créées au cours des dix semaines ayant précédé sa décapitation, le parcours de l’exposition montre les vagues successives d’illustrations, livres, portraits, gravures ou pamphlets qui lui ont été consacrés.
Également visible et particulièrement éloquente, sa cellule témoigne de façon concrète de ses derniers jours (des vêtements et accessoires y étant conservés).
L’exposition présente également le traitement de la figure iconique de Marie-Antoinette aujourd’hui, dans la mode, la littérature, au cinéma ou encore dans les mangas.
Extraits de films, costumes et œuvres d’art contemporain viennent compléter le parcours de l’exposition, afin d’illustrer la popularité de la reine et de montrer à quel point ce personnage hors normes est une source d’inspiration pour de nombreuses générations d’artistes, plus de 3 siècles après son exécution.

15/01/2020 : « Degas à l’Opéra »

Edgar DEGAS (1834-1917) peintre et sculpteur français, est considéré comme l’un des représentants majeurs de l’impressionnisme.
Le musée d’Orsay, qui dispose de la plus grande collection d’œuvres de l’artiste, a consacré une exposition entière à l’une des plus grandes passions du peintre : l’Opéra.
En effet, durant sa carrière, Degas a fait de l’Opéra le point central de ses travaux. Il en explore les divers espaces (salle, scène, loges, foyer et salle de danse) et s’attache à ceux qui les peuplent (danseuses, chanteurs, musiciens de l’orchestre, spectateurs, abonnés en habit noir hantant les coulisses).
Le peintre suit principalement les danseuses pendant les classes et les entraînements réguliers, près des feux de la rampe et même dans les coulisses, assistant non seulement à leur travail, mais aussi à leur repos. Dans ses études au pastel et à la cire, il approfondit ses recherches sur leurs mouvements, privilégiant les lieux où, comme les salles de répétition et les loges, il peut observer leur vie quotidienne. En dépit de l’intimité des instants qu’il saisit, le regard de Degas n’est jamais indiscret ; il s’emploie inlassablement à reproduire fidèlement les gestes des ballerines.
Son intérêt pour les danseuses révèle une obsession pour l’univers féminin qui croît avec l’âge « série de nus de femmes ».
En vieillissant, Degas se consacre à la sculpture « Petite danseuse de 14 ans » tout en approfondissant ses recherches sur la couleur. Il travaille toujours à partir d’un dessin, mais, la faiblesse de sa vue ne lui permettant plus de réaliser des œuvres riches de détails, il agrandit les contours des dessins et réalise des pastels et des huiles où la couleur est à la fois dessin et matière.
Devenu aveugle, il a cessé toute activité artistique en 1911.

Jacqueline V.

06//01/2020 « Galette des rois »

 » Nous nous sommes retrouvés le mardi 7 janvier avec des moyens de locomotion différents: les pieds, le taxi, le bus quand on a eu de la chance !!!! mais avec toujours la même motivation de tirer les rois et de démarrer l’année par un petit temps convivial. Nous avons accueilli deux nouvelles adhérentes habitantes du 14ème ce qui fut un plaisir supplémentaire. Je n’ai pas entendu dire que les rois sont repartis à dos de chameaux… peut-être un nouveau moyen de locomotion pour compléter les vélos et les trottinettes. » Marie Jo

27/11/2019 Crimes et Justices au Moyen Age »

La Tour de Jean Sans Peur date de 1409 et est entièrement conservée. La dame qui nous accueille nous en dresse l’historique. Elle faisait partie d’un ensemble beaucoup plus vaste, le palais des ducs de Bourgogne. Elle a été comme redécouverte en 1868 grâce au percement de la rue Etienne Marcel. Elle appartient à la Ville de Paris et n’est ouverte au public que depuis 1999.
La simple visite de la tour est déjà très intéressante: magnifique escalier à vis (avec plein de marches !); une voûte sculptée de motifs végétaux, superbe; plus prosaïquement les plus anciennes latrines de Paris; des aperçus de la mode masculine et féminine etc.
La tour est aussi un lieu d’expositions. Le thème actuel: Crimes et justices au Moyen-âge. Mais au rez-de-chaussée nous avons d’abord une série de panneaux sur les crimes et délits aux XIX et XX° siècles souvent assez pittoresques. (par exemple la contrebande d’allumettes)
Au sous-sol nous régressons dans l’Histoire, nous voici donc au Moyen-âge. On trouve d’abord un répertoire des crimes (de tout ce qui était alors considéré comme tel); on voit aussi que des justices s’entremêlaient ,voire se concurrençaient (du seigneur, du roi, des villes, de l’Eglise); nous arrivons aux châtiments, très variés et « distribués », semble-t-il de façon assez aléatoire. Où on s’aperçoit, sans surprise qu’il valait mieux être un homme,un riche bourgeois ou un noble connu. On s’en sortait mieux,sauf si on avait vraiment agacé le roi…

Dominique

21/11/2019 « Beaujolais nouveau » chez Lili et Marcel.

Il est bien bon, ce petit Beaujolais nouveau. Ce n’est certes pas un grand cru, mais il est fruité, gouleyant, et accompagne agréablement (avec modération, bien entendu…), des mets fleurant bon le terroir.
Comme tous les ans, notre bistrot favori s’est paré des couleurs de l’automne, avec feuilles mortes jonchant le sol, serveurs et serveuses, charmants, vêtus en mode vigneron,et un groupe folklorique plein d’entrain (plutôt auvergnat que bourguignon, nous semble t’il) pour assurer l’animation.
Bien sympathique, tout ça, et notre tablée ne tarde pas à en ressentir les bienfaits……
C’est si bon, parfois, l’insouciance!
Michèle P.

 

 

15/11/2019 « Vincenzo Gemito »

Enfant abandonné, Vicenzo Gemito (1852-1929) est adopté par un jeune ménage dont le mari meurt quelque temps plus tard. Sa mère adoptive se remarie avec un maçon et le jeune garçon est encouragé à se servir de ses mains. Avant ses dix ans, Il devient apprenti dans l’atelier d’un peintre et sculpteur académique puis se faisant remarquer pour sa grande dextérité et son inventivité, il entre à l’âge de douze ans à l’école de l’institut royal des beaux-arts.
Dès l’âge de 16 ans il sculpte son premier chef d’œuvre le joueur de carte (sculpture achetée par le roi Victor Emmanuel II pour être exposé de manière permanente au musée du Palais de Capodimonte)
Il est l’auteur d’une œuvre abondante et variée en sculpture, dessin et orfèvrerie qui comporte aussi bien des portraits de célébrité comme Verdi que des figures qui mettent en scène le petit peuple napolitain.
En 1877, il s’installe à Paris et rencontre l’artiste académique Meissonnier. Vicenzo Gemito expose dans divers salons puis à l’’exposition universelle ou il fait sensation à 26 ans avec le petit pêcheur napolitain (qu’il a mis plusieurs années à perfectionner). I devient l’une des personnalités les plus fortes de l’art italien du XIXe siècle.
Il retourne à Naples en 1880. Trois ans plus tard, il installe sa propre fonderie
Vers 1887, il sombre dans une dépression nerveuse, vit en reclus mais continue son œuvre ; il travaille surtout le dessin. Malgré tout, pendant cette période il remporte plusieurs grands prix de sculpture …et ses dessins lui rendent sa célébrité lors de la biennale de Venise. Les honneurs pleuvent mais il ne reprendra la sculpture qu’en 1909 et se tournera vers l’orfèvrerie à la fin de sa vie
Après sa mort son œuvre est restée célèbre en Italie mais oubliée du reste du monde.
A découvrir…

Aline L.

 

13/11/2019 « Rétrospective Yann Arthus Bertrand »

La « bulle transparente », l’ascenseur, nous laisse voir le paysage tandis
que nous montons jusqu’à la terrasse de la Grande Arche de la Défense.
Les photos grand format, toujours esthétiques et graphiques, de Yann Arthus-Bertrand,
nous rappellent la beauté de notre monde.
Dans une salle dotée d’un grand écran se succèdent de nombreux films documentaires.
C’est l’océan que nous découvrons alors de manière inattendue.
Nous achevons notre visite par un tour sur la terrasse qui nous offre
une vue circulaire sur tout Paris.
Mais cette après-midi bien agréable nous a aussi donné l’occasion de faire la connaissance
d’un sympathique nouvel adhérent!

Francoise.CE

 

5/11/2019 Charlie Chaplin, l’homme orchestre »

Charles Spencer Chaplin, dit Charlie Chaplin est né le 16 avril 1889. Il est décédé le 25 décembre 1977 à Corsier-sur-Vevey (Suisse). C’est un acteur, réalisateur, scénariste, producteur et compositeur britannique qui devint une idole du cinéma muet grâce à son personnage de Charlot. Durant une carrière longue de 65 ans, il joua dans plus de 80 films, et sa vie publique et privée a fait l’objet d’adulation comme de controverses. C’est cette vie que nous avons avec grand plaisir redécouverte à la Philharmonie mardi après-midi.
Nous avons profité d’extraits de films, de musique, de belles affiches, de son rapport étroit à la danse, au rythme, à l’illusion de la parole et du son. Le son un peu perdu pendant quelques dizaines de minutes suite à un déclenchement de l’alarme incendie : encore une farce de Charlie…..

Jacqueline V.

30/10/2019 « Bouddha-la légende dorée »

Au Vè siècle avant J.-C., en Inde, Gautama Sakyamuni, un prince très couvé par ses parents, abandonna secrètement son palais et sa famille pour découvrir les racines de la douleur humaine. Après avoir vécu comme un ascète, il connut « l’illumination » sous un arbre et comprit, ce jour-là, que le problème de l’homme était le désir, source de toutes les souffrances. Fort de cette découverte, Gautama devenu Bouddha « l’Éveillé », commença à prêcher. Il fonda très vite une communauté avec quelques compagnons et son message se diffusa très rapidement de l’Inde à la Corée. Sa doctrine est devenue au fil des siècles la quatrième religion au monde en nombre de fidèles, derrière le christianisme, l’islam et l’hindouisme.
Cette exposition retrace son parcours de vie (depuis sa naissance au sud du Népal, en passant par l’éveil, le 1er sermon et l’accès au nirvana, jusqu’à sa mort aux environs de 90 ans dans l’état indien) à travers une série d’œuvres exceptionnelles, dont certaines datent du 1er siècle de notre ère : sculptures sur pierre et bois doré, bas-reliefs, statuettes en or, grès ou bronze incrusté de nacre, gravures peintes sur soie et toile…
Des effigies bouddhiques, tant dans l’apparence physique que dans la gestuelle nous présentent quatre postures principales du Bouddha : debout, assis, marchant et couché, et six gestes de la main, chacun ayant une signification spirituelle propre.
Très belle et très riche exposition.

Jacqueline V.

25/10/2019

« Offrandes funéraires en papier de Taiwan »

Palace Paradis. Offrandes funéraires en papier de Taiwan
Dans la coutume d’inhumer les défunts, Taiwan se rattache à la tradition de la culture chinoise depuis plus de trois mille ans.
Le monde souterrain, que l’on pourrait assimiler à “l’Enfer”, et le monde céleste, le “Paradis”, sont supposés fonctionner tout comme le monde terrestre des humains. Le bien-être du défunt dans l’au-delà dépend par conséquent des offrandes qui lui sont faites. Les familles dépensent énormément d’argent pour la réalisation de ces objets hyperréalistes qui ne négligent aucun détail et ont cependant vocation à être éphémères puisqu’ils sont brûlés pendant la cérémonie des offrandes. Il existe une période de 100 jours pendant laquelle les offrandes peuvent avoir lieu.
Le Phoenix, symbole de la renaissance, et la voiture, objet du quotidien sont deux objets emblématiques ayant pour fonction de transporter l’âme du défunt au paradis. La maison des rêves avec ses lingots et tous ses objets domestiques pour le confort et afin que les ancêtres ne se transforment pas en “fantômes affamés”, il faut songer à les nourrir…. Dans la vitrine s’offrent à nos regards éberlués de minutieuses répliques miniatures de mets en papier extrêmement raffinées et on ne peut plus appétissantes !!! Le monde des morts étant à l’image du nôtre, il suit lui aussi les modes et les avancées technologiques. Au 21ème siècle, les appareils high tech et les objets de luxe ont ainsi toute leur importance : casque sans fil, appareil photo, ordinateur portable …, mais aussi accessoires vestimentaires de marque ou encore jet privé et yacht miniatures. Il est ainsi permis de mener son âme au paradis avec prestance. Le défunt peut d’ailleurs faire une liste des objets qu’il souhaite en guise d’offrandes, un peu comme une liste de mariage dans notre monde occidental.
Grâce au rituel funéraire, le défunt est, en effet, devenu un ancêtre dont l’esprit pourra désormais résider dans une tablette portant son nom et déposée un peu partout dans la maison pour honorer le défunt. Celui-ci peut ainsi assister aux activités de la famille et reçoit quotidiennement des offrandes de nourriture, d’encens et de fleurs. Les vivants et les morts n’ont pas fini de cohabiter…

Aline L.

15/10/2019

Balade « sur les traces d’artistes autour de Montparnasse »

Nous partons donc sur les traces d’artistes et d’écrivains qui ont travaillé et vécu à Montparnasse, pour la plupart entre les 2 guerres mondiales. Le point de départ se situe vers le métro St Placide, rue de Fleurus, où a vécu Gertrude Stein qui a ouvert ses portes à des expatriés américains (en particulier Hemingway) et a acheté des tableaux de peintres radicalement modernes. (par exemple Picasso).                                                                                  Nous suivons la sympathique rue Notre-Dame des Champs, bonjour au théâtre du Lucernaire, et tournons rue de la Grande Chaumière où se trouvaient de nombreux ateliers et lieux d’enseignement de la peinture. (les « Académies »; il y en a encore une qui fonctionne, au n°14) Modigliani a travaillé là. Installé en 1919 il mourra l’année d’après, de tuberculose, d’alcool et de drogues diverses. Sa jeune femme Jeanne Hébuterne, enceinte de 8 mois de leur 2° enfant se suicidera 2 jours après sa mort.                                                                                          Plus loin c’est la rue Campagne- Première. Aragon et Elsa Triolet ont vécu au n° 5 puis à l’Hôtel Istria, à 2 pas.« Lorsque tu descendais de l’Hôtel Istria / Tout était différent Rue Campagne-Première / En mil neuf cent vingt-neuf vers l’heure de midi..(Aragon : Il ne m’est Paris que d’Elsa)
Nous rentrons dans le passage d’Enfer et ses volets aux couleurs pastel. De retour dans cette rue où tant d’artistes se sont croisés (Soutine, Man Ray et Kiki de Montparnasse, Foujita, Rilke, Klein etc….) nous admirons le bâtiment de l’architecte Arfvidson, avec ses grès flammés et les grandes fenêtres des ateliers.
Retour vers le carrefour Vavin et historique des 4 cafés restaurants Le Dôme, La Coupole (avec son dancing et son fameux curry d’agneau toujours présent sur la carte), Le Sélect, et la Rotonde.
Pour finir, la rue Delambre avec le Dingo bar (bien nommé alors, mais aujourd’hui restaurant italien très sage), les nombreux hôtels qui ont vu Gauguin, Tzara, Breton, S. de Beauvoir etc
Nous arrivons au terme de la balade, métro E. Quinet. La ligne 6 reproduit le tracé de l’ancienne enceinte des Fermiers-généraux. Au-delà, c’était presque la campagne !

Dominique G

11/10/2019

Balade dans le quartier de Charonne

La visite du jour fut le quartier Charonne : ancienne commune de l’ ancien département de la Seine qui a existé de 1790 à 1859 avant son incorporation au territoire de la ville de Paris
Nous commençâmes notre visite par la dernière folie régence de Paris (petit pavillon d’agrément dît de l’Hermitage) qui fût bâtie sous l’ordre de la duchesse d’Orléans pour rejoindre le château et éviter les encombrements de la rue de Bagnolet.
Nous avons traversé le raccourci connu des riverains : le cimetière pour rejoindre le parvis de l’église Saint Germain de Charonne du XVème siècle de style roman et gothique Cet endroit ressemble à un vrai village de campagne avec son cimetière, son presbytère, son parvis dominant tout le quartier Un petit bijou comme dise les journaux !!!
En longeant la petite ceinture nous empruntons la rue sainte Blaise joliment décorée agrémentée de petits squares très verdoyants et plein de surprise pour rejoindre quelques rues plus loin le quartier des Vignoles ancien lieu viticole de Charonne avec ses nombreuses et différentes impasses ayant chacune leur caractère et 200m de longueur (mesure correspondant à la longueur d’un rang de vigne).
Nous terminâmes notre balade par la visite de l’église Saint Jean Bosco ; surprenant édifice du XXème siècle (l’extérieur comme l’intérieur) Et bien sur, nous avons pris notre habituel pot de l’amitié en terrasse!

Aline.L  

01/10/2019

Visite guidée des arènes de Lutèce

Les arènes de Lutèce sont bien cachées derrière les immeubles, on passe facilement devant sans les voir!
Aujourd’hui nous voyons quelques gradins et des boulistes dans l’arène, c’est bien calme.
Mais notre guide a le don de nous plonger dans l’ambiance des jeux du cirque:
la foule qui va et vient, et lance des paris.
Il faut savoir que les jeux sont gratuits et durent toute la journée, du lever au coucher du soleil!
Puis nous survolons les siècles et voyons les pierres des gradins récupérées pour la construction, les arènes enfouies sous des terres de déblaiement, elles disparaissent pendant six siècles!
C’est notamment grâce à l’influence de Victor Hugo qu’elles sont enfin restaurées.
Nous terminons cette passionnante visite par notre traditionnelle, et bien agréable, pause-café.

Francoise CE

25/09/2019

Le marché de l’art sous l’occupation

Nous étions peu nombreuses ce jeudi 25 septembre pour voir l’exposition, mais nous avons eu la chance de bénéficier de la visite guidée d’un groupe.
Le guide, passionné et passionnant nous a permis de profiter pleinement de l’exposition qui était extrêmement intéressante, et nous n’aurions certainement pas tout vu sans ses explications.

« Pendant la période de l’Occupation entre 1940 et 1944, le marché de l’art est florissant en France. une véritable « euphorie » touche tous les circuits traditionnels de transfert des œuvres d’art : ateliers, galeries et maisons de ventes aux enchères publiques. Tous s’approvisionnent à Paris.
L’exposition permet d’observer le chaos inhérent à cette situation historique à nulle autre pareille dans l’histoire nationale.
Loin de s’inscrire dans la continuité des expositions consacrées à la spoliation artistique des familles juives, même si le sujet est assurément l’un des fils rouges de ce parcours, ce récit scénographique présente un pan méconnu de l’histoire du marché de l’art sous l’Occupation et de ses prolongements. »

Un petit café pour échanger nos impressions et nous sommes reparties à pied, sous le soleil…ravies de notre après midi .
Brigitte.T

   

19/09/2019

Festival de Loire à Orléans

Un vrai temps d’été est au rendez-vous pour notre visite à Orléans.

Dès la sortie du train nous découvrons de beaux immeubles, comme par exemple l’Hôtel Moderne, puis nous visitons l’hôtel Groslot, construit au 16ème siècle, richement meublé et décoré, et la cathédrale Sainte Croix, véritable dentelle de pierre.
Nous arpentons aussi les ruelles, animées de maisons colorées à pans de bois.

Puis c’est l’heure du déjeuner, nous sommes très bien accueillies par les restaurateurs, installées dans un salon privé, nous dégustons un repas gastronomique (pour le prix d’un repas ordinaire à Paris)

Côté bateaux nous sommes un peu déçues: ils sont assez petits et n’ont pas sorti leurs voiles.
Mais des chaises longues nous tendent les bras: nous nous offrons une pause bain de soleil au bord de la Loire.

Bref, nous ne regrettons pas le voyage.
Nous avons passé une magnifique journée en bonne compagnie à la découverte de la très belle, et très propre, ville d’Orléans.

Françoise CE

24/06/2019

Picasso et la guerre

Peu nombreuses mais heureuses.
En ce début de canicule, le musée de l’Armée nous offrit un refuge frais sans être glacial, et une exposition fort intéressante. Nous avons découvert des dessins d’enfant et adolescent de l’artiste, et bien des œuvres inconnues. L’expo comporte beaucoup de documents qui éclairent le contexte de l’œuvre.
Ensuite bien sûr une bonne boisson fraîche !

Brigitte.G

06/06/2019

Le parc de Bagatelle et sa roseraie

Le parc de Bagatelle, qui s’étend sur une superficie de 24 ha, est situé au cœur du Bois de Boulogne et fait partie des quatre espaces constituant le jardin botanique de la ville de Paris.
Créés en 1775, le parc et son château ont été construits en 64 jours à la suite d’un pari entre la reine Marie-Antoinette et son beau-frère, le Comte d’Artois. En 1835, le domaine devient la propriété d’un aristocrate anglais, Lord Seymour, puis en 1905 est racheté par la ville de Paris.
Aménagé sous la forme d’un jardin à l’anglaise, avec ses allées sinueuses, son bassin orné de nénuphars, son belvédère, un petit cours d’eau avec sa cascade artificielle et ses canards..… il y fait bon flâner.
En plus des arbres gigantesques et d’une flore variée, c’est la superbe roseraie, haute en couleurs et en parfums, qui fait la célébrité du lieu. Créée en 1907, elle s’étend sur 17.000 m² et compte pas moins de 10000 rosiers issus de 1200 variétés différentes. Chaque année, s’y tient un concours international pour élire la plus belle fleur.

Jacqueline V.

29/05/2019

Musée Dali

C’est dans une petite rue « campagnarde » que se niche le musée Dali. Entièrement rénové en 2018, il est très agréable et présente plus de 300 œuvres (sculptures, gravures, objets, mobilier) de l’artiste, un des principaux représentants du surréalisme.
Le surréalisme apparaît dans les années 1920, inspiré par la psychanalyse naissante.
Salvador Dali a intégré dans la plupart de ses œuvres des éléments du symbolisme psychanalytique, appliqués à son cas personnel.
Dali: « Dire que je pense sans cesse à la mort, ce n’est pas assez. Je porte en moi sa fabuleuse présence. »
Né 9 mois après le décès de son frère, également prénommé Salvador, Dali raconte que lorsqu’il avait 5 ans, ses parents l’ont emmené sur la tombe de son frère et lui ont dit qu’il en était la réincarnation…
L’artiste tente d’atteindre par l’art, l’immortalité.
Les hallucinations de Dali laissent la liberté au spectateur d’entrer dans son propre monde onirique. C’est avec plaisir que nous entrons dans ce monde, puis … nous reprenons contact avec la réalité avec un petit café face à la butte Montmartre!

Françoise C.E

21-23/05/2019

Le voyage à Annecy

Annecy, c’est fini….On est dans le train du retour, et déjà la nostalgie pointe :
de la charmante vieille ville, surplombée de son château et hachurée par les deux bras du Tiou° enjambés par de nombreux petits ponts qui lui donnent un faux air de Venise,
de son beau lac émeraude, paisible, dont les abords, couverts d’une végétation luxuriante et colorée, sont émaillés de superbes villas,
de son horizon de hautes montagnes encore très enneigées en ce Mai frais et pluvieux.

On a arpenté la ville en tous sens°, navigué sur le lac ,visité les villages qui le bordent, et aussi fait des pauses, gourmandes pour la plupart,

car on mange bien dans ces pays de montagnes(oh, les diots au vin, la friture, la salade a la pastèque , le reblochon°… )

Bref, trois journées de soleil ,de beauté, de bien-être, vécues par neuf drôles de dames ravies de partager tout ça et auraient bien prolongé le séjour. Merci l’AVF.
Michèle

°Le Tiou prend sa source dans le lac et se jette dans le Fier.
°mardi, nous avons bénéficié d’une visite commentée par une guide très intéressante
°le reblochon est très odorant,C’est ce qu’ont dû se dire les voyageurs de la voiture 8 du TGV !!

Michele. P

   

13/05/2019

Nous n’étions que 4 au musée de l’orangerie pour l’exposition « Frantz Marc-August Macke », deux figures de l’expressionnisme Allemand, qui se sont liés d’amitié très jeunes, et ont partage avec Cézanne, Van Gogh, Gauguin et les fauves une vraie fascination pour la nature et les animaux, avant d’être tués tous les deux au front pendant la guerre 14/18.
Tant pis pour les autres, car nous sommes sorties ravies de ce bain de couleurs.
Et après on a eu la chance de pique-niquer au soleil.

Michèle.P

 

07/05/2019

Dessins du musée Pouchkine.

La fondation Custodia reçoit presque 200 dessins de grands peintres du musée Pouchkine de Moscou. L’exposition les présente dans un ordre chronologique, ce qui permet de bien suivre l’évolution des thématiques (effacement progressif des thèmes mythologiques et religieux) et des techniques. Les dessins sont très variés, de petite ou assez grande taille, craie, crayon, sanguine, pastel, gouache…Ils ont été exécutés du XV° au XX° siècle par les plus grands: Dürer, Parmigianino, Bernini, Rubens, Greuze, David, Delacroix, van Gogh, Matisse, Picasso…..Sur la fin de l’exposition on trouve plus d’artistes russes, moins connus du public français mais très intéressants. Les dessins sont souvent des esquisses préparatoires et l’on a l’impression que les peintres se sentent plus libres d’expérimenter, de laisser dans un état inachevé , moins « lisse ».
L’exposition est d’une grande richesse. Les visiteurs ne sont pas trop nombreux, ce qui permet de s’approcher au mieux des oeuvres. Chacun reçoit à l’entrée un livret très bien fait qui présente chacune d’entre elles.

Dominique G.

25/04/2019

« Océans » a la grande galerie de l’évolution.

L’exposition « 0céan, une plongée insolite », qui se tient au Musée d’Histoire Naturelle, propose de comprendre la grande aventure de l’exploration des fonds marins, de partir à la découverte d’une biodiversité insolite et inattendue comme la vie microscopique qui évolue au sein du plancton, ou encore à celle de la faune des grandes profondeurs aux eaux glacées de l’océan Astral.
Cette exposition dévoile également les ressources insoupçonnées du monde marin dont les vertus sont étudiées pour la recherche médicale.
Enfin, entre imaginaire et réalité, est abordée la fascination que suscite le monde marin depuis des siècles à travers des animaux mythiques (calmar géant…).
De nombreux dispositifs interactifs nous permettent de nous immerger au sein de l’océan et surtout de prendre conscience des menaces qui pèsent sur la biodiversité marine.

Jacqueline V.

18/04/2019

Visite guidée de l’ile Saint Louis

C’est sous un beau soleil que nous avons fait la visite de “l’ile saint louis et ses illustres personnages”.
Guidés par Mr Chatin et son micro, nous avons pu redécouvrir cette belle île chargée d’histoire (datant du 17ème siècle) qui a vu habiter des personnages aussi illustres que variés.
Poètes, peintres, sculpteurs, chercheurs, hommes politiques, tous ont fait de la plus petite île de Paris une grandeur.
Après une pause boisson au square Barye, notre guide nous a diverti avec un petit quizz sur notre visite…
Nous sommes repartis ravis sans oublier de saluer au passage, “Notre Dame” meurtrie…
Brigitte T.

10/04/2019

De la place Balard au Palais de Chaillot, nous avons flâné dans ce quartier de Paris rénové dans les années 60 à 92. Traversant le jardin André Citroën offrant différents paysages végétaux et aquatiques puis longeant le front de Seine en suivant la promenade plantée en aval de la tour Eiffel où surgit l’une des plus grandes concentrations d’immeubles aux styles variés de grande hauteur de la ville, nous avons rejoint le viaduc de Passy en empruntant l’Ile des Cygnes et avons terminé notre balade sous un ciel nuageux par la visite de la maison de Clemenceau où il vécut les 35 dernières années de sa vie.

04/04/2019

Exposition « Van Gogh » à l’Atelier des lumières

L’atelier des lumières nous entraîne dans l’univers de Van Gogh le temps d’une nouvelle exposition immersive pendant 35 minutes on se promène dans les plus beaux tableaux de Van Gogh à la découverte de ce génie incompris de son temps.
Christine P.

28 mars 2019

Exposition « poison » palais de la découverte

Dans une ambiance tamisée et feutrée, à travers de magnifiques terrariums et vivariums, nous avons pu observer des espèces vivantes d’animaux venimeux et vénéneux (serpents, lézards, araignées, grenouilles, poissons, pieuvres, mygales…).
Le poison est une valeur inestimable dans la nature. En effet, la plupart des animaux venimeux ont besoin de leur venin pour survivre, qu’il s’agisse de se nourrir ou de se protéger des prédateurs potentiels.
Utile pour les animaux et végétaux qui le produisent, le poison l’est aussi pour la recherche qui se penche de plus en plus sur l’utilisation des substances actives pour la création de nouveaux médicaments.
Plusieurs vidéos nous permettent d’en apprendre davantage sur certaines espèces, la préparation des repas (chaque espèce ayant son propre régime alimentaire) et l’entretien des espaces de vie des animaux.
Bref, une exposition très enrichissante pour ressentir le grand frisson en toute sécurité !
Jacqueline V.

21 mars 2019

Expo « ROUX » musée Henner

Situé au coeur de la plaine Monceau qui devient à la fin du XIXe siècle le quartier d’artistes tels que Sarah Bernhardt, Alexandre Dumas fils, Edmond Rostand,Charles Gounod, Debussy ou encore Gabriel Fauré, l’hôtel particulier construit par l’architecte Nicolas Félix Escalier (1843-1920), est l’un des rares témoignages de l’architecture privée sous la IIIe République. Habité par le peintre Guillaume Dubufe (1853-1909), qui en fit sa demeure et son atelier, il est acquis en 1921 par Marie Henner, nièce du peintre Jean-Jacques Henner, pour devenir en 1924 un musée dédié à l’artiste.

Les chevelures rousses sont à l’honneur au musée Jean-Jacques Henner. Ce peintre Alsacien (1829-1905) avait fait de ses nus à la crinière flamboyante une signature. La liseuse, le sommeil… L’obsession de la rousseur questionne les symboles rattachés à cette couleur. Parce qu’ils sont peu nombreux, les roux peuvent susciter des réactions ambiguës mêlant fascination et répulsion. Ils attirent l’attention. Georges Catlin réalisa à la demande de louis Philippe entre 1830-1836 des portraits de danseurs de plusieurs tribus Indiennes d’où le portrait d’Ioway du Missouri exposé au château de Versailles. Les héros de bandes dessinées : Poil de Carotte, Tintin, Spirou, les Clowns. ..plus récemment David Bowie, Sonia Rykiel à qui Jean Paul Gaultier a rendu hommage par un croquis au feutre.

Et comme d’habitude, nous avons terminé notre visite au p’tit café du coin…

Aline L.

 

 

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