Ne voulant pas rester trop longtemps dans des salles surpeuplées cela nous a obligés à des allers-retours d’une salle à l’autre mais pas très grave car l’exposition n’est pas chronologique mais thématique. Cela nous a permis de passer du Dauphiné où le grand-père de Bonnard possédait une propriété « Le Clos » au Grand Lemps et l’artiste a peint cet Eden familial : le jardin, la partie de croquet, où le vert domine, à Paris ville moderne : Place Clichy, la loge d’opéra des frères Bernheim ses marchands d’art. Puis la salle Normandie où Bonnard achète une maison. La couleur devient le moteur de la composition. Avec le tableau La symphonie pastorale Ginette nous a appris que les vaches normandes ne sont pas blanches !

Après une salle dédiée à la photographie que Bonnard pratiqua avec son Pocket Kodak, nous partons pour Le Cannet où Bonnard achète également une maison et où il finira sa vie accompagné de sa muse Marthe qu’on retrouve dans presque tous ses tableaux. Si vous allez au musée de Grenoble cherchez Marthe dans le tableau intérieur blanc (collection permanente du musée), dans l’expo l’atelier au mimosa et dans tous les miroirs de salle de bain où sa silhouette toujours mince et éclatante de jeunesse figure. Et dans La femme au chat où Marthe encore et toujours là, rêveuse et en compagnie d’un animal comme toujours.

Bonne visite que nous n’avons pas pu conclure par un verre  au bistrot du musée – Covid oblige.

Muriel JEAN

AVF Meylan Grésivaudan