« Colette la sensible, la sensuelle, l’amoureuse, l’artiste de music-hall qui fait  scandale sur scène, dans le Paris d’avant guerre, la journaliste prolifique.

L’enfance heureuse, auprès de sa mère Sido, qui lui transmettra sa connaissance de la nature et sa passion des mots.

Elle doit ses débuts dans l’écriture, liés à sa rencontre avec Henry Gauthier Villars, dit Willy, critique musical redouté, qu’elle épouse en 1893. Il lui conseille d’écrire ses souvenirs d’école. Commence alors la série des « Claudine », immense succès, qu’il publiera sous son nom à lui, la ruinant.

Les amitiés et amours féminines sont omniprésentes dans l’œuvre de Colette. Depuis « Claudine à l’école » où ses épisodes homosexuels sont dus à Willy.

Entre temps, une autre nature se réveille chez Colette : la femme de scène extraordinaire. Des spectacles qui font scandale : années de libération morale. Journaliste au journal Le Matin elle en deviendra la directrice littéraire en 1919.

Passion enflammée mais éphémère pour son second mari le baron Henri de Jouvenel.  C’est alors la rencontre du fils d’Henri, Bertrand, âgé de 16 ans, qui deviendra un grand et scandaleux amour, raconté dans Le Blé en herbe.

Elle fréquente des musiciens, des cercles d’écrivains.

Mais l’épisode le plus étonnant de sa carrière est l’ouverture d’un institut de beauté en 1933, à Paris, avec des produits qu’elle fabrique elle-même avec des fruits, des légumes et du cold-cream.

L’oeuvre qu’elle poursuit reste parcourue par la mélancolie liée au paradis perdu de l’enfance »

 

Quelques musiques ont accompagnées leur récit. : Gabriel Fauré  « Après un rêve » et «  Sicilienne » ; Paul Bernard  «  Cela fait peur aux oiseaux »

Puis,  est venu le temps de la lecture théâtrale de « LA VAGABONDE », offerte par Françoise VERGELY.

 

« Colette vient de divorcer pour gagner sa vie et pour combler sa solitude, elle choisit le Music Hall…. Elle rencontre un homme riche et retrouve auprès de lui la tendresse, l’amour, mais ce nouvel amour lui fait peur aussi. En femme libre, elle le quitte pour partir en tournée en Amérique Latine. Sa lettre d’adieu, est bouleversante «  Adieu mon chéri, je ne vous verrai plus…ne me cherchez pas. ».

Au nom de l’association, en mon nom personnel, j’adresse  à Bernadette et Max, à Françoise, des remerciements chaleureux pour ces moments de douceur et d’émotion.

Ariane

AVF Meylan Grésivaudan