Météo conforme aux prévisions. Très beau temps, températures douces, très légère brume en vallée.
Départ agréable dans les prairies puis sur le chemin des petites crêtes qui domine la vallée.
Belle vues sur Belledonne, le Vercors et le Trièves en fond, Belledonne, et la vallée du Grésivaudan le long du sentier, jamais très loin de la falaise.
Le terrain est sec, aussi la descente dans les bois en direction du ruisseau des Dioux est facile, malgré les racines et les cailloux.
Nous arrivons rapidement et sans encombre aux vestiges du moulin de Porte Traine à la jonction des 2 ruisseaux du Bruyant et du Dioux.
Histoire du moulin de Porte Traine (Source : OT de St Hilaire du Touvet)
Ce moulin construit au moyen âge, servait à actionner des martinets, de lourds marteaux à bascule, utilisés pour travailler le fer. Car ici se trouvait une « ferrière » permettant d’exploiter sur place le minerai d’un gisement de fer. Quand le gisement fut épuisé, les mineurs se transformèrent en meuniers. Cette industrie meunière très florissante au XVII se perpétue jusque vers 1900 et Porte Traine sombre dans l’oubli et tombe en ruine.
Le site a été remis en état grâce à l’association du « Grand Tétras ».
Mais nous regrettons l’absence d’un panneau explicatif sur ces vestiges remarquables datant du moyen âge. 🙁
Nous montons ensuite vers la Cascade des Dioux, heureusement toujours alimentée en eau malgré les rares pluies des dernières semaines.
Retour vers le hameau des Gaudes, avec une vue sur le Mont Blanc au loin.
Nous en profitons pour une deuxième photo de groupe.
Nous pique-niquons à l’aire de départ des parapentes, à 13h, comme prévu, avec toujours cette belle vue sur la vallée.
L’activité des parapentes, nombreux à cette heure, a créée chez certains des envies de baptême et vol bi place.
Une idée d’activité pour AVF ? 🙂
6 km et 283 m de dénivelé parcourus en 3h (avec les pauses, mais sans le pique-nique, pris à l’arrivée)
Amicalement,
André Sorrel
