(3ème partie) 

 5-Le trafic Transmanche entre l’Angleterre et Dieppe

Dès 1824, grâce à la ‘‘General Stream Navigation Company’’, les passagers désireux de découvrir la France embarquent à Brighton et rejoignent le port de Dieppe après 9 heures de traversée.

Affiche : https://avf.asso.fr/dieppe/wp-content/uploads/sites/267/2021/05/XS12-Affiche-ferry.jpg

Très vite, le développement des chemins de fer, des deux côtés de la Manche, vient modifier la ligne qui se décale de 15 kilomètres à l’Est, vers le port de Newhaven. Le trajet Paris-Londres est considéré comme le moyen le plus rapide et économique de relier les 2 capitales. Les bateaux accostent le long du quai Henri IV. La gare maritime, détruite pendant le raid canadien de 1942, est reconstruite en 1953, donnant aux passagers un accès direct et rapide entre le train et le bateau.

En 1964, l’arrivée des ferries (Valencay, Villandry) va transformer la ligne, puisque désormais les passagers peuvent embarquer avec leur propre véhicule depuis ce quai, ainsi que les camions. L’engouement pour cette ligne est tel que les premiers petits navires doivent céder leur place à  de plus gros, comme le Chartres, un ferry de 115m de long qui effectue sa manoeuvre dans l’avant port! . Les passagers profitent aussi d’un plus grand confort à bord et d’une réduction de taxes grâce au ‘Duty Free’.

Nombreux sont les anglais qui viennent à Dieppe pour acheter ce qu’ils ne trouvent pas chez eux et profiter d’un service de bus qui les amènent au nouveau centre commercial du Val Druel.  Les hommes sont heureux de pouvoir profiter des nombreux cafés juste en face du terminal.

Photo du train de marée, du ferry et de la gare maritime sur le quai Henri IV dans les années 70:

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Le nouveau Terminal Transmanche

En 1980, se profile la construction de la centrale nucléaire de Penly, nécessitant de disposer d’un quai de déchargement et un espace de stockage pour les grosses structures, espace situé entre la falaise de l’église de Bonsecours et la jetée Est. A la fin des travaux de construction de la Centrale, cet espace libre est transformé pour accueillir le nouveau terminal transmanche dès 1994. Un ponton est créé pour l’accostage des bateaux, permettant ainsi d’augmenter le trafic des camions et semi-remorques sans passer par la ville. Puis, la prolongation de la jetée Ouest protègera l’avant-port et le terminal des vagues. L’espace libre accueillera  l’entreprise gérant les graves de mer.

Ces changements permettront l’aménagement du Quai Henri IV tel qu’il est maintenant, avec de l’espace et la rénovation de toutes les maisons du quai. Ceci ne s’est pas fait sans difficulté puisque de nombreux dieppois ont milité pour le maintien de la gare maritime en tant que monument historique.

Photo du nouveau terminal: https://avf.asso.fr/dieppe/wp-content/uploads/sites/267/2021/05/XS12-Port-ext.jpg

6-La pêche

L’économie maritime locale s’appuie sur une flottille de pêche d’environ 80 navires – coquillards, chalutiers et fileyeurs. Elle se caractérise par sa nature artisanale. Le Syndicat Mixte du Port de Dieppe valorise la pêche côtière normande qui assure la renommée de la place dieppoise avec un produit phare : la coquille Saint-Jacques.

Photo d’un coquillard: https://avf.asso.fr/dieppe/wp-content/uploads/sites/267/2021/05/XS12-Bateau-de-peche.jpg

7-La plaisance

Situé au cœur de la ville historique après le déplacement des ferries vers le nouveau terminal, le bassin Ango peut accueillir 410 bateaux sans contrainte de marée. D’autres places sont disponibles dans le bassin Duquesne et le bassin de Paris. Un port à sec a aussi été construit récemment et permet de ranger près de 300 bateaux sur 4 niveaux.

Photo du port de plaisance: https://avf.asso.fr/dieppe/wp-content/uploads/sites/267/2021/05/XS12-Port-de-plaisance-2.jpg

 

Fin de cet article sur le port de Dieppe. Si un autre sujet ‘dieppois’ vous intéresse, faites m’en part en répondant au mail que vous avez reçu. JD

 

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