Marc Lévy nous conte les péripéties de Valentyn, enfant ukrainien surdoué mais souffrant de mutisme. Il est enlevé par les Russes lors d’une rafle massive d’enfants qui échoue grâce à l’initiative d’une enseignante. Seuls Valentyn et Mikolaï sont embarqués. Ils sont déportés dans un orphelinat en Crimée occupée. Valentyn n’a qu’un projet, s’évader.

Sa sœur aînée, Lilya se lance seule à sa recherche en prenant de grands risques. Sa mère, Véronika, infirmière dans la zone non occupée, fait de même mais avec l’aide du « groupe des 9 », hackers redoutables et bien intentionnés rencontrés dans la trilogie précédente. À l’aide de résistants de Crimée occupée, ils tentent de libérer Valentyn mais ils échouent et seul Mikolaï revient à la maison.

Valentyn est transféré à Moscou chez Maria Lvova Bélova commissaire aux droits de l’enfant et poursuivie par le Tribunal Pénal International pour génocide. L’enlèvement d’enfants afin de faire disparaître une population est ainsi qualifié par le droit international.

La mission des 9 sera-t-elle couronnée de succès ? Valentyn rentrera-il à la maison ?

Le suspens est très relatif car l’intrigue est cousue de fils blancs et la fin prévisible. Le roman est pétri de bons sentiments, trop ? Mais les faits sont réels bien que romancés. Ce livre a le mérite de dénoncer des faits scandaleux basés sur des mensonges grossiers.

Quant au style, il est un peu plat ce qui rend la lecture facile.

Raymond

Jean Yves BARBEAU