Texte de Gérald Litzler – Photos de Laurent Dubranna et Hélène Marliac.
Ce jeudi, un temps quasi printanier s’était invité pour offrir aux Chamois de belles conditions de randonnée.
7 Chamois, 4 femmes et 3 hommes – la parité est de plus en plus souvent respectée- en ont profité pour répondre présent(e)s pour l’objectif du jour : une randonnée à la Pointe de Sur Cou. A l’arrivée au parking du Chesnet, dans la station d’Orange, l’altitude affichait 1180 m. Et pourtant aucune trace de neige tant les températures des jours précédents avaient été élevées pour la saison : pas besoin de s’encombrer des raquettes…
La montée débute par une piste caillouteuse, mais très vite, nous choisissons l’option d’un sentier, assez raide, qui grimpe dans les rochers, en pleine forêt.
Après une progression régulière, le groupe arrive à découvert au niveau du col de Sur Cou ; de là la vue est déjà saisissante : sur la montagne et le sommet de Sous-Dine, et sur la roche Parnal, qui impressionne par ses flancs rocheux quasi verticaux. La Pointe de Sur Cou est dans notre champ de vision, et nous débutons la dernière ascension dans un chemin rendu boueux par la fonte récente de la neige, le rendant particulièrement glissant.
Mais les efforts, la patience et la prudence des Chamois viennent à bout de la difficulté, et en coupant par des traces hors balisage, nous atteignons le sommet et sa table d‘orientation (il paraît que sous cette table, une petite boite renferme un livre d’or), à 1800m d’altitude.
De là, sous un ciel bien bleu, l’on découvre un 360° qui nous récompense : vue sur La Roche sur Foron, le Salève , le Jura, le lac Léman, mais le Môle, la pointe d’Andey, le plateau de Solaison, et enfin des sommets encore plus lointains dont le Mont Blanc.
Après avoir bien profité du panorama, nous entamons la descente en coupant presque « dre dans l’pentu » pour rejoindre le col, puis peu avant le Chalet de la Balme, nous adoptons un coin agréable et dégagé, propice au pique-nique dans une ambiance bien conviviale, en profitant dune douce température.
Enfin, il nous reste à effectuer le retour, à partir du chalet, en suivant une piste forestière assez large qui longe par moments le ruisseau du Pouarch, et finit par nous ramener aux voitures.
Certes, il manquait un peu de neige pour cette rando qui aurait pu être plus hivernale à cette saison ; bien sûr, les chemins auraient pu être moins boueux, mais quelle ambiance et quels paysages qui annonçaient, tout comme les crocus, l’imminence du printemps : c’est ce qu’on s’est dit lors du pot, convivial, partagé à Thorens-Glières, pour conclure cette agréable sortie!
