Merci Alain de nous avoir fait profiter ce cinq février d’une deuxième conférence afin que le plus grand nombre puisse découvrir ce lointain pays bien mystérieux qu’est la Colombie. Grâce à ton expérience vécue sur le terrain tu as réussi à clarifier et parfois rectifier l’idée que l’on pouvait s’en faire.

Nous avons pu ainsi faire en images tout un tour d’horizon, que ce soit sur la géographie, la géopolitique, le mode de vie, les problèmes de société, la culture, et bien sûr la cuisine !

 

Nous nous sommes donc promenés à Baranquilla, Cartagena, Salento, Villa de Leyva, Barichara et avons retenu  que tu étais nettement plus sensible à la douceur de Medellin qu’au ciel gris avec lequel flirte Bogota à 2600m d’altitude.

Et sans trop nous fatiguer, nous avons, avec tes photos, descendu le rio Cauca et le rio Magdelena qui délimitent les trois cordillères orientées nord-sud et pris de la hauteur sur le volcan du Nevado del Ruiz ( 5400m) et au Pico Christobal Colon ( 5775m, point cuminant du pays et 5è sommet le plus haut du monde !)

 

Toutes ces grimpettes naturellement nous ont mis en appétit et c’est avec plaisir que parmi les spécialités locales ( arepas, tortillas, patacones, mazamorra, empanadas, hormigas culonas) nous nous sommes régalés de quelques plats typiques que les initiés avaient concoctés, plusieurs adhérents AVF ayant des colombiens par alliance dans leur entourage.

Pina, chicha et limonada  étaient aussi sur la table pour surprendre tout autant que désaltérer nos gosiers.

 

Ne manquaient aux affamés que les grosses fourmis colombiennes qu’Alain avait oubliées chez lui. Gentiment les participants à la  première conférence nous les avaient laissées…Mais peut-être cet oubli d’Alain était-il intentionnel, histoire de nous inciter à faire par nous-mêmes un petit séjour en Colombie  pour assouvir notre curiosité et notre gourmandise !

 

Ce serait en tout cas l’occasion  d’aller à la rencontre de ce peuple colombien qui, malgré toutes les vicissitudes qu’il a connues et connaît encore, semble particulièrement attachant et  plein de vie, un fond de gaieté inébranlable lui permettant de surmonter bien des épreuves.

 

Un pays si contrasté ne peut que forger à sa façon le caractère des habitants, contraste géographique entre les zones du littoral et les zones très montagneuses, contraste entre les quelques villes très peuplées ( 9 millions pour l’agglomération de Bogota !) et les zones isolées, les routes étant rares ce qui arrange bien les cartels de la drogue, contraste des inégalités sociales.

 

Mais que ceux qui n’étaient pas du voyage se rassurent, Alain n’avait pas oublié que les fourmis. Aucune trace de cocaïne sur le buffet !

Merci Alain…. .

Créé par Olivier B.