2015-12-10 Manosque
Une journée à Manosque organisée par Micheline Beyer
Ciel bleu, soleil, un bon programme en agréable compagnie et voilà une belle journée promise aux 37 personnes qui ont rendez-vous pour une découverte de Manosque organisée par Micheline.
Entre les 2 temps forts, visite de l’usine « L’Occitane » le matin et visite du centre historique de Manosque l’après-midi nous nous sommes restaurés au « Café de la poste » situé au centre ville.
« L’Occitane » en quelques chiffres…
En 1976, Olivier BAUSSAN amoureux de la Provence réalise ses premières distillations et huiles essentielles à partir du romarin, de la lavande, de l’amande et de l’immortelle entre autres.
En 1994, le fondateur de « L’Occitane » rencontre Reinold GEIGER. Ensemble, ils donnent une dimension internationale à l’entreprise, rachètent « Melvita », « Erborian » et « Couvent des Minimes.
Actuellement, l’usine compte 800 salariés tandis que 8 000 collaborateurs travaillent pour le groupe sur tous les continents.
Lors de la visite d’usine, nous découvrons les stocks de matières premières et composants qui, dès l’arrivée, sont testés afin de vérifier leur intégrité. Cette vérification est déterminante en raison des risques de contamination parmi les 20 à 25 composants nécessaires à la réalisation d’un produit fini. Suivent la zone de pesée, les émulsionneurs (pour des mélanges de 150 kg à 10 tonnes qui durent de 8 à 24 heures par opération) et le conditionnement.
Encore quelques chiffres : 100 scientifiques et techniciens en Recherche & Développement, 12 000 tonnes de mélanges/an, 300 ingrédients naturels, 250 formules/an, 5 à 7 millions d’unités produites/mois. Pour couronner cette valse de chiffres : 1 amandier produit 20 kg d’amandes et 1 tonne d’amandes donne 400 kg d’huile ! Enfin, nous apprenons qu’un tube de crème pour les mains est vendu toutes les 3 secondes de par le monde.
Une zone de test nous permet d’apprécier les eaux de toilette (résultant de la collaboration avec des « nez » de Grasse à partir de 3 000 fragrances environ) ainsi que les célèbres crèmes pour les mains et pour le visage à l’immortelle.
Après un passage au musée qui rappelle les moments clés de l’entreprise, nous nous sommes précipités avec ravissement au magasin d’usine !
Après une halte bien agréable et reposante au « Café de la poste », nous avons rejoint notre guide.
Manosque en quelques mots…
Nous avons rendez-vous à la Porte de la Saunerie, l’une des 4 Portes de la ville et apprenons que le blason comporte 4 mains dans 4 quartiers dont la signification n’est que supposée (la ville a 4 portes, 4 quartiers, 4 églises). Les fortifications donnent à la ville une forme de poire comportant 3 autres Portes : la Porte du Soubeyran, la Porte Guilhempierre et la Porte d’Aubette.
L’histoire de Maneasq, remonte au 4e siècle et ne peut naturellement pas être résumée en quelques lignes. Peste noire, destruction par les Sarrasins, tremblement de terre, invasions et guerres font partie des épreuves que les habitants surmontent.
Notre guide nous dirige vers la Rue grande où nous faisons un arrêt devant la maison natale de Jean Giono (né le 30 mars 1895, mort le 8 octobre 1970). La maison de famille « Lou Paraïs » où Giono a écrit l’essentiel de son œuvre ne pourra pas être visitée. Le Centre Jean Giono dédié à l’écrivain, accueille des expositions permanentes et temporaires mais organise également des balades littéraires à Manosque et ses environs.
Nous passons à proximité de la résidence de Mirabeau et traversons la Place des Ormeaux pour entrer dans l’Eglise Saint-Sauveur. Cette église détruite par les Sarrasins sera reconstruite entre le XIIe et le XIVe siècle. L’architecture caractéristique du roman provençal y préfigure le gothique. A noter sa coupole octogonale nervurée, les absides dont l’abside nord abritant une Vierge à l’Enfant du XVIe, des tableaux récemment restaurés dont la datation n’est pas établie, des vitraux du XIXe et contemporains. Retenons l’Orgue remarquable construit en 1625 par les frères Meysonnier d’Avignon et classé en 1977 après restauration. En sortant de l’Eglise, nous empruntons le Passage Denfert et admirons le clocher rehaussé de 2 étages en 1725 et surmonté d’un campanile très ouvragé.
Nous allons vers Notre Dame de Romigier, sanctuaire du Xe/XIIe siècles. C’est sans doute à cet endroit que les premiers Manosquins se sont établis. Sont actuellement exposées des crèches du monde dont les plus petites ne mesurent guère plus de 3 cm. Les crèches provençales traditionnelles sont présentes ainsi que la mise en scène du repas traditionnel de Noël.
Aujourd’hui, Manosque, commune la plus importante du département, compte près de 25 000 habitants et bénéficie de la proximité de Marseille et Aix-en-Provence, d’axes routiers « Marseille-Alpes-Italie » du Lubéron et des magnifiques Gorges du Verdon.
Chacun pourra approfondir l’histoire de Manosque en consultant les nombreux ouvrages et sites qui existent…
La journée se termine dans l’autocar bien chauffé par notre aimable chauffeur et nous adressons des remerciements sincères et chaleureux à Micheline.
Marie-Noëlle ROUSTOUCHER
Pour voir les photos cliquez ici
![](https://avf.asso.fr/sainte-maxime/wp-content/uploads/sites/388/2019/04/P1100905-360x360.jpg)