2019-02-08 Soirée Ouzbek
Soirée Route de la soie du 8 février 2019, au Casino Barrière de Sainte -Maxime
Nous avons fait un beau voyage, au printemps dernier, et comme toujours nous aimons retrouver et partager quelques-uns des instants privilégiés de ce fabuleux voyage au cœur de la route de la soie, qui fut peut-être aussi, la route de la soif, pour les caravaniers qui empruntèrent ce trait d’union entre deux mondes, l’Asie et l’Europe durant de ces quatre derniers millénaires.
Tout au long de son histoire, le territoire de l’actuel Ouzbékistan fut la plupart du temps dominé par les grands empires environnants :
Il est conquis par Alexandre Le Grand en 327 av. J.-C., puis par les Arabes vers 712. Gengis Khan prend Samarcande en 1220.
Timour Lang, le boiteux en persan (1336-1405), francisé en Tamerlan, né à Samarcande, était lié familialement par son épouse à Gengis Khan. Il a bâti un vaste empire incluant plusieurs pays d’Asie centrale, dont le futur Ouzbékistan. Il a laissé de grandes réalisations culturelles, artistiques et scientifiques. En revanche, c’était un monstre sanguinaire, pratiquant la terreur comme arme principale.
L’Ouzbékistan est un pays de 31 millions d’habitants.
Cette soirée fut l’occasion de projeter un diaporama sur notre voyage préparé par Paul REEVE, notre accompagnateur pendant ce voyage, que nous avons eu le plaisir de retrouver lors de cette soirée.
Ce périple, ce sont quatre villes emblématiques : Tachkent la capitale, Boukhara, Khiva et Samarcande, ces deux dernières étant inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce diaporama faisait la part belle au patrimoine architectural de l’Ouzbékistan, riche de quelques-uns des plus beaux édifices du monde musulman. Les meilleurs exemples remontent à dynastie Timouride de Tamerlan, une architecture résultant de la fusion entre une idéologie nouvelle et les traditions anciennes. L’absence de pierre et de bois d’œuvre a conduit à l’usage de la brique cuite jusque dans les coupoles. La chaleur du désert a inspiré la construction des Iwans, ces monuments à trois côtés, originaires d’Iran, mais également les jardins et les petits canaux d’eau fraîche, qui font oublier la chaleur en l’été..
Beaucoup de coupoles coiffant les mosquées, mais aussi les ateliers et boutiques des commerçants, sans oublier les minarets cylindriques, dont certains sont particulièrement larges.
Outre les mosquées, on trouve des écoles coraniques, les médersas, garnies de salles d’études.
La décoration extérieure ou intérieure rejoint les motifs habituels propres au style islamique traditionnel : pas ou peu de représentation de vie humaine ou animale. La calligraphie et la décoration d’ornements géométriques dominent dans la mosaïque peinte avant vitrification et la décoration en briques. On trouvera aussi quelques sculptures en petit nombre.
Il faut savoir que la grande majorité des édifices ont été parfaitement restaurés, un atout considérable pour le tourisme local.
Outre ces témoignages particulièrement colorés de la culture islamique, nous avons découvert des vestiges de fortifications tout à fait impressionnants à Khiva et à Samarcande.
Un dîner aux couleurs du pays succédait à la rétrospective confortable de la visite pleine de charme que Louisette Mey avait concocté pour nous avec Arts et Vie, notre voyagiste.
Mais bien entendu, il ne fallait pas rompre le charme. Aussi deux danseuses et un danseur s’employèrent avec la grâce qu’il fallait pour nous apporter l’Orient sur un plateau. Ce n’était pas des entrechats, mais les connaisseurs ne s’y sont pas trompés, il y avait de vécu dans cette expression artistique orientale, au bord de la méditerranée.
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