Jean-Claude Valantin débute sa conférence sur le carnaval, comme il se doit, c’est-à-dire par l’Égypte ancienne, puis nous effectuons un voyage qui nous conduira dans la Grèce antique, chez les Romains, au moyen âge, en Amérique du Sud, de la renaissance à aujourd’hui.
Le principe du carnaval est un défoulement collectif, une inversion des valeurs où le plus humble devient le maître de son patron que l’on peut difficilement qualifier de « saint ». Il peut même être élu Roi d’un jour, voire d’une semaine, avant un retour inéluctable à sa condition première. Les jours du carnaval, dits « gras », où l’on se rassasie à sa guise, précèdent les jours « maigres », le carême.
Aujourd’hui, les carnavals, appelés aussi « corso », les plus connus sont Dunkerque, Munich, Nice, Venise, Rio, sans oublier le plus proche et le plus sympathique : le corso de Ste Maxime.
Jean-Claude nous a conviés à mettre sa conférence en pratique pendant le dîner : c’est en compagnie d’un musicien brésilien et de trois ravissantes danseuses (les photos sont éloquentes) que les participants se sont déchaînés aux rythme de sambas endiablées.
Michel Perrier