Les peintres de l’AVF ont recouvert les murs de la salle d’exposition de la Tour Carrée, à l’occasion du vernissage de l’exposition de peinture intervenue le samedi 21 mars 2105, en présence de Monsieur Vincent Morisse, Maire de Sainte-Maxime, de Madame Jehanne Arnaud, Conseillère Municipale, déléguée à la Culture, de Monsieur Jean-Loup Bonnefoi Bollache, Conseiller Municipal, chargé de Mission aux affaires culturelles, de plusieurs membres de Conseil Municipal et de Monsieur Jean Daniel de Germond, Conservateur du Musée de la Tour Carrée. C’est également en présence d’environ 240 visiteurs que s’est déroulée ce vernissage, proposé par un groupe de neuf peintres, issus essentiellement de l’Académie de peinture de l’AVF. Au sein de celle-ci, Il existe également un second groupe de peintres, comprenant environ une vingtaine d’adhérents, dont la formation est assurée par trois professeurs qui interviennent à tour de rôle, assurant ainsi une pluralité de conseils. Ceux-ci présenteront leurs œuvres récentes à l’occasion de la future Assemblée générale de l’AVF le 11 juin prochain, salle de la Madrague.
Je dois également témoigner notre gratitude à Carla et Jean-Loup Bonnefoi qui nous ont baptisés avec de la peinture fraîche tout au long de ces années, puisque ce sont eux à qui l’on doit la création de ce groupe de peinture, dont cette exposition témoigne non d’un aboutissement, mais d’une étape. Je loue leur patience et leur dévouement. Ainsi, ils parvenaient à glisser, sous l’onctuosité des encouragements, les techniques indispensables pour nous permettre de progresser, ne ménageant pas leurs compliments, amplifiant ainsi la saveur des premiers progrès enregistrés.
La peinture, lorsqu’on a sérieusement dépassé les âges les plus tendres, constitue une forme de gageure. Il faut avoir la foi chevillée au corps pour ne pas jeter ses pinceaux lorsque la peinture est rétive, ou lorsque la toile ne s’abandonne pas sous le talent, dont est parfois intimement persuadé, mais que l’on garde confidentiellement pour soi, afin de ne pas heurter. Sans être contemplatifs, nous demeurons attachés à la peinture figurative, peu enclins à festoyer avec ce volet de la peinture moderne, iconoclaste et peu accessible.
On dit qu’il faut environ 30 ans pour faire un bon peintre. Nous avons tous pris un peu de retard, mais nous ne sommes pas pressés.
Cette exposition est à voir ou à revoir jusqu’au 12 avril 2015, du mercredi au dimanche, de 15 h à 18h30
Jean-Claude Valantin