Nietzsche se révolte contre notre asservissement au christianisme et au rationalisme de Socrate. Pour Albert Camus, l’homme révolté, c’est celui qui dit non, mais c’est aussi celui qui dit oui. Le combat de Nietzsche c’est de mettre en cause nos valeurs. C’est de remplacer le « Tu dois » de notre éducation, par le « je veux » de l’homme libre. Le plus important pour lui est la maîtrise de soi. Cette maitrise de lui-même, qu’il s’impose, l’aidera à surmonter les terribles crises douloureuses provoquées par les maladies qui le minent.

Ses principes :« Ce qui ne me tue pas me rend plus fort » et amor fati (aime ton destin) l’aident à survivre. C’est mieux d’aimer son destin que de le subir.

Sa pensée sera détournée par les antisémites, en particulier par sa sœur Elisabeth qui est proche de Hitler. Son concept du « surhomme » a été exploité, détourné du sens qu’il voulait lui donner : une évolution vers un homme libéré de son hérédité, vers un homme libre.

A 45 ans, il sombre dans la folie. Il n’a pas pu terminer la synthèse de son œuvre, un livre qui aurait eu pour titre  « la volonté de puissance ».

Sa dernière œuvre, le 4° livre de « ainsi parlait Zarathoustra », a été publiée à compte d’auteur à 40 exemplaires. C’est aujourd’hui la plus diffusée.

Nietzsche est inimitable, incontournable.

Michel Perrier

 

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