Louis Pasteur 1822-1895
Rien ne prédisposait Louis Pasteur à devenir le grand bienfaiteur de l’humanité dans le domaine médical qu’il fut, car c’est en tant que professeur agrégé de Physique Chimie qu’il sortit de l’école Normale Supérieure. Pourtant il n’enseigna jamais, préférant se consacrer à la recherche. D’abord dans ce qui deviendra la stéréochimie puis dès 1855 dans l’étude des fermentations, marquant de son empreinte la biochimie (vin, bière, vinaigre…) ;
La controverse avec Félix Archimède Pouchet à propos de l’inexistence de la génération spontanée des micro-organismes, expériences probantes à l’appui, marqua l’avènement de l’ antiseptie (avec Lister) et de l’aseptie qui firent faire à la médecine un bon en avant dans le traitement des plaies.
Chercheur confirmé et reconnu, il résolut le problème des maladies des vers à soie (1865-1871) et s’attaquant au charbon du bétail et au choléra des poules, mit au point avec ses collaborateurs (Roux, Chamberland, Viala, Loir…) le principe du vaccin (déjà amorcé par Jenner en 1798) qui consiste à atténuer la virulence d’un micro-organisme, l’injecter préventivement à un individu sain pour créer chez lui une immunité qui le protègera d’une attaque de ce même type de microbe virulent. (1881)
L’apothéose de sa carrière fut la mise au point d’un » vaccin curatif » à base de moelle épinière desséchée de lapin qui permit de sauver beaucoup de personnes mordues par des animaux enragés (1885).
L’institut qui porte son nom a permis en France et à l’étranger de développer ses méthodes et œuvrer pour le bien de l’humanité.