CONFERENCE « LES REINES D’EGYPTE » présentée par Jean Claude VALANTIN, à l’appui d’un diaporama coloré de multiples bas-reliefs, dont beaucoup ont gardé une fraîcheur méritoire. Des pyramides, aux temples, sans oublier ces chapelles pharaoniques et les allées bordées de béliers, voire de lions, qui guidaient les fidèles d’antan et nous font aujourd’hui la place belle, pour arpenter ces lieux qui respirent le mystère, et nous faire rêver d’éternité, à notre tour.
L’art de la synthèse peut parfois s’opposer à l’expression d’une passion assouvie et le plaisir d’en partager quelques bribes, qui pour certains pourrait bien constituer le sel de la vie. Qu’on ne s’y trompe pas, il y a quelques onces d’opiniâtreté pour s’aventurer sur les chantiers à peine balisés de la culture et de l’histoire orientale, voire égyptienne de la plus haute antiquité, si proches et si lointaines à la fois. Parfois il manque quelques clés pour ouvrir les portes de la connaissance dont on brûle de partager les secrets, pourquoi ? Pour qui ? Mais pour le plaisir, naturellement.
L’étonnement de la présence d’une civilisation si dissemblable de la nôtre, n’est pas nouveau. Le XIXe siècle a vu s’épanouir sous le soleil d’Egypte des cohortes d’égyptologues en devenir, des peintres orientalistes, des écrivains qui ont concouru à informer l’Occident de cette civilisation ancestrale, qui paraissait proche alors par les récits de la Bible, mais si lointaine par les distances.
Curieusement une information qui touchait le quotidien des femmes et des hommes qui habitaient l’Egypte avant l’arrivée des Grecs, en – 30 avant JC, dans le sillage d’Alexandre le Grand, n’était pas ou peu connue. La femme dans l’antiquité, avait des droits comparables à ceux des hommes.
La conférence s’est appuyée sur ce constant pour en mesurer la réalité historique, mais après avoir tracé préalablement les grandes lignes de la civilisation pharaonique, encadrée par la religion et l’organisation de la société. Enfin nous nous sommes penchés sur ce monde fascinant d’originalité et de force, devant ce mystère de la construction des pyramides, et la vie, hors du temps que partageaient les populations autochtones. Il nous fallait illustrer cette histoire par des situations originales et parfaitement documentées. Cela a été l’occasion d’évoquer les vies particulièrement originales de quelques reines d’Egypte, souvent des femmes fortes qui ont su servir et guider le pays dans des situations graves. Elles n’ont pas faillit. C’est pourquoi après des millénaires leur souvenir est encore vivace. Pour notre plus grand plaisir.
Jean Claude VALANTIN
